| Un vestiaire muscléA la suite de la défaite (2-0) contre la Suède, le groupe et le staff se sont expliqués avec une certaine vivacité.Lorsque l'arbitre portugais siffla le coup de sifflet final d'une rencontre bien terne et d'une tristesse inouïe, les joueurs francais n'ont pas attendus un seul moment pour rejoindre les vestiaires du Stade Olympique de Kiev. En sortant de la pelouse avec une vitesse incroyable, les Bleus ne sont pas allés voir les 1000 supporters français venus pour l'occasion. Ils n'ont pas même attendus d'échanger leurs maillots avec des suéedois qui auraient bien voulus revenir dans leur pays avec une tunique blanche. Cela veut bien dire qu'ils avaient beaucoup de choses à se dire...
Le premier à rentrer dans les vestiaires est Alou Diarra. Déçu de sa performance bien faible par rapport à ses bons deux premiers matches contre l'Angleterre et la Suède, il ronge son frein. Il s'en prend aux joueurs offensifs sans les nommer. Diarra, pas vraiment au mieux dans cette rencontre, à été, malgré tout, l'un des seuls joueurs français à avoir essayé de lutter et c'est sur ce point précis que le géant olympien a pesté contre ses coéquipiers. Samir Nasri se sent visé, le ton monte et Nasri dit à Alou Diarra qu'il n'a pas à lui parler sur ce ton. Dans cette affaire, Franck Ribery fut celui qui essaya de calmer le jeu...
La gueulante du président
S'en suivit une causerie d'après-match très virulente de Laurent Blanc qui remonta les bretelles d'une équipe qui ne l'a pas écouté, la veille de match, quand il s'était rendu compte que son équipe demeurait extrêmement suffisante à l'orée d'un match important. Dans ce discours assez brut, le selectionneur leur parla individuellement, et plus particulièrement, Hatem Ben Arfa, dont la copie fut bien terne. Ce dernier ne comprit pas pourquoi il était plus visé que d'autres car d'après ses propres mots "j'ai pas été le plus mauvais sur ce match. Il y a eu largement plus nul, tu es injuste". Le milieu de Newcastle alla même jusqu'à dire "si mon jeu ne te conviens pas, tu n'as qu'à me faire rentrer en France".
Il existe différentes manières d'analyser ce "règlement de comptes" : soit on voit, dans cette dispute, le début d'une Equipe de France en clans, qui commence à se disloquer. On peut le voir differemment. Apres une telle défaite, si les joueurs n'avaient pas réagis, cela aurait été inquietant. Les voir aussi frustres, cela peut-être un signe d'une Equipe nationale qui en veut et il faudra en vouloir si on prétend à un meilleur résultat qu'un simple quarts de finale de championnats d'Europe. | | |
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