| Pourquoi épargner de l'argent ? Jésus revient bientôt !La vie dans le Grand Congo est comparable à un festival public. Les uns y vont pour acheter et vendre, et les autres y vont pour se faire une place. La troisième catégorie, elle, n'y va que pour contempler, (...). En RDC, des individus ont inventé une méthode d'enrichissement illicite, à ciel ouvert, (...) défiant toutes les lois de la logique et de la raison.En RDC, des individus ont inventé une méthode d'enrichissement illicite, à ciel ouvert, sans source de revenue fruit de l'offre et de la demande, défiant toutes les lois de la logique et de la raison. Ceux à bénéficier de cette exception de la vie dans la fournaise congolaise appartiennent à une catégorie privilégiée dite des "hommes de Dieu". Comment sont-ils ? Des gens bien parfumés, maisons et véhicules de luxe, et beau-parleurs. Si le christianisme a produit du néant ces nouveaux riches du Congo, une 4ème classe sociale, a-t-il aussi fait des millions des pauvres dans le pays et a-t-il aussi causé le gel des esprits au profit de quelques-uns ? La vie dans le Grand Congo est comparable à un festival public. Les uns y vont pour acheter et vendre, et les autres y vont pour se faire une place. La troisième catégorie, elle, n'y va que pour contempler, et peut-être qu'elle sera la meilleure de toutes. La pastorale au Congo, une vocation pour les uns, et un gagne-pain pour les autres. Face à cette dualité doctrinale se trouve un peuple qui a du goût pour le message sacré mais qui semble perdu en pleine transition. Pourquoi est-ce si paradoxale dans ce pays pharamineux : ceux qui réussissent à contracter un travail décent ; ceux qui n'en contractent pas du tout ; et voir-même ceux en crée pour eux-mêmes, tous, au coucher du soleil, finissent sur le lit de la pauvreté. La réponse, vous le trouver dans la relation de cause à effet. Et, la cause desdites chute-libres économiques dans la masse du peuple ce n'est rien autre que l'assiège des gens autodits hommes de Dieu ayant pris d'assaut le Grand Congo. Que des vrais ? Que des faux ? Là, le peuple congolais semble perdu en pleine transition. La pensée Biblique favorite desdits pasteurs, et qui sèche tous les ménages congolais, c'est la pensée du Jésus qui revient bientôt. Cette pensée a emportée avec elle le sens du vivre sur terre, et avec elle aussi, l'art de faire des économies pour un quelconque lendemain. Si les églises de base du Christianisme, l'Eglise Protestante et l'Eglise Catholique, ont fait de la pensée du Jésus revient bientôt un outil de conscientisation des fidèles en faveur du bien, pour d'autres par contre, et donc, des églises-type dont il est question ici, cette pensée est une véritable source de revenue et une arme de guerre braquée sur leurs fidèles. Entendu que toute l'existence du chrétien sur la terre est un pèlerinage vers la rencontre du Christ, seuls les purs, comme nous le renseigne la Sainte Bible, ne verront le Christ. Pour les millions des croyants congolais cela n'est rien mais une promesse ferme. Si le sens rattaché à cette promesse du Jésus revient bientôt est universel dans la foi chrétienne, au Congo son sens varie selon les ambitions des pasteurs-charismatiques. Il y'a une frange qui voit en cela une véritable source d'aliénation pour tout un peuple. Les gens remplis des péchés ne verront résolument pas Dieu, et ceux qui ne contribuent pas régulièrement dans les paniers des Eglises ont la nature du péché. L'évangile de la peur et de la soumission, dit donc.
Concernant le retour imminent et imprévisible du Christ, ont laisse croire les fidèles qu'il ne vaut aucune peine de vouloir économiser de l'argent pour une vie future (très incertaine) en banque ou en caisse privée. Jésus revient bientôt, alors es-tu prêt ? Plutôt que d'épargner pour un futur faites de Dieu votre Banque. Investissez en lui en apportant tout ce que vous avez dans les paniers des églises. Dans le contexte congolais, seule une telle soumission permet aux fidèles de décrocher une sorte de ticket vers la vie éternelle (synonyme du ciel ou encore du paradis). Il vaut mieux ramener tout ce que l'on a gagné de la vie à l'église (à son pasteur) pour embarquer abord du premier train de la vie éternelle. Cet évangile est très séduisant. Qui peut ne pas vouloir vivre éternellement ? Quoi qu'ils s'y mettent sans compromission on peut lire dans les regards des fidèles de ces églises-type une véritable frustration mêlée de peur du devenir. Un stress, parce qu'après avoir tout ramené à Dieu ces derniers ne savent ne pas se prendre en charge. Cette promesse biblique du Jésus qui revient bientôt est manipulée aux fins de générer un sentiment d'abandon dans les fidèles pour que ces derniers deviennent malléables et facile à dépouiller. Car, à celui qui n'a rien on dépouillera même le peu dont il dispose ? Ces pasteurs-type se veulent intimidants et sans compromission sur les taxes de dimes et des offrandes à percevoir des fidèles. Des nouvelles taxes ont aussi été introduites pour rançonner davantage les fidèles. Et, on organise aussi le dépôt de l'offrande aux enchères ? Invité à atteindre le service d'une église en août de cette année, j'étais bouleversé de constater qu'on procédait à la décompte des offrandes juste après leur collecte. Dans cette église, deux paniers étaient placés devant. Un écrit dessus "pour hommes" et un autre écrit dessus "pour femmes". Apres la décompte, le pasteur officient a annoncé les deux soldes. La solde des femmes excédait légèrement celle des hommes. Le pasteur titulaire prend ainsi la parole avec ton blagueur dit que les hommes ne doivent pas se laisser quand-même dominé par les femmes. Les hommes, très agités par cette tentative de diminution, sollicite à ce qu'on ouvre une seconde phase de collecte des offrandes, et la session va reprendre. C'est là, voyez-vous, une parmi les tactiques exploitées par ces églises-type pour rançonner jusque à l'os les fidèles. J'étais très inquiet. Je me suis vite dit que certains parmi ces fidèles manqueront certainement de quoi payer leur transport retour après le culte car dépouiller de tout. L'essentiel de l'évangile dans cette église était axée sur Jésus qui revient bientôt, et il va falloir déjà être en conformité avec Dieu. Payez vos dimes. Payez vos offrandes. Vous recevrez dix fois de Dieu tout ce que vous apportez à son église. Un véritable terrorisme religieux. C'est dans la perception de ces différentes taxes évangéliques que repose toute la rigueur pastorale. Dans certaines de ces églises-type, les pasteurs iront jusqu'à tenir un registre de solvabilité permettant de vérifier la ponctualité des uns et des autres conditions sine qua none pour une meilleure communion avec Dieu. Dieu, est-ce qu'on veut en faire un capitaliste ? On va même dans ces églises-type jusqu'à citer les noms des insolvables les mettant en garde contre la fureur de Dieu. Aller vers les paniers de dimes ou des offrandes régulièrement c'est aussi la garantie que son business ou encore son travail restera en forme sans quoi pasteur m'a dit tout ce que j'ai gagné de la vie pourra fondre en un clic comme sur une avalanche. L'évangile du Jésus revient bientôt est la base de toute la soumission et les fidèles préfèrent sacrifier la part réservée à l'épargne de leurs ménages pour être en conformité avec Dieu. Mais cependant, cet argent une fois perçu aussi malicieusement dans les églises ne concurrent pas au bien-être sociales des fidèles. L'argent est automatiquement dirigé dans des comptes bancaires privés au pays et à l'étranger. Cela sert à payer des maisons de luxe, et aussi à payer les vacances et les études pour les membres de familles dédits pasteurs. Moyen d'enrichissement tout à fait automatique, la stature sociale desdits pasteurs change sans qu'ils aient jamais eu à fournir aucun effort physique et intellectuel, et d'autres même sont sans avoir jamais appris aucune notion universitaire. Jean de La Fontaine conclut la célèbre fable le Corbeau et le renard en écrivant : tout flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute. Les fidèles de ces églises-type agressivement rançonnés, payeurs d'impôts, eux restent pauvres à jamais. Pauvre spirituellement et pauvre matériellement. Dans les églises, les conditions sociales des fidèles ne s'améliorent guère sauf celles de leurs pasteurs. Les fidèles que vous retrouverez aujourd'hui dans les églises seront entrain de reprendre les mêmes vêtements toutes les fois que vous y revenez dans les trois mois. Leurs enfants ne seront toujours pas entrain de fréquenter l'école sacrifiant l'avenir des leurs pour s'investir dans l'avenir des dépendants du pasteur. Même lorsqu'il est malade le fidèle n'a pas de quoi prendre des soins car ayant sacrifié toute la part d'épargne. Sa guérison ne viendra ni de l'est ni de l'ouest mais du ciel. Quant à ce fidèle, il n'a pas à faire des épargnes parce qu'il attend Jésus qui revient bientôt. Cet enrichissement en grande pompe de quelques citoyens, le fruit d'une torture morale et d'une tromperie, n'attire aucunement l'attention des autorités congolaises sur la nécessité de préserver des vies et d'aider leurs citoyens à avoir des ménages stable financièrement. Bien gouverner ce n'est pas l'art de ne prendre que des décisions qui plaises au peuple, mais c'est aussi l'art de prendre des mesures conservatoires et radicales qui, à première vue, peuvent se heurter à de l'opposition. Parce que le peuple finira, tôt ou tard, par comprendre que la décision aura concouru à son bien absolu. Gouverner, c'est aussi savoir forcer la volonté du peuple partout où son intérêt risque d'être compromis sans qu'il ne s'en rendre compte. C'est cela le rôle régalien d'un Etat qui s'assume et qui sait être le gardien du bien-être de son peuple. Au Congo, des paisibles citoyens s'essayent au quotidien dans des ventes ambulantes pour leur survie. Ils sont exposés à des taxes latérales et à la concurrence. Mais, faut-il accepter que ces derniers se fassent dépouiller par des gens qui eux gagnent leurs vies sans frais ? La nécessité de règlementation de ce secteur par l'Etat est impérieuse. Invité à atteindre un service dans une église en Juin dernier j'étais plié de surprises de constater que les paniers des offrandes étaient en verre. N'importe qui pouvait voir ce que chacun mettait dans le panier pendant que d'habitude nous savons que c'est un moment d'intimité avec Dieu. Que la main gauche ne sache pas ce que donne la main droite. N'est-ce pas là ce que recommande la Sainte Bible ? C'est le pasteur officient le culte qui avertit les fidèles en disant : "chers frères et sœurs, les doigts aussi ont des yeux. Faites très attention. Si vous choisissez de donner à votre Dieu ne lui remettait pas un billet léger. Notre Dieu n'est pas léger." Et là, la panique va embraser toute l'église. Moi particulièrement, je n'avais que 500 CDF, un peu moins de la moitié d'un dollars américain. Très embarrassé, l'instant devenait de plus en plus critique en moi. Mais, je m'aperçois aussi rapidement que je n'étais pas le seul à se retrouver face à cette situation car nombreux gens étaient aussi hésitant de se rendre vers le panier en verre, et peut-être par peur de se faire ridiculiser. Fort malheureux est de constater que les fidèles qui parviennent à comprendre cette oppression desdits pasteurs, et cela après qu'ils aient tourné sept fois leurs têtes, ils se font vite rattraper par ces pasteurs qui ont inventé plusieurs autres mécanismes de collecte d'impôts notamment la collecte à domicile des dimes et offrandes pour ceux qui résistent de venir à l'église ou qui ont d'autres occupations le jour du service. Réussir à s'échapper de l'hameçon d'un pasteur de ce type qu'on a eu l'énorme malheur de rencontrer peut prendre des années si pas toute une vie. Si la formule du Jésus qui revient bientôt ne marche pour dépouiller les fidèles de ce qui pouvait constituer leur épargne de ménages perdait son efficacité chez quelques brebis qui deviennent résistant au contact avec la vérité, dans ce cas-là, le pasteur-type brigue d'autres marches. Il se peut qu'il accuse ouvertement et sans évidences les membres de famille du fidèle de sorcellerie ou d'en vouloir à la vie de son fidèle (son client). Cette tactique fonctionne pour la plus part de cas parce qu'elle rapproche encore davantage le fidèle et l'aliène. On ne saurait dire que l'inégale répartition des revenues nationales est la seule cause de pauvreté dans les ménages congolais. L'emprise d'une race particulière des pasteurs en est une autre.
Le Grand Congo n'est pas pauvre, et ses habitants non plus. Prédisons déjà que ce que sera le défi du siècle dans ce pays c'est sera d'arriver à sortir son peuple de la prison spirituelle de la pensée dans laquelle elle se trouve et qui est censée s'enraciner davantage dans le futur pour lui doter d'une discipline financière axée sur l'épargne, la base de tout développement. Lorsque l'épargne de ménages rencontre l'axe d'Investissement privé, cette situation est qualifiée d'équilibre économique. Lorsque l'épargne de ménages excède l'axe d'Investissement privé, c'est la paupérisation de l'économie. Et, lorsque l'Investissement privé excède l'axe de l'épargne de ménages, c'est le temps de la prospérité économique et un tel pays n'ira pas solliciter des prêts extérieurs pour fonctionner. Au Congo, dans le contexte actuel, ni l'une ni l'autre hypothèse n'est faisable parce que l'épargne de ménages n'existe pas. La part qui devait aller à l'épargne de ménages est détournée par l'évangile du Jésus revient bientôt. Cette évangile telle qu'exploitée en RDC, si vous le retourner dans l'autre sens, cela voudrait dire que si Jésus revenait bientôt seuls les pasteurs resteront sur la terre ? Est-ce pourquoi dépouillent-ils les fidèles de tout ce dont ils disposent comme revenue pour se faire des économies ? Très absurde comme question et très absurde la réalité congolaise. L'épargne ne commence pas par dix milles des CDF. Si chacun de fidèles peut s'auto-éduquer et ne contribuer qu'une seule fois à l'église, ou encore décide de réduire de moitié sa contribution, car cet argent ne résout à rien si pas qu'il finit dans un compte privé, et donc si chacun de fidèle agit de cette manière chacun pourra ouvrir un compte épargne dans une banque sociale et s'il en fait un compte bloquer qu'il entretien régulièrement (chaque semaine comme ils le font déjà aussi bien avec l'église), étalée sur les cinq ans ou dix ans, cet épargne peut commencer un investissement minime ou de taille et transformer le social de tout un peuple. Dans la série des rencontres que j'ai eu à avoir avant de rédiger cet article, la ténacité d'un homme m'a beaucoup interpellé. Martin KABANGU, c'est un débrouillards qui s'auto-emploi. Il vit au taux du jour comme bon nombre des congolais. C'est un conducteur du célèbre pouce-pouce, un bicycle très populaire dans le pays. Son église offre quatre services de prières la semaine. Dans chacun de ces jours, Martin KABANGU, âgé d'une quarantaine d'années et père de cinq enfants, passe par son église, après une longue et périlleuse journée, il verse ce qu'il appelle "la part de Dieu", 2000 CDF (1.25 USD), mais ce montant varie, selon lui, ça peut atteindre jusqu'à 4000 CDF (2.5 USD) selon que Dieu l'a bénis cette journée. Partant sur la simple base de 2000 CDF, on se rend compte que Martin KABANGU contribue de 5$ chaque semaine dans son église. Ce montant vous le multiplier par quatre semaine pour en faire un mois vous fait 20$ et en douze mois 240$. Si Martin KABANGU décide de verser une seul fois la semaine dans son église sans toucher au montant de sa mise, il économise 180$ qui vont directement dans son compte épargne. Si Martin KABANGU décide de retirer cet argent en banque à la fin de la première année avec les intérêts cumulés, Martin KABANGU peut investir en ouvrant une cabine publique et employé une personne. Il poursuit alors avec son métier de pouce-pouceur. Mais entonnant que la compréhension de KABANGU de la prospérité économique est outre que celle-là. Pour lui, c'est un interdit que de toucher à l'argent du seigneur parce que son pasteur a dit. Il faut tout simplement apporter le tout dans l'église, et Dieu lui-même s'occupera de vous le repasser dix-fois. La manne tombera donc du ciel ? Cela m'a intrigué davantage dans cet homme dont la conscience est mise en veilleuse c'est qu'à ma question de savoir s'il avait des réserves suffisantes pour nourrir ses cinq beaux enfants en cas de pluie demain qui l'empêcherait de travailler il m'a du coup répliquer qu'au Congo les gens sont pauvres. Le pays est mal géré. Beaucoup de richesses mais le peuple est sans argent. Même si une telle revendication peut paraître légitime, elle est toute aussi révoltante parce qu'à la question de savoir s'il ne peut pas se ressaisir un peu et démarrer une épargne avec une partie de ce qu'il verse ponctuellement quatre fois la semaine à cette église il m'a laissé entendre que c'était une ligne rouge à ne pas franchir. L'argent du seigneur, s'exclame-t-il avec une mine d'impuissant. Les pasteurs sont les représentants de Dieu sur la terre, rajoute-il, ce dernier peut implorer la grâce comme le malheur sur vous si vous ne faites pas ce qu'il vous demande en passant par les écrits. Me sentant inquiet face aux propos de cet homme, je suis allé solliciter une audience auprès de son pasteur pour savoir ce qu'il fait de l'éducation financière de ses brebis. Je n'ai pas eu la chance de rencontrer cet homme-là parce qu'il n'a point accepté de me recevoir. A mon avis, c'est dans cet état d'abandon et d'insouciance que réside l'essentiel du sous-développement de la RDC. Le pays n'est pas pauvre et moins encore son peuple. Ce qui apparaît n'est qu'un mirage si le pays parvenait à arrêter la tromperie de masse et la prison de la pensée qui a enfermé dans le noir le peuple. Ces congolais qui n'ont pour guichet de dépôt d'argent que les paniers des églises ne bénéficient en retour d'aucun prêt de banques celles-ci ne connaissant pas non plus leur efficacité économique. Il est prévisible que si les ménages congolais se mettent à épargner les banques seront en mesure d'accorder des crédits à un taux voir-même inférieur. Les congolais pourront ainsi développer leur pays sans pour autant solliciter de l'aide extérieure comme nous l'avons dit en amont. Aujourd'hui, la seule alternative pour le grand Congo c'est d'arriver à éradiquer la malice du Jésus revient bientôt ce n'est pas la peine d'épargner de l'argent apportez le tout dans la maison du trésor. Rendre au peuple la part de revenues lui confisqué et détourné par des mégalomanes déguiser en pasteurs qui ne vendent rien d'autre que des illusions et des prophéties fabriquées. Parce que ceux-ci ont compris le goût pour le spectacle du miracle ils en ont fait une voie d'enrichissement. Beaucoup plus inquiétants, des témoignages renseignent que des particuliers, et voir-même quelques politiciens, seraient derrière le financement de ces églises-type et obtiennent en retour des dividendes sur les dimes et offrandes versées par les fidèles. Ces mêmes gens serraient aussi derrière les campagnes évangéliques somptueuses et onéreuses qu'organisent certains hommes de Dieu visant à attirer le plus de monde pour des recettes importantes dans lesquelles ils toucheront des dividendes. On assiste désormais au marketing des pasteurs selon qu'ils vendent tel miracle ou tel autre. Lorsqu'on y va chacun de ces miracles a un prix non à ne pas débattre. Ces faits nous place devant la pire escroquerie jamais réalisée dans l'histoire des religions. Peu des gens autodits hommes de Dieu disent la vérité à leurs fidèles. L'enseignement "Jésus revient bientôt" être devenue du terrorisme religieux pour le besoin de la cause. Selon que la Bible nous le rapporte, Jésus reviendra. Mais dans l'entretemps, Dieu ne milite pas pour le dépouillement de ménages. On comprend aussitôt que l'objectif derrière cette interprétation agressive de la Bible est de frayer la peur dans les têtes de fidèles et de les plonger dans une incertitude quant au destin qui les empêcherait d'épargner pour leur propre futures et celui de leurs familles. Les fidèles sont sciemment écartés de toutes les règles de la morale et du vivre. Les ménages sont en péril dans le pays. Le congolais d'aujourd'hui ne s'engage pas à tailler son futur. L'enseignement orienté essentiellement vers "Jésus qui revient bientôt" a entraîné la déresponsabilisation des masses à l'égard du lendemain. On fait des enfants sans planning de leurs vies futures parce que leur existence n'est pas certaine et ils ne vivront pas si longtemps que ça. Plus on s'avance plus l'existence se réduit au néant.
Est-ce que quelqu'un se lèvera jamais un bon matin pour rétablir l'ordre naturel des choses ? Ce la est faisable même si le chemin à parcourir sera long. L'essentiel, c'est savoir prendre la houe et de ne pas regarder en arrière. L'emprise mentale est si forte au Congo que quiconque tentera une révolution pensée sera dorénavant repoussé par les mêmes adeptes qu'il entend sauver par son action. Machiavel disait que le réformateur a pour ennemis tous ceux qui bénéficient encore de l'ancien ordre de chose et il ne reçoit qu'un appui tiède de ceux qui bénéficieront du nouveau système. Il faut oser l'impossible au Congo afin de délivrer le peuple. Seulement, ces pasteurs-type, conscients de l'insécurité dans laquelle ils prêtent, ils se sont déjà moulus en des lobbys et groupes de pression si tenaces que tout politicien qui n'échappera pas à se dire que ces pasteurs tiennent une parcelle d'influence sur ses potentiels électeurs craindrait de faire irruption afin d'éviter à sa carrière politique un arrêt cardiaque. Si le Congo a arraché son indépendance politique en 1960 de la Belgique, le combat qui profile à l'horizon sera axé sur l'affranchissement de son peuple de l'emprise mentale et physique des hommes de Dieu autoproclamé et en pleins expansion. | | |
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