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Même sans Ibra

Le Paris-Saint-Germain s'est imposé pour la première fois de la saison sans Zlatan Ibrahimovic. Ce qui remet en question une pseudo Ibra-dépendance.


Il est souvent inintéressent et même très injuste de réduire une rencontre sportive sur un unique fait de jeu et encore plus lorsqu'il s'agit de football et qu'on parle d'une décision arbitrale. Mais comment ne pas admettre que la décision prise par Anthony Gautier, l'arbitre de la rencontre, à la 27e minute de jeu bouleversa le déroulement de ce huitième de finale entre Paris et Marseille. Car en désignant le point de penalty, il envoyait directement les hommes de Carlo Ancelotti vers l'ouverture du score mais à onze contre onze, l'Olympique de Marseille aurait pu encore revenir et au pire, le match n'en aurait été que plus attrayant. Par contre, en donnant un carton rouge à Rod Fanni, Marseille se retrouvait réduit à dix et un retour était tout de suite bien plus compliqué surtout que Thiago Silva ne manqua pas l'occasion de marquer son deuxième but au Paris-Saint-Germain après avoir déjà mit le ballon au fond des filets au Parc des Princes contre le Dynamo Kiev (victoire 4-1) en Ligue des Champions. Il demanda d'ailleurs de tirer le penalty avec une petite idée derrière la tête "je me sens bien à Paris et j'ai envie que les supporters m'aiment donc comme je connais la rivalité historique entre nous et Marseille, je me suis dit que d'ouvrir le score serait une bonne idée".
Avec une équipe qui joue avec un joueur de moins pendant plus d'une heure, il est compliqué et surtout risqué de tenter une analyse de la rencontre. On serait alors tenter de regarder que la première demi-heure, quand les deux équipes jouaient encore à armes égales. On dirait que Paris a fait un excellent début de match, on dirait que le PSG a mit une pression énorme sur son adversaire dès la première minute. On pourrait dire aussi que l'équipe d'Elie Baup a bien réagi après un premier quart d'heure si difficile. Après l'expulsion de Fanni, Marseille ne baissa pas les bras pour autant mais seul Mathieu Valbuena se débattait pour crée le danger sur les cages de Nicolas Douchez sur une frappe enroulée qui failli bien tromper la vigilance du gardien remplaçant du PSG. Cela met tout de même en avant un problème majeur du côté olympien. Avec la blessure d'André-Pierre Gignac survenue lors du déplacement contre Troyes (défaite 1-0), l'attaque phocéenne n'arrive plus à trouver de solutions. La preuve, sans Valbuena, il n'y aurait eu aucun interêt à voir la suite du match car on aurait su que Loic Remy, à peine revenu de blessure et toujours à court de forme, André Ayew pas à son meilleur niveau et Morgan Amalfitano qui est très loin de l'époque où on militait pour sa selection en équipe de France, auraient été incapables de revenir au score.


Ménez enfin décisif

Au retour des vestiaires, c'est ce même Valbuena qui alluma les mèches, c'est lui qui donna de la voix pour harenguer ses coéquipiers et tout ça sans succès. Pire, sur une passe en profondeur somptueuse dans le dos de la défense marseillaise, Javier Pastore, alors très discret malgré des efforts indégnables, trouvait Jeremy Menez, très actif dans le secteur offensif du Paris-Saint-Germain, qui s'ammena le ballon parfaitement à l'aide d'une petite aile de pigeon avant de pulvériser les buts de Steve Mandanda. A partir de là, le terme de match serait tronqué car, après le deuxième but en début de seconde mi-temps, seul Paris eut la possession du cuir et seul Paris trouva des failles dans la défense adverse comme lorsque Menez crut rééditer le même but mais son petit ballon piqué fut stoppé par Abdallah, auteur d'un match très compliqué où il eut toutes les peines du monde à contenir les débordements de Jeremy Menez.
Cette victoire obtenue avec Zlatan Ibrahimovic dans les tribunes du Parc des Princes, Paris a prouvé qu'il n'était pas si dépendant de son géant suédois, du moins on peut dire que Paris se repose moins sur Ibrahimovic que Marseille sur André-Pierre Gignac, ce qui commençait d'ailleurs à agacer Carlo Ancelotti "faut arrêter de dire que PSG est dépendant d'Ibrahimovic. C'est vrai qu'il a marqué dix buts en championnat et qu'il est d'une aide extrêmement précieuse pour le groupe mais tout l'effectif est de qualité, et pas seulement Zlatan". Tellement bon effectif que le technicien italien a trouvé le moyen de faire entrer en jeu les deux bannis, Siaka Tiéné et Peguy Luyindula.
Le tirage au sort a déjà voulu un gros match pour les huitièmes de finale et il a continué de désigner des adversaires plutôt coriaces pour le PSG. Car les hommes de Carlo Ancelotti se déplaceront le dernier mardi de Novembre sur des terres stéphanoises pour le moins hostiles depuis le début de la saison en quête d'une demi-finale qui pourrait mener Ancelotti vers sa première finale avec le PSG
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L'auteur : Fruitier Manu
29 ans, Paris (France).
Publié le 17 novembre 2012
Modifié le 04 novembre 2012
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