| Les Verts réitèrent l'exploitUn peu plus de trois semaines après leur victoire 2-1 sur la pelouse du Parc des Princes, Saint-Etienne est parvenu à se qualifier pour les demis-finales de la Coupe de la Ligue en éliminant le Paris Saint Germain.Des équipes qui battront deux fois Paris dans la saison, il y en aura pas beaucoup. Rennes, lors de la phase retour du championnat, pourra le faire. Le FC Porto pourra également réaliser cette performance la semaine prochaine du côté d'Auteuil. Mais ce ne sont que des possibilités et non des faits. Car les stéphanois, quant à eux, l'ont déjà fait. Battre deux fois l'équipe française censée être la plus forte, et largement. Si nous voulions être quelque peu tatillon, on dirait que le vrai résultat de ce match est un nul et le score 0-0. Ce ne serait pas faux d'ailleurs mais tout le monde sait qu'une victoire en Coupe peut s'obtenir aux tirs au but. Il y a trois semaines, avant le match, Carlo Ancelotti avait déclaré "nous devons jouer avec le ballon, imposer notre jeu et affirmer notre domination". Au final, Saint-Etienne s'était contenté de bétonner derrière et avait inscrit deux buts grâce à un cadeau de Mamadou Sakho qui marquait contre son propre camp et à une passe mal assurée par Mathieu Bodmer qui permettait à Pierre Emerick Aubameyang de donner un avantage légèrement plus large. Un peu émoussé par le jeu très axé sur la contre-attaque des stéphanois, à l'orée de ce quart de finale de Coupe de la Ligue où il retrouvait les Verts, Carlo Ancelotti avait un peu changé de discours, peut-être car il s'était enfin rendu compte du réel jeu de son équipe "il faudra jouer sur ce qu'on sait faire de mieux, c'est à dire, partir de loin et jouer en contre". Seulement, Christophe Galtier n'est pas sourd donc il s'est adapté aux envies du technicien italien.
Donc, au lieu vouloir prendre sa part de la possession du ballon comme ils l'avaient fait au Parc des Princes, les stéphanois, dans leur antre de Geoffroy-Guichard, ont décidé de laisser la balle à leurs adversaires. Pendant la première demi-heure, Saint-Etienne jouait très bien sur les phases offensives. Les relances étaient bonnes et Romain Hamouma parvenait fréquemment à rentrer dans les trente derniers mètres sans pour autant créer un véritable danger sur les cages de Nicolas Douchez. La seule occasion que les stéphanois se procureront dans ces quarante-cinq premières minutes, c'est sur un corner qu'elle est venue, corner qui trouvait la tête d'Aubameyang qui tombait sur un Nicolas Douchez en quête de temps de jeu. Ensuite, tout au long du match, Saint-Etienne s'est éteint petit à petit laissant au PSG les chances d'emporter la rencontre.
Paris pas récompensé
Il y a trois semaines, Paris avait mal joué et on pensait, en regardant le premier quart d'heure de jeu, qu'on reverrait toujours la même chose mais il faudrait être aveugle pour ne pas concéder que Paris a dominer tout le match. Grâce à une mauvaise relance dans l'axe de Mustapha Bayal Saal, Zlatan Ibrahimovic se trouvait devant Stéphane Ruffier mais comme souvent dans cette position, il voulut croiser sa frappe que le portier international repoussait. Ce dernier sera même l'homme du match car, surtout en seconde période et lors des prolongations, il sauvera de nombreuses fois les siens sur différents assauts d'Ibrahimovic, Lavezzi ou Ménez. Il fallait alors jouer les tirs au but. Et le premier a échouer fut le troisième tireur parisien, Thiago Silva. Ensuite, Nicolas Douchez ne parviendra jamais à remettre son équipe dans la voie de la qualification.
Il y a quatre jours, Paris avait atomisé Troyes 4-0 sans faire grand chose et là, il s'est incliné en donnant enfin une image séduisante. Ce que Mamadou Sakho, de retour dans la charnière centrale aux côtés de Thiago Silva, avait du mal à comprendre "on a eu du mal au début mais on s'est bien repris par la suite. On a mieux joué que ces derniers matches mais au final, on perd le match. Je suis déçu que ça n'ait pas payé". Une défaite qui sonne le premier echec de cette saison car, quoi que l'on puisse en dire, la Coupe de la Ligue était sur la liste des Qataris en quête d'un premier titre avec le club de la capitale. On le ressentait dans le discours de Carlo Ancelotti "perdre aux tirs au but, c'est toujours rageant. Surtout qu'on a dominé le match. Saint-Etienne voulait qu'on ait le ballon et on l'a plutôt bien utilisé seulement, ils ont un grand gardien qui leur a permis d'aller jusqu'aux penaltys. On aurait pu jouer une demi-finale de Coupe mais il va falloir se remettre vite car on a des matches importants ces prochains jours". En effet, Paris perdra forcément, ce soir, sa place sur le trône de la L1 après le match en retard entre les olympiques, mais il devra assurer une bonne performance en allant à Evian pour garder l'espoir de passer les fêtes de fin d'année avec le titre honorifique de champion d'Automne. Paris aura également, Mardi prochain, la chance de finir premier de son groupe s'il battait Porto.
De son côté, Christophe Galtier ne manque pas de satisfaction et de plus, il semble avoir la réussite avec lui. Vendredi, il voyait les siens caracollés en tête du championnat après la victoire contre Valenciennes même s'il l'a perdu le lendemain au profit du Paris Saint Germain. De plus, il n'est plus qu'à un match d'une finale au Stade de France... | | |
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