| Les salaires dans le footballLes salaires dans le football sont-ils trop élevés, "pornographiques" comme le dénonce Joseph Blatter, le président de la FIFA ?Plusieurs raisons expliquent ce choix. La première est qu'étant un grand amateur de football, je m'intéresse beaucoup à la question des salaires dans ce sport. La seconde est que ce sujet reste assez "tabou", on en parle avec assez peu de précisions, en général le sujet n'est discuté que de manière évasive. Par ailleurs, il est également arrivé qu'au cours d'une lecture sur le sujet, je tombe sur une expression qui a retenu toute mon attention et qui m'a fait énormément réfléchir et sur laquelle je vais construire et développer ma réflexion ainsi que mon argumentation. Cette expression, prononcée par Joseph Blatter (président de la Fédération Internationale de Football Association, dite "FIFA") à l'automne 2005 est la suivante :
"Trop souvent, la fortune (de certains clubs) provient d'individus qui n'ont pas ou peu montré par le passé d'intérêt pour le football et qui l'utilisent pour mener à bien d'autres plans. Ils l'inondent de sommes d'argent pornographiques. Des joueurs mal élevés, ayant un langage ordurier, gagnent déjà des sommes énormes... C'est simplement insensé qu'un joueur gagne de 6 à 8 millions de livres (8,7 à 11,6 millions d'euros par an)." (j'ai souligné le segment qui m'intéresse ici)
Tout d'abord, je vais tenter d'éclaircir ce qu'a voulu dire monsieur Blatter par "pornographique". En effet, l'association de mots est surprenante car le terme "pornographique" est ici utilisé dans un sens pour le moins très inhabituel, et paraît assez loin de son sens commun (car on parle en général d'images, de vidéos, de films pornographiques, ... Et non de salaires). Dans le contexte de sa déclaration, monsieur Blatter a voulu exprimer le fait que certains salaires sont trop élevés, exagérés, comparés à ce que perçoivent la majorité des autres personnes. La signification à donner ici à ce terme est que ces salaires ne devraient pas être si élevés qu'ils le sont et une expression à la fois surprenante, choquante mais qui prend aussi tout son sens quand on y réfléchit est ici employée afin d'exprimer combien cette situation ne devrait pas être telle qu'elle est, selon la personne qui a employé cette expression.
En employant une image forte, il a voulu dénoncer les effets néfastes et destructeurs de la place grandissante de l'argent dans le football. En effet, de nos jours, il est quasiment impossible de dissocier football et argent, les deux étant intimement liés et indissociables l'un de l'autre, et ceci à un taux encore plus fort dans les clubs professionnels. Pour preuve, les sommes astronomiques misent en jeu dans ce sport en sont le reflet : le transfert d'un joueur "normal" (c'est-à-dire moyen) d'un club A vers un club B se compte en millions d'euros, les sponsors versent des sommes énormes au club pour être affichés en tant que publicité sur les maillots des joueurs, et les droits de toutes sortes (droits de rediffusion TV, ...) atteignent des sommets, constituant même la principale source de revenus des clubs. Les questions se posent donc ici sont donc les suivantes : pourquoi engager de telles sommes dans ce sport et quelle est la réalité des salaires des joueurs de football ? (sont-ils réellement exagérés ou n'est-ce que partiellement exact ?). C'est pourquoi, afin d'essayer de répondre à ces questions, je vais tenter de montrer les aspects qui font que la rémunération des footballeurs peut être considérée comme excessive, puis je vais m'attacher à nuancer ce propos en explorant les aspects qui permettent de relativiser cette idée. Ce dossier comportera donc deux parties, la première partant donc de l'idée que les salaires SONT "pornographiques", et la seconde testant la véracité de cette assertion qui se pose comme une évidence, puis je terminerai par une petite conclusion mettant en rapport les deux aspects développés.
Les salaires dans le football sont "pornographiques", c'est-à-dire trop élevés, exagérés
Il est clair qu'en voyant les sommes que touchent les footballeurs en guise de salaires, on peut se dire que celles-ci sont trop élevées, en voici des exemples : pour la saison 2005/2006, le footballeur le mieux payé au monde a été le brésilien Ronaldinho (FC Barcelone) qui a touché au total 24 millions d'€, suivi de l'anglais David Beckham, qui évolue au Real Madrid, avec 17 millions d'€, puis arrivent ensuite le français Thierry Henry (Arsenal) avec 15,7 millions d'€, l'allemand Michael Ballack (Chelsea)
avec 15,3 millions d'€ et le brésilien Ronaldo (Real Madrid/Milan AC) avec 15,2 millions d'€. En ce qui concerne les entraîneurs, le portugais José Mourinho (Chelsea) est le mieux payé avec 10 millions d'€ annuels, suivi de l'écossais Alex Ferguson (Manchester United) avec 6,1 millions d'€, puis viennent ensuite l'italien Fabio Capello (Real Madrid) avec 5,8 millions d'€, le suédois Sven-Göran Eriksson (ex-Angleterre) avec 5,2 millions d'€ et enfin le hollandais Guus Hiddink (Russie) qui perçoit quant à lui 5 millions par an. Enfin, voici le top 5 des joueurs de Ligue 1 les mieux payés : Djibril Cissé (Marseille) arrive en tête avec 4,8 millions d'€, suivi du portugais Pedro Miguel Pauleta (Paris-SG) avec 4,6 millions d'€, du brésilien Juninho (Lyon) avec 4,55 millions d'€, de Sidney Govou (Lyon) avec 4,5 millions d'€ et de Sylvain Wiltord (Lyon) avec 4,45 millions d'€. Il est donc à se demander pourquoi un footballeur perçoit en un an une somme qu'un ouvrier ne pourra quasiment jamais percevoir durant toute une vie de labeur. Il paraît en effet anormal qu'un footballeur qui perçoit des milliers voire des millions d'€ par an gagne bien plus qu'un ouvrier qui gagnera de 1000 à 1500 € par mois pendant toute sa vie alors que la pénibilité du travail n'a rien à voir : en effet, un ouvrier ne cesse de travailler tandis qu'un footballeur ne joue que 40 à 50 matchs par an. Par ailleurs, comparé à d'autres sports professionnels, le football rémunère plus ses joueurs puisqu'un footballeur moyen de Ligue 1 touchera 35 953 € net mensuels, se constituant un patrimoine de fin de carrière de 1 900 000 €, là où un basketteur moyen de Pro A percevra 6 350 € net mensuels (patrimoine de fin de carrière = 330 000 €), un rugbyman moyen du Top 14 recevra 6 913 € net mensuels pour un patrimoine de fin de carrière atteignant 320 000 €, et enfin un handballeur moyen de D1 ne recevra quant à lui que 2 341 € net mensuels, se constituant un patrimoine de fin de carrière qui atteindra 83 000 €. Il est donc évident, à la vue de ces chiffres, qu'il existe une grosse disparité entre les sports professionnels eux-mêmes, ceci étant dû au fait que le football attire plus de spectateurs que les autres sports cités ci-dessus, et les sponsors préfèrent donc investir des grosses sommes dans un sport à fort engouement plutôt que dans un sport qui ne leur ramènera, en échange, que très peu de recettes en contrepartie. Engouement dont tire majoritairement profit la télévision puisque la chaîne privée Canal + n'a pas hésitée à débourser plus de 600 millions d'€ par an pendant trois ans (soit 1,8 milliard d'euro au total) afin d'acquérir l'exclusivité de la diffusion du foot en France jusqu'en 2008. Ces recettes, versées à la Ligue de Football Professionnel (LFP), sont majoritairement reversées directement aux clubs de Ligue 1 puisque les 20 clubs de l'élite se répartiront cette année plus de 477,5 des 600 millions d'€ versés par Canal +, soit près de 80 % de la somme totale. Ces recettes permettent donc aux clubs de pouvoir mieux payer leurs joueurs, car la perception des droits télé représente plus de la moitié du budget annuel des clubs de Ligue 1. Cela crée donc un cercle vicieux difficile à rompre pour les sports moins médiatisés car, ceux-ci étant moins populaires que le football, les chaînes de télévision et les sponsors s'y intéressent moins, et donc ne médiatisent pas ces sports, ce qui fait que les investissements dans ces sports ne grandissent jamais, et les salaires ne peuvent donc pas être plus élevés, par conséquent.
Enfin, une série de mesures a permis aux salaires des footballeurs d'être plus élevés encore en ce qui concerne la situation en France :
-la loi Lamour de 2004 qui instaura un droit à l'image collectif, permettant ainsi aux clubs d'économiser les charges sociales sur environ un tiers des salaires (ainsi, pour un salaire de 1,2 million d'euro bruts par an : 106 000 euro sont économisés en charges patronales et 43 000 euro en charges salariales).
-la baisse de l'impôt sur le revenu (de 48,04 à 40%) pour les salariés gagnant plus de 100 000 euro par an, permettant à un footballeur qui gagne 1,2 million d'euro par an
d'économiser 79 000 euro, le montant de ses impôts passant de 481 000 euro d'impôt sur le revenu en 2005 à 402 000 euro en 2006.
-et enfin l'augmentation des droits télévisés du championnat de France dont j'ai parlé plus haut, et qui a permis une augmentation de 40 % des salaires en deux ans, augmentation qui a été financée par cette augmentation des droits TV.
Voyons maintenant les aspects qui pourraient atténuer l'idée que les salaires dans le football sont trop élevés.
Les salaires dans le football ne sont pas (toujours) exagérés
Il faut tout d'abord prendre en compte le fait qu'une carrière dans le football dure assez peu longtemps en effet, il est extrêmement rare qu'un footballeur professionnel ait une carrière qui dure plus de 15 ans, et, en tout cas, elle n'excède jamais 20 ans. L'exemple de l'anglais David Seaman, ex-gardien de but de Arsenal et de Manchester City, qui a pris sa retraite à l'âge de 40 ans, reste une exception. En effet, la majorité des joueurs choisissent de prendre leur retraite entre 34 et 36 ans, rarement plus tard. Avec une carrière qui commence généralement vers l'âge de 20 ans (avant, le joueur n'ayant pas de contrat professionnel mais un contrat d'aspirant ou d'espoir, beaucoup moins intéressant financièrement), cela nous fait donc bien entre 15 et 20 années de salaire, celui-ci ayant tendance à baisser dès que le joueur dépasse la trentaine.
D'autre part, il est à noter, comme on a pu le remarquer plus haut, que les salaires sont très inégaux d'un pays à l'autre, ainsi que d'un footballeur à l'autre : là où Thierry Henry, qui évolue dans le championnat anglais, touche plus de 15 millions d'€ par an, son homologue français de l'Olympique de Marseille Djibril Cissé ne touche "que" 4,8 millions d'€, ce qui montre que certains championnats européens sont bien plus attrayant et intéressant financièrement que d'autres. En fait, seuls certains grands clubs européens tels que le Real Madrid, la Juventus ou Barcelone sont capables d'offrir de très hauts salaires.
Il faut également prendre en compte la différence assez nette qui existe entre salaire brut et salaire net d'un footballeur : pour un footballeur affichant un salaire brut de 100 000 € mensuels, le salaire net après impôt sera de 59 650 euro au Royaume-Uni, pour 55 700 euro pour un joueur évoluant en France, 55 600 en Espagne, 55 450 euro en Allemagne et 48 800 euro en Italie. Cependant, pour un tel salaire, les charges patronales restent nettement plus élevées en France qu'au Royaume-Uni, en Espagne ou en Allemagne.
En outre, le salaire moyen d'un joueur de Ligue 1 est de 24 200 € net par mois, mais de grandes disparités sont cependant à noter : à l'inverse de Djibril Cissé, on trouve des joueurs qui perçoivent somme toute assez peu : ainsi les Bordelais Pierre Ducasse et Florian Marange ne touchaient, à fin 2005, qu'entre 5 000 et 10 000 euro brut par mois, tandis que leurs compatriotes Jean-Claude Darcheville et Denilson touchaient, à la même époque, plus de 180 000 euro par mois. Tous ne sont donc pas égaux et cette idée est également renforcée lorsque l'on compare les salaires des entraîneurs : à la différence de José Mourinho, l'entraîneur des Girondins de Bordeaux, Ricardo, ne perçoit quant à lui qu'entre 20 000 et 30 000 euro par mois.
D'autre part, une fois leur carrière terminée, seule une partie des joueurs arrivent à se reconvertir en tant qu'entraîneurs, entraîneurs-adjoints, entraîneurs des gardiens, etc ... Tous n'arrivent donc pas à se reconvertir afin de continuer à gagner un salaire
assez élevé ce qui semble donc relativiser le fait qu'un salaire qui semble énorme de premier abord, permettre en fait de constituer une rente lorsque le joueur sera à la retraite.
Un autre aspect mérite également d'être pris en compte : le fait que sur le salaire perçu par un footballeur, une partie de celui-ci provient de recettes de contrats publicitaires : de cette manière, seuls 8,5 des 24 millions d'€ perçus par le brésilien Ronaldinho proviennent directement de sa rémunération en tant que joueur de football au FC Barcelone, les deux tiers restant étant le résultat de ses nombreux contrats publicitaires (avec Nike, Pepsi, Danone, Siemens, Hyundai, Electronic Art, ...). Mais de ces juteux contrats contrats publicitaires, seuls les footballeurs les plus connus et reconnus peuvent tirer profit : cela ne concerne qu'une petite partie des footballeurs, la majorité de ceux-ci n'ayant pas de contrats publicitaires du tout (comme c'est le cas pour beaucoup de joueurs de Ligue 1 en France notamment). Et même lorsque les les stars du ballon rond ont réussi à décrocher des contrats publicitaires, les footballeurs ne sont pas forcément les sportifs les plus "porteurs" et donc les mieux payés.
En 2005, le sportif le mieux payé au monde était le golfeur américain Tiger Woods avec un salaire annuel de 69,5 millions d'euro (recettes sponsors comprises, avec des sponsors tels que American express, EA Sports, Nike, Tag Heuer). Il est suivi du pilote allemand de formule 1 Michael Schumacher avec 65,2 millions d'euro de recettes (contrats avec Marlboro, Shell, Good year, ...) puis vient ensuite le tennisman américain André Agassi qui empocha 36,7 millions d'euro (sponsors : Adidas, Head).
Ce n'est qu'à la 7ème place de ce classement que l'on trouve le premier footballeur qui n'est autre que l'anglais David Beckham avec 24,1 millions d'euro de salaire annuel (sponsors : Vodafone, Adidas, Diesel, Gillette) et le premier sportif français, Zinédine Zidane, n'est que 40ème de ce classement avec 14,6 millions d'euro (sponsors : Adidas, Danone, Orange, Ford, Canal +). On note donc une grosse inégalité en ce qui concerne les contrats publicitaires qui, même lorsqu'ils sont accordés à certains footballeurs, ne sont pas forcément les plus rémunérés.
Cependant, opter pour une carrière de footballeur ne garantit pas de pouvoir gagner un salaire mensuel très élevé : un joueur moyen qui évoluera quasiment durant toute sa carrière dans un ou des club (s) de deuxième division va lui toucher un salaire beaucoup moins intéressant puisqu'il touchera environ de 2 000 à 5 000 euro pour les mieux lotis, ce qui fait qu'en fin de carrière, ce joueur ne disposera pas d'un patrimoine de fin de carrière, ou, si c'est le cas, celui-ci sera très petit.
Enfin, dernier point que je voudrais aborder dans cette partie, le chômage dans le football. Il existe des joueurs qui, à un certain moment de leur carrière, ne trouvent pas ou plus de club dans lequel ils pourraient évoluer. Et signer un contrat avec un club n'est pas, en soi, une garantie de pouvoir évoluer durant toute une carrière dans le milieu du football car il suffit qu'un joueur se blesse assez gravement au début de son contrat et qu'il n'ait pas eu le temps de faire ses preuves dans son club, si celui-ci décide de ne pas reconduire son contrat, le joueur aura bien des difficultés à retrouver un nouveau club, difficultés qui ne seront qu'accrues si le joueur est déjà un peu âgé (trente ans ou plus). Ainsi, pour diverses raisons, de nombreux footballeurs (ayant souvent évolué au haut niveau) se retrouvent sans club et ne peuvent donc pas poursuivre leur carrière. L'Union Nationale des Footballeurs Professionnels (UNFP) en dénombre environ 70, tout en sachant que ce nombre ne reflète pas la réalité car certains joueurs évoluent dans des clubs amateurs, mais se gardent la possibilité d'intégrer un club professionnel, et ces joueurs ne sont pas comptés par l'UNFP.
Voici quelques exemples : Emmanuel PETIT (ancien champion du monde, qui a mis fin à sa carrière en janvier 2005 faute de club), Patrice LOKO (qui a lui aussi mis fin à sa carrière en 2004), le jeune Lesly MALOUDA (23 ans, formé au RC Lens et frère de Florent Malouda), Bernard DIOMEDE (champion du monde 1998) ou encore Patrick BENEFORTI (25 ans, ancien joueur de Ligue 1 et Ligue 2) ont tous comme point commun d'avoir été ou d'être sans club.
Conclusion
Même si les salaires dans le football peuvent être considérés comme exorbitants car ceux-ci se comptent en milliers voire en millions d'euro par an, cette impression est à nuancer par le fait qu'il y a une grande différence de salaires d'un pays à l'autre, d'un club à l'autre même d'un joueur à l'autre au sein d'un même club, et que l'imposition pour ces personnes est assez élevée (40% du salaire brut). La durée d'une carrière étant en général assez courte (15 à 20 an dans le meilleurs des cas), cette impression s'atténue encore plus d'autant qu'il existe aussi un risque de se retrouver sans club et donc de ne pouvoir continuer sa carrière. Les salaires exorbitants qu'a voulu dénoncer ici Joseph BLATTER constituent ici une petite partie des joueurs de football, et ces joueurs restent quand même assez loin de gagner des sommes encore plus énormes gagnées par leur compères d'autres sports (tels que M. Schumacher, T. Woods, A. Agassi, ...).
Ce qui est en fait choquant est plus les sommes perçues par les sportifs en général (car ce n'est pas une spécialité du football) grâce à leurs contrats publicitaires qui peuvent représenter la majeure partie de leurs revenus annuels que le salaire qu'ils touchent en pratiquant leur métier. | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (9) | | Re: les salaires dans le football Posté par popito le 06/10/2009 01:36:12 | Voici le classement des salaires des "stars" de la Ligue 1 pour cette saison 2009/2010:
- Lisandro Lopez : 425 000 € bruts
- Gourcuff : 310 000 €
- Lucho Gonzales : 300 000 €
- Heinze / Makelele : 270 000 €
Bien sûr on parle ici de salaires mensuels.
Après, le salaire moyen s'établit a 34000€ environ, loin des 80.000€ en Angleterre ou des 85.000€ d'Espagne.
Modifié le 06/10/2009 01:36:59 | | Re: Les salaires dans le football Posté par grocake le 22/01/2009 16:41:48 | tem76 : ça ne veut pas dire qu'ils doivent être surpayés! Je ne vois pas le rapport qu'il existe entre faire des concessions et gagner beaucoup d'argent. Si on choisit une filière plutôt qu'une autre et qu'elle demande des abnégations, ça ne requiert pas forcément en retour d'avoir autant de sou. Sinon, les curés seraient les plus riches... | | Re: Les salaires dans le football Posté par tem76 le 27/08/2008 14:19:54 | Ce que dit grocake doit être nuancé. Soit, il demande que nous ne consommions plus afin de ne pas payer des joueurs "dégénérés" (quoique j'aimerais être aussi dégénéré qu'eux), mais alors, soyons cohérents et ne regardons plus la télé pour voir chanter des pseudo-artistes sans talent, ou pour voir des émissions abrutissantes nous montrant ce qu'est la lie de notre société. Il faut savoir aussi qu'un footballeur (et un sportif de haut niveau en général) avant de l'être, il a passé sa jeunesse à faire des sacrifices (pas de sortie, pas de McDo, régime et hygiène de vie drastique) et de travail. Un centre de formation n'a jamais été une colonie. Alors soit, ce ne sont pas tous des lumières (et de toutes façons, on ne leur demande pas de l'être), mais je ne pense pas, qu'en moyenne, ils sont plus bêtes que ceux qui débarquent dans les universités avec leurs bacs en poche. Et relativisons en notant que les clubs formateurs ont au moins eu l'intelligence de former les jeunes afin que nombre d'entre eux qui ne seront pas footballeur professionnel puissent s'intégrer dans notre société et trouver un emploi (et parfois même mieux que notre éducation nationnale). | | Re: Les salaires dans le football Posté par chandlermbiing le 06/02/2008 23:10:06 | popito, bravo bon article, j'ai appris des trucs... | | Re: Les salaires dans le football Posté par popito le 04/02/2008 23:37:55 | bref, quoi qu'il en soit, ça fait à peine 6 mois qu'il est à Rennes, alors bon quand même ton premier message était pour le moins étrange: je ne "t'agresse" pas, je répond sur le même ton que ton message c'est tout. | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (9) |
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