| Les bourses ZellidjaTu as entre 16 et 20 ans et envie d'aventure ? Les bourses de voyage Zellidja sont faites pour toi ! Cet été, je suis partie un mois au Népal, seule, avec mon sac à dos. Dès la sortie de l'aéroport, c'est un tourbillon de couleurs, d'odeurs, de sons plus ou moins étranges et barbares. Un mois de pur bonheur commence (bon, ok, presque tous les jours).
Financièrement, penser à un tel voyage, c'était compliqué. J'ai pu partir grâce à l'association Zellidja, qui m'a attribuée une bourse.
Qu'est-ce que la fondation Zellidja ?
"Donner aux jeunes le moyen de compléter leurs études par des connaissances qu'ils n'ont pas acquises dans les établissements scolaires et n'acquerront pas davantage dans les grandes écoles ou en faculté"
Jean Walter - Fondateur des bourses Zellidja
La Fondation Zellidja attribue des bourses de voyage (allant jusqu'à 900 euros) pour permettre à des jeunes de 16 à 20 ans d'effectuer seuls un voyage d'étude sur le sujet de leur choix, dans le pays de leur choix. Seules quelques conditions sont à respecter :
- Avoir au moins 16 ans et au plus 20 ans le mois du premier voyage
- Accepter de se présenter à un oral en France
- Partir seul (e) pour une durée minimale d'un mois
- Présenter un dossier de 8 à 10 pages exposant son projet de voyage et d'étude
- S'inscrire en ligne et y télécharger son projet de voyage avant le 31 janvier
La préparation
Pour obtenir une bourse Zellidja, il y a donc quelques étapes à respecter.
D'abord, choisir le pays où tu veux te rendre : en France, en Europe, et un peu partout sur les cinq continents. A part la Corée du Nord (presque) tout est possible !
Ensuite, choisir un thème qui servira de fil conducteur à ton voyage. Quelques exemples ? Le jazz à la Nouvelle Orléans, les tendances vestimentaires japonaises, voyage avec une vache en France, les autochtones canadiens, le sens de l'harmonie chez le peuple Mentawai... Là encore, pas de limite !
Enfin, préparer un dossier, qu'il faut ensuite déposer sur le site de l'association. D'abord, il faut déterminer le montant que tu veux demander à l'association (jusqu'à 900 euros). Pour compléter la bourse, les solutions sont multiples : une subvention de la mairie ou d'une autre institution, des petits boulots, des ventes de gâteaux (si, si)...
Dans le dossier, il faut en gros dire :
- Qui tu es et pourquoi tu veux partir seul
- Le ou les pays dans lesquels tu veux aller, et pourquoi
- Le sujet que tu as choisi
- Un petit itinéraire, avec un joli plan si possible (il ne te lie pas jusqu'à la mort, tu peux choisir de le modifier au gré des rencontres pendant ton voyage)
- Les contacts que tu as sur place (pas besoin d'en avoir trois millions, mais les contacts t'aident vraiment... Pour les trouver, utiliser couchsurfing, des associations en rapport avec ton thème, le cousin du copain de ton oncle...)
- Les dates prévisionnelles de ton voyages
- Un budget prévisionnel, avec les dépenses estimées pour le logement, la nourriture, les transports, les vaccins... (pour montrer que tu vas pas dépenser la bourse en hôtels de luxe et plages de sable fin).
Une fois ce travail fastidieux mais exaltant, tu charge le dossier sur le site le l'association (<lien:http://www.zellidja.fr>) avant le 31 janvier de chaque année.
Après ton voyage, tu devras remettre trois documents à l'association : un carnet de route, qui est une sorte de journal intime au cours de ton voyage, un rapport d'étude sur le sujet que tu auras choisi, et un carnet de compte pour justifier tes dépenses.
Mais pourquoi partir seul (e) !?
Partir seul peut paraître effrayant, mais pour rassurer les plus circonspects, j'ai rencontré des filles de 17 ans parties dans l'Amazonie ou au fin fond des plaines de Sibérie.
On se rend très vite compte que voyager seul ne veut pas dire être seul. Ne pas partir avec des amis te force à rencontrer des gens, leur parler, à partager leur quotidien. Le fait d'avoir un thème de voyage permet de sortir du cadre touristique et d'avoir un prétexte pour aborder les gens.
Mon p'tit voyage zellidja
Je n'étais jamais partie seule avant de connaître les bourses, et j'ai du lutter contre les inquiétudes parentales (tu vas mourir !), l'incompréhension de certains amis (viens, on part à
Center park plutôt), ect...
Je suis partie au Népal étudier la culture des réfugiés tibétains. J'avais préparé un minimum les détails pratiques (un point de chute à l'arrivée, quelques contacts), puis je me suis laissé guider par les rencontres. Pour le reste, il y avait le routard ou le lonely planet.
C'est une des plus belles expériences que j'ai pu vivre, et elle a continué bien après mon retour. Je suis toujours en contact avec mes amis là-bas, j'ai gagné de l'assurance, et des fourmis dans les jambes qui ne me lâchent plus !
Un voyage Zellidja, ça vous change la vie ! | | |
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