| Le Bayern donne la fessée aux GunnersAvant même le match retour qui aura lieu dans trois semaines à l'Allianz Arena, le Bayern Munich, grâce à une victoire 3-1 sur Arsenal, est presque d'ors et déjà qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions pendant que le club d'Arsène Wenger continue de décevoir.Cette semaine a sans doute été l'une des plus compliquées de la carrière d'Arsène Wenger, du moins depuis son arrivée du côté de Londres. Une semaine qui avait commencé samedi par une défaite à Blackburn (0-1) qui éliminait Arsenal de la Cup, compétition qui faisait office d'objectif majeur d'Arsène Wenger pour cette fin de saison. Une semaine qui se poursuivit dans son caractère négatif hier soir sur la pelouse de l'Emirates Stadium. Trop loin pour revenir dans la course au titre de champion d'Angleterre, éliminé en Coupe de la Ligue et en Cup par deux clubs de seconde zone, Arsenal voyait son unique espoir de vivre une bonne fin de saison en restant le plus longtemps en lice en Coupe d'Europe. Malheureusement pour les Gunners, cet espoir n'a pas duré plus de quelques jours, voire quelques heures, le temps que les bavarois leur remettent les idées en place. C'est vrai qu'après la démonstration qu'ont réalisé les visiteurs pendant quatre-vingts-dix minutes, Arsène Wenger a sûrement dù se demander pourquoi et avant tout comment il avait pu penser que son équipe serait capable de faire vaciller le roc que constitue le Bayern Munich made in 2013, le Bayern Munich qui écrase la Bundesliga au classement et dans le jeu. Car avec trois buts inscrits à l'exterieur contre un seul encaissé, les hommes de Jupp Heynckes sont en excellente position pour passer au tour suivant.
Arsenal n'aura pas fait le poids bien longtemps. Voulant une équipe pleine de fraîcheur et pétillante, Arsène Wenger opta pour aligner en même temps Santi Cazorla, Mikel Arteta, Aaron Ramsey et Théo Walcott seul en pointe. Pendant les premières minutes, on crut vraiment qu'Arsenal allait pouvoir bouger son adversaire. Les londonniens monopolisaient le cuir et sur deux bons décallages, Lukas Podolski et Mikel Arteta auraient bien pu faire basculer le match. Mais Manuel Neuer s'ennuyait et ne pouvait qu'admirer l'excellent bloc défensif munichois qui forçait Arsenal à jouer dans la latéralité plutôt qu'autre chose. Arsenal tenait le ballon, enchaînait les passes mais rien de bien intéressent se produisait. Le Bayern, lui, ne mettait pas longtemps à montrer qui était le patron et sur un centre de Thomas Muller, étrangement laissé libre par Thomas Vermaelen, Toni Kroos reprenait parfaitement le ballon et trompait Sczeszny qui ne faisait pas office de portier impénétrable. Une action qui mettait en re, ief tous les errements défensifs dont sont victimes les londonniens depuis quelques semaines. Thomas Vermaelen inexistant face à Müller, Per Mertesacker trop en retard sur Toni Kroos et une paire de milieux défensifs composée de Mikel Arteta et Aaron Ramsey qui pensait plus au but de Neuer plutôt que d'aider en défense.
Une défense trop fébrile
Comme si cet avantage d'un but au bout de sept minutes ne suffisait pas au bonheur des vices champions d'Europe en 2010 et 2012, les bavarois poussaient dans les minutes qui suivirent pour mettre un terme aux derniers espoirs de l'adversaire qui posait déjà un genou à terre. N'y arrivant pas dans le jeu, il fallait un corner frappé par ce même Toni Kroos qui tombait sur Daniel Van Buyten qui assénait un coup de boule que le gardien polonais ne stoppait pas et que Thomas Müller remettait dans les cages pour faire sauter de joie Jupp Heynckes, heureux comme un gamin un matin de Noël parce qu'il menait par deux buts sur Arsenal. Il était alors facile de constater les différences entre les deux équipes. La première, Arsenal, se montrait stérile offensivement, ne devait son salut que par des individualités et d'une trop grande fébrilité défensive dont seul Laurent Koscielny dégageait une certaine solidité. En face, c'était le contraire. Un jeu incisif et efficace tourné vers l'avant mais une équipe qui sait composer un vrai bloc défensif qui empêcha toute tentative londonienne pendant la plus grande partie du match.
Manuel Neuer n'avait tellement rien à faire tant sa surface de réparation était protégée que sur un corner de Théo Walcott, une reprise de la tête de Lukas Podolski, ancien pensionnaire de la maison munichoise, surprenait le gardien de la Manshaaft et redonnait un semblant d'espoir aux soixante mille supporters qui s'impatientaient de se mettre quelque chose sous la dent. Mais, à part sur un contre, on voyait mal comment les cinquièmes de Premier League pouvaient mettre le Bayern en difficulté. Et comme pour achever on adversaire pour de bon, Arjen Robben trouvait Mandzukic qui donnait quasiment la qualification aux siens. Jusqu'au coup de sifflet final, l'entrée d'Olivier Giroud qui replaçait Walcott sur le flanc droit conjuguée au relâchement logique des allemands permettaient à Arsenal de se montrer un peu plus virulent mais Neuer pouvait être tranquille et savourer la performance offerte par le Bayern.
Le Bayern en excellente position
La défaite est dure pour Arsenal mais logique. Arsène Wenger se montrait lucide "c'était un match entre une équipe qui doute et une équipe en confiance depuis le début de la saison. La défaite est normale car le Bayern Munich a été excellent de la première à la dernière seconde. Nos chances de qualification sont presque nulles mais on ira à Munich avec l'intention de gagner et de passer. On peut le faire mais ce sera extrêmement compliqué. Il faudra revoir des choses car il y a eu pas mal de carences". C'est vrai qu'en dehors l'excellent Jack Wilshere et le super boulot de Bacary Sagna qui anihilait totalement les tentatives de Franck Ribéry, les Gunners étaient un ton en dessous. Si les informations divulguées hier sont vraies, c'est à dire que le technicien alsacien aurait une enveloppe assez remplie en vue du marché estival, les postes à pourvoir seraient la défense centrale (Per Mertesacker est loin de son meilleur niveau), un latéral gauche (Thomas Vermaelen accumule les mauvaises performances), les milieux défensifs (en attendant le retour d'Abou Diaby à son niveau habituel, Aaron Ramsey et Mikel Arteta e sont pas assez présents défensivement), le milieu droit (Lukas Podolski manque de régularité surtout dans les matches importants) et un buteur (Olivier Giroud ne marque pas assez de buts pour un club comme Arsenal), autant dire la moitié de l'équipe.
Par contre, le Bayern ne devrait pas être très actif sur le prochain mercato car son équipe apparaît presque parfaite. L'équipe bavaroise est composée d'un onze de départ de rêve et d'un banc de choix. Philip Lahm, Daniel Van Buyten, Arjen Robben et Bastian Schweinsteiger font figures de vieux briscards encore au top qui peuvent encadrer les jeunes pousses que sont Dante, Alaba, Kroos et Müller. Le Bayern est déjà champion d'Allemagne même si les mathématiciens nous assureraient que non. Il est encore en lice en Coupe d'Espagne. Il est en excellente posture pour se défaire d'Arsenal et semble faire partie des quatre meilleurs équipes européennes avec le Barça, Manchester United et Juventus, capable de pouvoir atteindre la finale de Wembley et de la remporter après deux défaites à ce même stade de la compétition en 2010 (battu par l'Inter de Milan 2-0) et en 2012 (battu par Chelsea 1-1,4-3 aux tirs au but). Ce qui est sûr, c'est qu'il a le niveau pour... | | |
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