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La vérité : des méthodes pour mieux la capter

Vous avez une situation ou un métier qui vous donne du pouvoir même si l'on relie pas souvent les deux. Vous n'êtes pas sûr ou trop sûr que les décisions amenées à prendre sont bonnes. Cet article est peut-être pour vous.


Dans notre société les gens admettent qu'ils peuvent faire des erreurs. J'ai essayé de réflechir à cette faiblesse admise. Si un jour je ne suis pas d'accord avec des personnes qui un pouvoir que je n'ai pas, je ne peux rien faire. Je me suis dit que dans ce genre de cas ni moi ni les personnes en désaccord n'avons de moyens de savoir si c'est nous qui detenons la vérité. Par rapport à cela une idée un peu spéciale serait de faire un "programme qui nous dise la vérité". Le programme serait fait par un être humain. Il faudrait entrer un input : la question de départ, une opération constante serait effectué, et un output sortirait nous disant la vérité soit "vrai" soit "faux". Une seule décision de faire foi en ce programme se substiturait à beaucoup de décisions que nous devons prendre dans notre vie. Il faudrait accepter au départ de suivre à chaque fois les décisions du programme même si parfois elles nous semblent mauvaises, et admettre dans ce cas que notre impression en est une qui fait parti de nos erreurs. Cela ne marcherait pas à tous les coups de convaincre les gens de suivre mon idée, mais il y en aurait qui accepteraient et on pourrait se réunir dans une même communauté. Toutefois même si on sait ce qu'il faudrait programmer, programmer est un bagage que je crois pas facile à accéder et ce n'est pas là une question de potentiel et de capacité à l'acquérir. Mais y aurait-il forcément besoin de faire un programme ? Quand on prend une décision, on a une question de départ, notre cerveau fait un raisonnement selon des règles qu'il a, puis on a la décision. Le raisonnement est un texte qui peut être divisé en plusieurs phrases liées entre-elles. On pourrait prendre exemple sur un raisonnement en maths qui aboutit à une formule. Etant donné que la formule marche, on peut penser unaniment que le raisonnement est bon. Une fois ayant déterminé le lien à partir de ce dernier raisonnement, il suffirait de l'appliquer à chaque fois à la phrase de départ qui est une variable pour avoir la phrase suivante. J'ai remarqué que souvent dans un raisonnement il y a exploration de la définition des mots de la phrase de départ. Cette exploration serait un des liens, une opération constante effectué à chaque fois.

Pour connaître par exemple la réponse à la question : "Dieu existe-t-il ?" comme a beaucoup d'autres, une aide serait à mon avis d'explorer la définition des mots. Or je pense que l'on ne peut pas se fier au dictionnaire pour trouver cette dernière. Les dictionnaires actuels étant faits au "feeling", ils contiennent des erreurs ou des définitions qui n'ont pas de sens. C'est bizarre certains mots dans ces derniers semblent être définis selon une méthodologie et d'autres absolument pas. Pour moi tous les mots devraient être définis avec une seule et unique méthodologie ; la définition du mot "définition" devrait être : "les mots qui peuvent se substituer à un mot dans une phrase qui garde le même sens" (c'est cette définition qui se substitue au mot "définition" dans une phrase). Pour tester si une phrase a toujours le même sens il suffirait de voir si ses effets quand on l'utilise sont les mêmes. Dans la question prise en exemple, il suffirait de remplacer les mots "dieu" et "exister" par leur définition (obtenue avec ma méthodologie), et on obtiendrait une autre phrase "vraie". Les définitions obtenues avec ma méthodologie sont solides. Les remettre en cause, c'est à mon avis remettre en cause le sens de beaucoup phrases ce qui pose problème. Le fait de pouvoir transformer cette question de départ en une autre phrase vraie, je suis personnellement persuadé que c'est une certaine avancée dans la quête d'une vérité.

Enfin je voudrais terminer sur une notion qu'il faut de la volonté pour comprendre et qu'il est difficile d'expliquer dans un texte comme cela. Dans les dictionnaires actuels certains mots sont définis selon ma méthodologie, mais imaginons que cela soit le cas de tous les mots. Il y a deux hypothèses : soit un mot peut être défini par un nombre variable de mots entre 2 et l'infini, soit il l'est par un nombre variable entre 2 et un nombre limite. Mais en tout cas il y a que ces 2 hypothèses possibles. La première hypothèse semble erronée, je me vois mal arriver à définir un mot comme le mot "réel" par 50 mots, il doit je pense avoir un nombre limite faible de mots. Ce qu'il y a c'est que la seconde hypothèse qui semble alors être la bonne surprend car cela signifie (et c'est là que cela se complique et que je fait appel à votre jugeotte) que si vous réfléchissez certains mots ne peuvent pas être défini. Cependant ils ont un sens. Cela paraît surprenant, s'ils ne sont pas définis comment peut-on connaître leur sens ? Il y a une chose qui peut peut-être nous aider à y voir plus clair : si vous connaissez aucun mot, un dictionnaire vous est inutile. Il faut forcément connaître déjà certains premiers mots par d'autres moyens pour pouvoir en apprendre d'autres avec celui-ci. C'est bien la preuve que certains mots sont appris sans l'aide d'un dictionnaire évidemment mais sans l'aide d'autres mots tout court.

A vous autres techniciens philosophes d'exprimez vos idées !
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Re: La vérité : des méthodes pour mieux la capter
Posté par mtaveau le 02/12/2005 16:01:23
Marc,

Ton article est interessant.

Ce que tu proposes existe déjà. Il s'agit d'un systeme expert. Celui-ci peut se programmer avec une multitude de langage. Prolog est un langage que j'ai étudié et qui permet de réaliser un tel projet. Mais tu peux très bien le programmer en C/C++ (c'est mon langage de prédilection) ou en Java (c'est celui que tu connais je crois).

Je peux t'aider à aller un peu plus loin dans ton projet. C'est-à-dire, oublier le côté purement philosophique pour aborder le côté pratique; la programmation.

dans tout système de penser, il ya ce qu'on appele les predicats.

Par exemple:

Si nous sommes au mois de juillet ou août, c'est que nous sommes en été.
en prolog cela s'écrit :
été :- juillet.
été :- août.
juillet.

ce qui se lit :
-nous sommes en été (été est vrai) si nous sommes au mois de juillet (si juillet est vrai)
-nous sommes en été (été est vrai) si nous sommes au mois d'août (si août est vrai)
-nous sommes au mois de juillet.

Prolog est un langage qui ne fonctionne pas tout à fait comme les autres (il ne s'agit pas de programmation linéaire). En entrée tu vas lui demander de te demontrer <été>. C'est-à-dire, savoir si <été> est vrai ou faux. On rejoint bien ici, de façon je le reconnais très simple (néanmoins pour des projets plus complexe, le procedé est similaire), ton projet, c'est à dire de savoir si une chose est vrai ou fausse et cela de façon unilatérale.

Donc Prolog va proceder à la demonstration: Il va parcourir chacun des prédicats.
le premier : <été> est vrai si <juillet> est vrai.
Il lui faut donc demontrer <juillet>
Dans ce prédicat <été> est appelé la tête du prédicat et <juillet> la queue.
Si la queue <juillet> est demontrée, la tête <été> est demontrée.
Je te rappele que maintenant, on veut demontrer <juillet>, il nous faut donc trouver un prédicat qui a <juillet> pour tête.
Et bien c'est la ligne trois de notre programme :
juillet. (ce predicat particulier ne contient en fait qu'une tête et il nous informe que <juillet> est vrai).

Finalement, nous avons demontré <juillet> qui est vrai, ce qui nous permet de demontré <été> qui est vrai aussi.
cqfd.

Il s'agit là d'un tout petit système expert.

Maintenant, je vais rejoindre l'aspect "philosophique" de ton article.
Nous venons de voir que si on est au mois de juillet, c'est que nous sommes en été. Maintenant en quelque sorte le predicat <juillet.> est une affirmation. Le programme que nous avons réalisé ne cherche pas à verifier la véracité réelle de cette affirmation.
Alors maintenant pour affiner notre programme.
on pourrait dire par exemple:
juillet :- fruit, chaud.
Ce qui se lirait : nous sommes en juillet si il y a des fruits sur les arbres et que la température est chaude.
Donc (selon le même processus que plus haut). Pour démontrer <juillet> il faut démontrer <fruit> et <chaud>.

Tu vois par cet exemple que l'on peut affiner le raisonnement. Nos prédicats sont définis à partir de vérité scientifique. mais pour que le demonstrateur puisse fonctionner, il lui faut démarrer à partir d'une vérité ou de plusieurs.

Ainsi, et je m'arreterai là, quand tu construit un prédicat, il te faut partir d'une vérité mathématique ou scientifique (ce qui constitue la rèle) et ensuite comme "declencheur"; d'une vérité, c'est à dire d'une observation.

Avec ceci, tu pourras savoir et surtout faire admettre qu'une chose est vraie ou fausse. D'autant plus, si les observations (vérités) du départ, sont admisses et vérifiables par le plus grand nombre.
Re: La vérité : des méthodes pour mieux la capter
Posté par urtheonlyone le 06/04/2005 22:20:00
Il y a des choses dans ton article qui me titillent désagréablement lol! mais je crois que je vois à peu près ce que tu veux dire...
je trouve ton article un peu trop "compact": des paragraphes plus nombreux aideraient à suivre ton raisonnement;
Tu te contredis: D'abord tu dis <faire un "programme qui nous dise la vérité">, puis tu ajoute, après 11 lignes<Mais y aurait-il forcément besoin de faire un programme ?>(tu aurais pu les suppr je pense..)
Tu soulève des questions judicieuses dans ton article, mais c'est dommage, ta réflexion est fortement ébranlée par de multiples paramètres que tu ne prend pas en compte, pour chacunes de tes idées.Et il serait trop long pour moi de dire tout ce que j'aurais a dire dans ce comm... peut-etre que si tu te penchais a nouveau sur ton article pour essayer de l'améliorrer... dans ce cas je serais le premier à le lire! je pense en effet que le défaut qui a induit la plupart des autres dans ton article, c'est que tu l'as écris d'un jet, sans vraiment penser à le retravailler.
allez, a+!
Re: La vérité : des méthodes pour mieux la capter
Posté par k_c le 20/08/2004 07:57:28
Bon, l'idée d'un programme qui nous trouve la vérité n'est pas mal. Mais la vérité ce n'est pas forcèment le droit et à mon avis c'est plutôt d'après le droit qu'on devrait agir.
Re: La vérité : des méthodes pour mieux la capter
Posté par loleq285 le 20/08/2004 07:57:28
Article intéressant, mais manque d'exemples, d'illustrations pour éclaircir les idées.
Re: La vérité : des méthodes pour mieux la capter
Posté par dionisos le 20/08/2004 07:57:28
"soit un mot peut être défini par un nombre variable de mots entre 2 et l'infini, soit il l'est par un nombre variable entre 2 et un nombre limite."

la premiere solution serait sans doute la meilleur sa sert a rien de limite fo juste que les definition soit fait de tel maniere que ce soit le plus court possible

de plus il est vraie qu'il faut definir certain mot de base pour pouvoir reussir a optenir une suite de ces mot grace aux multiple definition qui nous permetrait d'analiser la phrase mais sa n'empeche pas que certain mot pas dutout "basique" ait des definition qui doivent etre long

j'voie pas trop comment tu va choisir la valeur du nombre limite sinon a par au feeling

sinon pour le programme je t'aiderait avec plaisir a le faire parce que je pense que sa peut etre asser interresant a realiser
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L'auteur : Marc Taveau
49 ans, France.
Publié le 02 juillet 2004
Modifié le 02 juillet 2004
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