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La douzième de Parker

Ce soir, Tony Parker débutera sa douzième saison sous les couleurs de San Antonio. Toujours avec plus de poids.


L'été 2012 de Tony Parker a du lui paraître un peu moins long que d'habitude que les autres années. Car il n'a pas passé trois mois sans toucher à un ballon de basket. Avec les Jeux Olympiques et les stages de préparation, son été s'est avérer plutôt chargé. A son grand plaisir d'ailleurs quand on connait l'hyperactivité du meneur des Spurs. Mais ce soir, Tony Parker entrera sur le parquet pour une douzième saison d'affilée. Mais cette fois là, ce sera avec une étiquette différente. Les autres années, il passait simplement pour le petit français virevoltant dès qu'il s'agit de pénétrer dans une raquette, au point même qu'en 2005, Michael Jordan, le Grand Jordan disait "Tony Parker ? C'est le petit français qui coure partout ? ". Mais avec les titres et les années, le petit a prit du galon et n'est plus présenté comme le simple petit français. Maintenant, on parle de lui également sur le plan européen. Depuis qu'il est arrivé en NBA, en 2001, un homme lui a toujours barré la route, c'est ce bon vieux Dirk Novitzki, all-star tous les ans, parfois même dans le cinq de départ. L'allemand fut même élu MVP de la saison régulière en 2007 et MVP des Finales en 2011, l'année où il offra le titre au Mavericks de Dallas. Mais, entre ce titre et aujourd'hui, une quinzaine de mois se sont écoulées et Dirk n'est plus vraiment à son meilleur niveau, à l'image de sa franchise d'ailleurs qui s'effondra l'année passée avec une équipe vieillissante (Shawn Marion, Jason Terry, Vince Carter, Jason Kidd, que des Papis en somme).


Naissance d'un boss

Heureusement pour lui, Tony Parker ne rencontre pas les mêmes problèmes dans sa bonne vieille ville texane. Pourtant, il y a quelques années, on pensait que le sort allait s'acharner sur l'équipe de Greg Popovych, une équipe dont le leader, Tim Duncan, commençait à devenir vétéran tandis que Manu Ginobili prenait malheureusement le même chemin. Mais ce que n'a pas l'ennemi texan des Spurs, c'est un petit meneur français, Tony Parker qui en profita pour prendre un rôle un peu plus important au sein de San Antonio, ce que Pop', comme aime à le surnommer notre TP national, confirme "même lorsqu'il est élu meilleur joueur des finales en 2007, il est excellent mais le seul qui a du poids dans les vestiaires, c'est clairement Tim Duncan. Pendant longtemps, Tony n'a joué un rôle prépondérant que du côté sportif mais je ne l'accable pas. Manu (Ginobili) faisait la même chose. Quand tu as un gars de la trempe de Tim (Duncan) dans le vestiaire, ce n'est pas facile d'en placer une surtout que Tony ne voyait pas trop ce qu'il pouvait dire de plus. Mais Tim est une bonne personne. Il a toujours considéré Tony comme son petit frère et il ne cache à personne que ses meilleurs années sont derrières lui. Donc il est en train de donner le flambeau à Tony qui commence à s'occuper des jeunes recrues de l'équipe comme Tim l'a fait avec lui".
C'est la principale raison qui explique que San Antonio ait fait une excellente saison l'année dernière emmené par un Tony Parker qui montre de plus en plus des airs de boss. En play-offs, seul les petits jeunes des Thunder d'Oklahoma City avait pu éjecter les Spurs et cette année, Tony Parker revient plus fort que jamais dans un effectif quasiment inchangé, aux antipodes de leurs ennemis du début des années 2000, les Lakers de Los Angeles. Mais la question des transferts est aussi un facteur explicatif de la réussite des Spurs comme l'explique Manu Ginobili "les liens personnels sont très importants chez nous. Quand tu arrives au Spurs, ce n'est pas seulement pour bosser, tu intègres également une famille unie qui se sert les coudes donc on essaie de se séparer du moins de joueurs possibles sauf s'ils veulent partir. Donc si l'équipe tourne bien, comme ce fut le cas la saison passée, on part du principe qu'il n'y a pas grand chose à modifier. C'est par cette politique qu'on est une équipe complète alliant experience par nous autres les vieux et de la jeunesse et de la vitalité par les petits nouveaux". Quand on lui demande où il se situe dans cette hiérarchie plutôt bien huilée, Tony Parker dit "je suis un vieux plein de jus et de vitalité". Mais quand on voit ce qu'il fait en équipe de France, nous ne sommes pas étonnés...
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L'auteur : Fruitier Manu
29 ans, Paris (France).
Publié le 12 novembre 2012
Modifié le 04 novembre 2012
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