| Encore en finaleAu terme d'un match marathon que les espagnols n'ont pas si bien dominé, les hommes de Vicente Del Bosque se retrouvent en finale pour la troisieme fois consécutives en grande competition.On savait depuis belles lurettes que l'equipe d'Espagne était douée d'un talent plus qu'exceptionnel, qu'elle etait constituée de joueurs meilleurs les uns les autres. Depuis hier, on sait que cette équipe ne marche pas qu'au talent, qu'il lui faut quelque chose d'autre pour venir à bout de ses adversaires quand le talent ne suffit plus ou que la machine est à court d'inspiration, cette petite chose, c'est la reussite. Car une victoire aux tirs aux buts n'a pas grand chose a voir avec le football. Les tirs aux buts, c'est un autre sport où le mental prend le dessus sur le jeu. Cette reussite, les espagnols l'ont aussi, au grand dam de leurs adversaires du jour, de vaillants portugais qui vinrent montrer que cette Roja là n'est pas imbattable. On le savait déjà mais Iker Casillas a encore montré qu'il etait l'un des meilleurs gardiens du monde. Il fallait, en effet, un mental d'acier pour stopper le tir de Joao Moutinho juste après que Xabi Alonso ait butté sur Rui Patricio
Attaque inoffensive
Vicente Del Bosque ne pensait surement pas avoir besoin d'une seance de un contre un pour accéder à sa seconde finale à la tête de la Roja (en 2008, le selectionneur etait encore Luis Aragones). Un choix particulier, celui de titulariser Negredo, pur attaquant qui ne defend pas, alors qu'on hésitait entre Fernando Torres et Cesc Fabregas. Ce pari qui, d'ailleurs, ne porta pas ses fruits. L'attaquant sevillan n'eut aucune occasion à se mettre sous la dent. Son apport offensif fut moindre que celui de Torres quand il est titulaire et il participa moins au milieu de terrain que Fabregas lorsqu'il commence la rencontre. C'est pour cette raison qu'il remplaça Negredo par Fabregas. Il voulait reprendre le controle du ballon et c'est ce que l'on peut appeler un bon coaching car c'est a partir de ce moment que l'Espagne reprit le controle du match sans pour autant marquer le but liberateur. Le Portugal aurait pu remporter le match sur le fil si CR7 n'avait pas envoyé le ballon de la victoire dans les tribunes de la Donbass Arena. Apres cette ultime occasion lusitanienne, l'Espagne mit son emprise sur les prolongations et par deux fois, les hommes de Vicente Del Bosque auraient pu éviter les tirs au but si Rui Patricio n'avait pas detourné les tirs d'Iniesta et de Jesus Navas. "les portugais ont bien joue mais il me semble que c'est nous qui dominons les trente minutes de prolongation. Je voudrais quand même feliciter le Portugal qui a très bien joué ce match" jugeait Vicente Del Bosque à l'issue de la rencontre. Pour Pepe, c'etait la consternation "en deux ans, ça fait deux fois que l'on est éliminé par l'Espagne sur des matches où on etait bon. Aujourd'hui, il ne manquait pas grand chose. A ce niveau, ça se joue sur des petits details mais bon, j'ai quand même la satisfaction d'avoir embêté le champion du monde en titre". | | |
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