| Di Gregorio pris par la patrouilleHier matin, a l'hôtel de l'équipe Cofidis, Remy Di Gregorio a été interpelé pour trafic de produits dopants...Hier, ce devait être la première journée de repos de ce Tour de France 2012. Cette journée tant attendue après une dizaine de journées de course. Pour l'équipe Cofidis, cette journée de mardi n'a pas offert la tranquillité escomptée. Sur les coups de neuf heures du matin, Remy Di Gregorio était emmené direction Marseille. Peu après, le directeur sportif de l'équipe française, Yvon Sanquer, qui venait d'être designé les quelques jours précédents le grand départ de Liège a la place d'Eric Boyer.
On lui apprit que le coureur marseillais serait mit en garde a vue pour dopage. Cela faisait déjà quelques mois que Di Gregorio, longtemps décrit comme le nouveau Richard Virenque après une échappée montagnarde lors du Tour de France 2008, était mis sur écoute. Il commença à l'être depuis que son ancienne équipe, Astana, équipe kazakhe qui a déjà connu des problèmes de dopage, faisait l'objet d'une enquête. Une question se pose : Pourquoi avoir attendu le Tour de France pour boucler une enquête qui dure depuis des mois ? On peut remarquer que le Tour de France est toujours salis par des histoires comme celle-la. Quand il apprit la nouvelle, Yvon Sanquer s'empressa de demander pourquoi ils ne l'avaient pas fait plus tôt ou pourquoi ils n'avaient pas attendus la fin du Tour. Il eut comme réponse que les enquêteurs étaient à la recherche d'un flagrant délit et qu'ils avaient surpris une conversation de Di Gregorio qui passait commande pour des stéroïdes. Il a été prit la main dans le sac à quelques encablures de l'hôtel de Cofidis de la périphérie de Bourg-en-Bresse.
Le choc chez cofidis
Le français est le premier cas de dopage de ce 99e Tour de France. On espère qu'il n'y en aura pas d'autre. Chez son équipe, c'était la stupéfaction. Lors de la conférence de presse qu'il fit vers les quatre heures de l'après-midi, son directeur sportif avouait que certains de ses coureurs avaient laisse couler quelques larmes. Parmi eux, Samuel Dumoulin, son partenaire de chambrée "je suis choque par cette nouvelle. Je me demande comment je n'ai pas su m'apercevoir de choses aussi graves". Avant de poursuivre que le coureur marseillais n'avait pas l'air différent que d'habitude "c'était la journée de repos et comme il en a l'habitude les autres jours, il s'était levé tôt. Discrètement, vers neuf heures, il est sorti de la chambre mais il n'y avait aucune raison de me méfier de quoi que soit. Si j'avais su que c'était pour ça ". Yvon Sanquer ne comprenait pas l'attitude de son grimpeur "il paraissait bien. C'est le genre de personne qui met l'ambiance. Je ne comprends pas pourquoi il a fait une bêtise pareille. Il avait encore deux années de contrat chez nous, il n'avait pas besoin de ça pour se montrer mieux". La question de la présence de l'équipe de crédit par téléphone au départ de Macon se posait. Mais Yvon Sanquer s'empressa de préciser "il n'y a aucune affaire de dopage generalisé. Le cas de Remy est un cas isolé. Les gars méritent de poursuivre car ils ont trop de respect pour le Tour de France pour le quitter à cause d'un tricheur". Encore une fois, c'est le cyclisme qui s'en trouve terni... | | |
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