| Camille Muffat rattrape ManaudouAprès cette médaille de bronze en 4x200 , Camille Muffat repart avec les trois métaux dans sa sacoche.Espérons que notre Camille Muffat n'ait pas de problème à l'aéoroport lorsqu'elle partira de Londres. En effet, lorsqu'elle fera ses valises, elle devra ajouter trois petites choses en plus, choses qu'elle n'avait pas en arrivant dans la capitale anglaise. Avec trois médailles, une d'or, une autre d'argent et une troisième de bronze, elle rejoint Laure Manaudou au palmarès de la natation féminine française de tous les temps. La petite dernière, cette médaille de bronze obtenue hier soir lors de la finale du relais 4x200m nage libre, vient compléter la collection de la nouvelle championne olympique du 400m nage libre. Cette médaille, elle ne la voulait pas pour elle ( elle disait à l'issue de sa médaille d'argent sur le 200m nage libre qu'après avoir eu l'or, elle ne faisait plus la différence entre l'argent et le bronze), elle voulait aller la chercher pour ses copines, pour celles qui n'avaient pas encore eu la chance de monter sur un podium olympique. Mais c'est bien elle qui a mené le relais français vers une médaille inédite sur le 4x200m nage libre.
Elle a tenu son rang de favorite
Camille Muffat est, avec son camarade dans le club de Nice Yannick Agnel, la bonne surprise de ces Jeux Olympiques britanniques. Surprise n'était peut-être pas le bon terme car elle faisait partie des favorite que ce soit en 400 ou en 200 nage libre. La seule chose qu'on ne savait pas; est-elle capable d'assumer son statut de favorite ? Par sa nage, elle nous a répondu un grand, un énorme oui. Ce qu'elle a fait dépasse toutes les espérences. En devenant championne olympique du 400m, huit ans après Laure Manaudou, elle montrait à toute la face du monde qu'elle fait partie intégrante des grandes dames des bassins et qu'elle n'est plus cette jeune nageuse térifiée à l'approche des grandes compétitions. Elle a passé un cap et elle le montre. L'an dernier, lors des Mondiaux à Shanghaï, il s'est passé comme un déclic. Ses deux médailles de bronze sur 200 et 400 lui avaient permis de voir qu'elle pouvait aussi assurer lors des courses pour la breloque.
Toute comparaison avec la triple médaillée d'Athènes ne servirait pas à grand chose tellement les différences entre ces deux nageuses sont importantes. Cependant, comment ne pas remarquer le même talent, cette même envie d'écraser les autres qui nous avait fait adoré Laure Manaudou, alors âgée que de 17 ans en 2004. La protégée de Fabrice Pellerin ne veut souffrir d'aucune comparaison "je ne suis pas une nouvelle Laure Manaudou. Je veux être reconnu pour ce que je fais. Le fait qu'on ait eu toutes les deux les trois métaux, c'est une pure coïcidence". Longtemps caché par sa timidité maladive, on découvre peu à peu son caractère et cela fait plaisir. Ce qu'elle a fait à Londres est grand, la suite de sa carrière s'annonce géante... | | |
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