| Archavine à bout de souffleAu terme d'un match nul d'une intensité physique rare, Andrei Archavine alimente les commentaires par son jeu "à deux vitesses".En zone mixte, Andrei Archavine disait aux journalistes russes "je suis mort et extenué physiquement. A la fin, je ne pouvais même plus me replacer". Même s'il n'avait pas fait ces confessions, on s'en était rendu compte. Durant les cinq dernières minutes de la rencontre (temps additionnel compris), le joueur du Zenith restait les mains sur les genoux, comme incapable de bouger. Il faut avouer que dès les premières secondes de jeu, Archavine gambadait deja. Malheureusement pour les russes, il n'en fit pas des merveilles. Il a voulu être aussi performant que lors du premier match contre la Republique Tcheque mais hier, il a essayé de forcer la decision tout seul et il en a manifestement trop fait.
Le même qu'à Arsenal
Son entraineur à Arsenal, Arsène Wenger expliquait "Archavine peut être excellent certains matchs, il gagne tout ses duels et il est quasiment imprenable pour la défense adverse". Il fut dans cet état là lors du match du premier tour. "D'autres matchs, il voit que ça ne passe pas et au lieu de se poser et de se contenter de faire circuler tranquillement et très simplement, il cherche à deborder sur son côté, à dribbler deux ou trois défenseurs et é tirer de trente mètres. Souvent, il pèse sur l'équipe et il s'agace encore plus" ajoutait le technicien francais qui joua un rôle décisif dans l'arrivée de l'attaquant russe après un Euro 2008 où il fut flamboyant. C'est cet Archavine là qui a joué hier contre les polonais. "Et puis, il y a des matchs où il a l'air absent. C'est comme si on jouait a dix. C'est parce qu'il accumulait ces performances mediocres que je l'ai preté au Zenith" concluait Wenger. Face à des grecs morts de faim, il ne faudra pas ce fantôme d'Archavine car il est vrai qu'il joue le rôle de baromètre dans son équipe. Lorsqu'il est bon comme contre les tchèques, les russes marquent à quatre reprises sans coup de pieds arrêtés. Avec un Archavine comme hier, les russes marquent une seule fois et c'est sur un coup franc. "Je sais que c'est pénible. Je manque de régularité mais c'est mon jeu. Je m'y suis habitué et j'essaye de m'appliquer le plus possible mais quand j'ai la balle dans les pieds, il faut que je provoque" indiquait l'interressé. Contre la Grece, Archavine pourra profiter d'une défense adverse faible (3 buts encaissés en deux matchs) pour envoyer les siens dans les huit derniers prétendants au titre de champion d'Europe. | | |
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