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Une humanisation des maths...

Et si la forme "humanisée" des maths permettait de mieux comprendre sa destinée, voire la vie...


A propos de l'intérêt des mathématiques "humanisés" (et non pas cartésiennes ou binaires)

Il est vrai qu'une partie importante de la population n'apprécie pas beaucoup les mathématiques.

Pourtant, présentées un peu plus concrètement, contrairement à ce qu'on croit, ne serions-nous pas obligé (e) s de reconnaître que leur connaissance permettrait une certaine démystification des diverses situations ?

Sont ouvertes plusieurs fenêtres ...


Les raisonnements faux

N'avons-nous pas tendance à raisonner en partant de "midi à notre porte", c. à d. En privilégiant nos intérêts personnels et particuliers, en refusant d'examiner le contexte général ?
Pourquoi ? Si on se réfère à la présentation du cerveau triunique de MacLean (1971), le néocortex analyse, compare, abstrait, etc., quand il n'est pas trop fortement influencé par le cerveau reptilien (la patrie la plus primitive qui assure la maintenance en état de vie de l'animal) et/ou le système limbique (appelée encore cerveau mammalien ou des émotions).
Lui, gère la quête du plaisir, enregistre tous les événements, les place dans la mémoire en leur attribuant une sorte de coefficient en fonction de leur côté plus ou moins agréable ou désagréable, oriente ensuite automatiquement la personne vers les comportements conduisant à ces plaisirs (avec un effet de renforcement).
En mathématiques, au contraire, -on est méfiant, prend soin de donner un sens univoque à chaque terme utilisé de manière à éviter toute confusion, -on définit une axiomatique ou un référentiel de départ pour éviter toute ambiguïté. On a saisi depuis des siècles qu'il n'existait pas une seule logique, que tout était fonction de l'interprétation choisie. (Ainsi, on a construit des géométries où les droites infinies existent, d'autres sans droites ...)


Les raisonnements simplistes

Chacun (e) a acquis en classe les règles des mathématiques élémentaires où le vrai et le faux s'excluent. Elles sont basées sur le principe du tiers exclu, sont binaires, cartésiennes. Avec la découverte du mode de fonctionnement de la Mécanique quantique qui s'applique dans le monde de l'infiniment petit, nous avons dû constater que le principe du tiers exclu ne correspondait pas à la réalité, était inutilisable !
Particulièrement, dans le monde du vivant, le vrai et le faux ne peuvent plus être considérés comme le 1 et le 0 qui sont à la source de la puissance des ordinateurs !
Cela n'empêche pas les industriels de vouloir tout numériser, tout marchandiser, tout déshumaniser, tout réduire à des problèmes de rendement, de prix, de valeur ajoutée (soi-disant pour le meilleur mais aussi, "toujours plus" (t. P.) probablement le pire !). Et les dits "rationalistes" de croire qu'ils pourront un jour tout "réduire" en fonction de leurs paramètres "binaires" ! (La formule : "L'homme est un dieu en devenir !" n'est que la pâle copie symétrique d'une parabole chrétienne proclamant que l'homme a été créé à l'image de Dieu. A noter, tout de même, que l'organisation harmonieuse de milliards de milliards de cellules d'un organisme vivant forme une unité première qui ne ressemble pas du tout à celle de la vie sociale des homo sapiens, nettement imprégnée d'antagonismes multiples !


La théorie mathématique des jeux et le principe de Pareto

Quel est le moteur de la vie ? N'est-ce pas la "motivation" qui fait réagir ?
Sa composition ne serait-elle pas formée de "manques" et "déséquilibres" ?
Dans un vrai paradis sans le moindre besoin, des réactions, actions, mouvements, se manifesteraient-ils encore ? Provoquant de l'animation, des indices de vie ? !
L'être humain (e) ne se retrouve-t-il/elle pas plus ou moins livré (e) à lui/elle-même, sans indications précises, dans le flou, voire parfois brouillard ou plus, obligé (e) de réagir parfois ou souvent à l'aveuglette (à tâtons, v. Au hasard) pour essayer de "s'en sortir" au mieux ?
Dans ce cadre, n'est-il/elle pas amené (e) à parier, miser, échafauder des tactiques ou stratégies pour tenter de "gagner", "réussir", "vaincre" ou "contourner", "dépasser", le ou les obstacles qui se présentent sans cesse ? !
Les mots venant d'être utilisés ne se retrouvent-ils pas dans l'espace des jeux ?
Pourquoi la théorie mathématique des jeux ne pourrait-elle pas s'appliquer efficacement à un certain degré ... ?

L'économiste italien Vilfredo Pareto (1848-1923) observa que 20% des Italiens possédaient 80% de la richesse accumulée de leur pays, que ce rapport de proportionnalité s'appliquait à de nombreux domaines ... La validité de cette loi empirique fut confirmée au fil des observations et des enquêtes statistiques concernant la marche de la société. Par exemple : 80% des richesses matérielles accumulées sur la planète étaient détenues par 20% des individus (avant l'effet de la mondialisation !). Une explication scientifique prit la forme d'une équation très commune en physique théorique, régissant aussi bien les champs de vitesse dans les écoulements turbulents, la distribution des polymères dans un gel, l'influence des impuretés dans un supraconducteur. (V. Internet)
Comme cette même équation régulait apparemment la distribution des richesses dans les sociétés humaines, et son degré d'inégalité, un modèle mathématique assez rudimentaire fut créé et lancé sur ordinateur : la distribution de Pareto apparut : dans une population. D'individus qui possédaient chacun la même somme au départ, la plus grande partie des biens matériels tombait toujours entre les mains d'une minorité.
(Pourtant leur équation ne faisait intervenir que le hasard. Elle ne laissait aucune place à un éventuel talent de l'individu pour s'enrichir. "Cela n'est pas nécessaire, puisqu'on arrive au même résultat", dit le chercheur, ajoutant : "Mettez cinq cents singes qui gesticulent dans une salle des marchés. Aucun d'entre eux n'écrira jamais un poème digne d'Eluard, mais au bout d'un certain temps, il y en aura un aussi riche que George Soros.") (V. Internet)
Cette réalité émergeant de fait, ne devient-il pas plus facile de comprendre que la dite "liberté" dans son acception banale n'existe pas (de même que la droite abstraite euclidienne ...) ; que la notion de discrimination ou de répartition voisine de 20% / 80% (variant entre 30%/70% dans les cas les plus équilibrés et 5%/95% dans une tension explosive) à un sens plus complexe que prévu ; que si une personne bénéficie de X ou est victime de Y, cela implique nécessairement que d'autres le soient moins ou ne le soient pas ; que la présence de "a" et de "non a", au niveau structurel du Jeu de la vie, est une nécessité vitale propre aux Systèmes organiques (Par ex. : un mot n'a de sens que si son opposé ou négation l'accompagne). Structurellement, ne serions-nous pas essentiellement des éléments ou des acteurs/trices, jouant seulement un ou des rôles (apparemment plus ou moins valorisants au niveau de l'ego !) le plus souvent de manière totalement inconsciente ? Le spectacle ou la mise en scène du Théâtre du Monde, en tant que chef-d'œuvre, pourrait-il ne pas être constitué d'une multiplicité de soi-disant bons et mauvais rôles n'ayant rien à voir avec la réalité –vraie- des coulisses ?? !
De nombreuses variantes du sens de la vie existent avec les avantages et inconvénients que l'on connaît !
Une construction prétendument athée telle le rationalisme n'est-elle pas devenue une sorte de religion tout aussi dangereuse, voire plus, puisque d'une puissance démesurée ? !
La Bible considérée seulement comme un recueil de contes et légendes écrit par des écrivains très intuitifs, ne se révèle-t-elle pas encore plus intéressante comme le fruit de l'observation des gens, de la soif d'imagination ? Ne prouve-t-elle pas que nous n'avons pas du tout évolué sur le plan mental depuis environ deux millénaires alors que les retombées scientifiques, technologiques, industrielles (suite à une absence de précautions occasionnée par le désir de t. P. Gagner, réussir, dominer les autres, etc.) deviennent aussi t. P. Dangereuses et préoccupantes, voire potentiellement létales ?... Faut-il être transcendant (e) pour penser qu'il n'est pas possible de condamner des personnes ne sachant pas ce qu'elles font, qu'il reste à les pardonner (spirituellement parlant) quitte à les séparer "dignement" (puisque potentiellement dangereuses) des autres, de la population. (Peut-on ne pas souligner que l'état des prisons d'un pays est révélateur, est en France indigne, plus que révoltant et pourtant se perpétuant. Mais jusqu'à quand ? !)

En résumé, est-il indispensable d'introduire ou de nier l'existence d'un Dieu pour saisir :
-que nos cerveaux sont très limités (un peu plus évolués que celui des chimpanzés d'après les dernières découvertes scientifiques mais de moins de 2 %) ?
-Que des dimensions trop complexes de l'Univers nous sont irrémédiablement inaccessibles ?
(Que l'hypothétique Dieu ne peut-être un primate supérieur boosté ?)
-Que cela n'empêche nullement les animaux de vivre leur vie ?
-Que finalement des êtres ou organismes dont le moteur est animé, alimenté par des motivations composées par des manques et déséquilibres relatifs ne peuvent qu'essayer de s'en sortir par divers moyens allant du pari (en comptant sur la chance) au combat, à la guerre la plus violente ou barbare ?
-Que ces processus ne sont pas sans ressembler à ceux qui se manifestent dans les jeux ?
(Les quelques gagnant (e) s ne cohabitent-ils/elles pas pacifiquement avec la masse des perdant (e) s parce que lié (e) s par "l'espoir" de s'en sortir ?)
-Que si cet espoir vient à trop s'amenuiser, le jeu s'effondre et doit être remplacé par un nouveau ?
-Etc. ? !


En annexe, concernant le problème des dimensions !

Une précision incontournable
On sait qu'une bactérie, qu'un crocodile (au cerveau reptilien), qu'un mammifère (au cerveau mammalien), non dotés d'un néocortex fonctionnel, n'ont aucune difficulté à vivre leur vie ...
Les rationalistes, férus de mathématique, ont démontré lors de leur cursus scolaire qu'un problème sans solution dans un espace vectoriel E de dimension " n'" peut parfois être résolu dans un espace F incluant E et de dim " n+1 ".
Dans ces conditions, décréter être des représentant (e) s de l'espèce de la plus grande dimension de l'Univers, ne devrait-il pas les mettre mal à l'aise ? ! Eh bien, non !!!.
Ceci n'expliquerait-il pas largement cela ? !!!
[[N. B. Cet exercice s'adressant à toutes et tous illustre simplement les propos précédents. Il propose de disposer 6 allumettes (figurant 6 segments de même longueur) sur une table plate illustrant un plan de manière à configurer 4 triangles équilatéraux ayant pour côtés ces 6 segments.
Si on est obligé d'abandonner la recherche de ce problème sans solution dans le plan (de dimension 2) ; l'idée consistant à décoller, à se mouvoir dans l'espace traditionnel
(de dimension 3), aboutit de suite à la construction d'une pyramide triangulaire de type équilatérale formée des 4 triangles souhaités. N'est-il pas clair que l'organisme sans épaisseur se déplaçant sur un plan ne peut pas avoir conscience de la notion de relief ? ! ]]


La notion "toujours plus"

N'est-elle pas outrageusement tournée vers la quantitatif ? Et donc n'évoque-t-elle pas aussi t. P. Involontairement la notion de limite ? !
Sera-t-elle encore longtemps compatible avec celle du milieu fermé, clos


Les périodicités des mouvements de l'Univers. L'optimisation du phénomène de la complexification

Le rythme quasi cyclique de la matière (sauf lors des points de rupture pris en compte par la physique quantique) doit-il être combattu par le cerveau des émotions conservateur ? !
Quelle serait la rentabilité de l'immortalité dans l'évolution du monde vivant (pour un néocortex !) ? !
La disparition des dinosaures est-elle regrettable ?
Aurait-il été plus économique de les garder en vie et de les transformer pièce par pièce de manière à les moderniser continuellement ? !


"Les arbres de l'évolution"

Un autre détail curieux de type mathématique :
Une récente enquête on ne peut plus mathématique, statistique, sur l'évolution de nombreux animaux et végétaux à travers l'Histoire de la Terre, entreprise par des chercheurs de renom (Laurent Nottale, Jean Chaline, Pierre Grou) a révélé l'existence de schémas communs à de nombreuses espèces.
Ils se sont contentés de conclure en émettant une simple hypothèse : si jamais nous empruntions les mêmes chemins que les organismes étudiés, nous devrions rencontrer un crise majeure, une remise en cause générale de nos modes de vie avant 2080. Cette théorie originale a été présentée avec succès en l'an 2000 dans l'ouvrage "Les arbres de l'évolution" édité chez Hachette Sciences-Littératures.


The end

A vous de décider si ces courants d'air sont dangereux ou bénéfiques pour votre santé !

N. B. La biodiversité, les écosystèmes, ne sont-ils pas fondamentaux ?
La "politique du mérite" est-elle la panacée ? !
. Voir tous les commentaires et/ou en poster un (5)
Re: Une humanisation des maths...
Posté par cdizen le 08/05/2007 12:05:48
Bonjour,
Un premier complément sur le "principe Toujours Plus", qui se voulait ironique, a été trop rapidement présenté et donc mal interprété.Après vous prier d'accepter mes excuses, je souhaiterais, si possible, rectifier ou préciser mon appréhension du concept ou ma vision du futur : ci-joint cette précision ...

La question plus logique que logique (aurait dit Coluche) sur le principe « Toujours Plus »

L’organisation des élections n’est-elle pas l’idéale procédure régulatrice jouant le rôle de l’arbre cachant la forêt ? !
Les problèmes du climat, de l’eau, des sols, de l’énergie, de l’environnement, ne se rejoignent-ils pas en tant que conséquences « logiques » du processus « TOUJOURS PLUS » ? !

La Civilisation romaine n’est-elle pas tombée parce que devenue trop grande, donc ingouvernable ?
La Civilisation du progrès scientifique selon une allure exponentielle toujours plus rapide échappera-t-elle à celle décrite précédemment ?
Le rythme des découvertes s’accélère t. p. en fonction des crédits, du nombre de chercheurs/euses mobilisé(e)s.
L’évaluation de leurs dangerosités potentielles demeure-t-elle synchronisée ? Serait-ce possible ? !
La Nature accepte-t-elle d’être bousculée ? ! Son tempo peut-il être violé impunément ? !
Par ex., l’observation de l’effet mortel de la respiration de l’amiante au bout de 10 ou 20 ans était-elle compressible ? ! Les conséquences de l’utilisation des multiples additifs (pesticides, etc.) dans l’agriculture et dans la confection de l’alimentation industrielle, de l’introduction des OGM, de l’alliage de nouveaux composants aux matériaux divers, ne sont-elles pas forcément minimisées, voire plus ? !

La volonté de prudence, l’application correcte du dit « principe de précaution » est-elle compatible avec le « principe T. P. vite » ? ! Avec le Rationalisme où « l’homme est un dieu en devenir » capable de tout maîtriser et domestiquer, d’établir le « paradis terrestre » (V. a.. les promesses des politiciens !)

Dans tous les autres domaines, par ex. ceux de la santé, de la Justice, que peut apporter ce principe sinon des débordements tous azimuts ? Les traitements t. p. performants seront-ils moins coûteux ? N’impliqueront-ils pas t. p. de personnels qualifiés, de matériels sophistiqués ?
Comment la Justice pourra-t-elle établir les lois nécessaires pour encadrer les pratiques
t. p. inédites et leurs dérives alors qu’elle manquera t. p. de personnels, de crédits, de temps d’évaluation (pour éviter les improvisations inefficaces) ?
Etc. !

Comment sortir de cet engrenage tournant en même temps sur lui-même et fonçant selon une spirale t. p. démoniaque ? !

La solution n’est-elle pas aussi limpide que cachée, encore refoulée pour le moment ? !

L’image de la trajectoire du Titanic reprise très opportunément par Nicola Hulot n’est-elle pas riche de renseignements intéressants ? !
Il me semble que la différence entre les deux catastrophes se situera seulement au niveau des survivant(e)s.
Il est clair qu’il est impossible de repartir en marche arrière ou de faire demi-tour du jour au lendemain, que le moment d’inertie est une réalité évidente !

Contrairement à celles et ceux qui avancent le scénario catastrophe/mutations, il me semble que l’évolution prendra corps selon le schéma traditionnel « t. p. » (V. ici l’ontogenèse d’une boule de neige dévalant une pente)
Au fur et à mesure que -le climat de précarité dans le travail, -l’insécurité matérielle et sociale, -l’agressivité et la dite délinquance, -les « pétages de plomb »,-les actes de barbarie, s’amplifieront t. p. (V. a. le livre «Le ressentiment dans l’Histoire » de Marc Ferro), les gens relativiseront la valeur de la vie terrestre, atténueront leur peur de la mort sans souffrance (voire de l’ex enfer soi-disant divin, celui-ci prenant t. p. une configuration terrestre).
De manière étrange on redécouvrira l’intérêt de la philosophie bouddhique (~ - 500 av.
J.-C. !), de la position mentale ou attitude « zen ».
L’idée « T. P. », loin d’être devenue obsolète s’appliquera à un autre niveau ou degré.
Par démonstration incontournable ou par pragmatisme ou par instinct de conservation, la « qualité » ou/et la dignité de la vie remplaceront (par défaut !) la « quantité ». « L’être » se substituera « naturellement » à « L’avoir » !
L’homme « vrai » succédera ainsi à l’homo sapiens ou bonobo boosté (v. la différence actuelle inférieure à 2%, voire 1% des génomes étudiés tout récemment). Le "Jeu de la vie" CONTINUERA, selon le principe de Pareto, mais autrement !

Cela étant, il ne s’agirait pas de critiquer. Nous vivons comme nous pouvons. Et ce ne sont pas des dites réflexions qui changeront quelque chose à l’affaire, aurait rappelé Georges Brassens.

Freud a explicité que nous suivions le « principe de plaisir » (de fait, au premier degré)
La recherche du plaisir de l’homo sapiens s’effectue essentiellement sous la dépendance du cerveau des émotions (ou mammalien), donc au détriment du néocortex (humain).
L’expression à première vue insultante « con » n’est elle pas objectivement un pur chef-d’œuvre de condensation ? ! Ne nous conduisons-nous pas sous l’influence du sexe ? ! Quelles images fleurissent toutes les publicités, notamment les panneaux ? ! Etc. !
Pourquoi le « principe de plaisir » du second degré ne définirait-il pas les futurs comportements ? !

N. B. Quelques méditations « zen » (dans le désordre) inutiles mais disponibles …à lire ou à négliger !
« Sur la vague des illusions, l’être humain erre sur l’océan de la vie et de la mort parce qu’il est trop attaché à l’ego, aux choses matérielles … On aime, on hait, on finit, on poursuit, … »
« On erre d’erreurs en erreurs. Les discours ne touchent pas la réalité »
« Tout change sans cesse. Tout est impermanent et passe. Il n’y a rien de durable »
« La racine de la souffrance est l’illusion. L’attachement aux désirs devient illusion »
« Les désirs ne sont pas nécessairement négatifs, c’est l’attachement aux désirs … »
« Apprendre à vivre, c’est apprendre à mourir »

« La vie est un moyen et non pas une fin »
« Prendre pour soi, c’est déclarer la guerre. Nous pouvons utiliser les choses, non les posséder »
« Le zen ne s'attache à rien » Il est ouvert et accepte tout, bonheur et malheur, vie et mort, phénomène et vacuité. En dernier lieu, il inclut et dépasse toutes les oppositions
« L'homme est devenu esclave de ses pensées »

« Il nous faut aller au-delà de la raison et du rationnel »

« Notre tête, notre mental ne valent pas plus qu'une paire de sandales. La vraie réponse de l'existence de l'homme ne peut être obtenue par la réflexion »

« Il n'y a pas de différence entre le sot et l'avisé »

« Je ne peux rien expliquer parce que je ne sais rien »

« Harmoniser les contraires en remontant à leur source, cela est le propre de l'attitude zen. La voie du milieu : c'est embrasser les contradictions, en faire la synthèse »

« Même si mes paroles sont justes, même si mes pensées sont exactes, cela n'est pas conforme à la vérité »

« Si tu rencontres le désastre, il est bien de rencontrer le désastre.
Si tu meurs il est bien de mourir.
Cela est la façon merveilleuse d'échapper au désastre »

« On veut tout gagner et on a peur de perdre »

« Si vous avez un but, vous devenez inaccessible, possédé par ce but »

« Les gens ont peur du vide, car ils ne savent pas que le vide n'est pas le vide »

« Le problème fondamental de l'homme est de s'attacher à la vie et de rejeter la mort »

« L’on est riche de tout ce dont on a pas besoin »

« Soyez vous-même votre propre lanterne »

« Cette liberté, c’est saisir la non peur » (mais ne vivons-nous pas dans le monde de la peur)
« Nous vivons dans le monde de la peur, c’est l’attachement à soi-même, aux choses de la vie qui est à la base de la crainte, de l’angoisse »
« Celui qui parle ne sait pas, celui qui sait ne parle pas ». Lao-Tseu
« Connaître ce n'est pas connaître, voilà l'erreur! Ne pas connaître c'est connaître, voilà l'excellence! »

(Une remise en cause de ce scénario m’intéresserait. Ou la suggestion d’un moyen d’y échapper ! ! !)
Serait-il illogique ou trop classique ou pas assez quantique ou/et darwinien ? Peut-être ... L'option "disparition de l'espèce" n'a pas été retenue ... mais rien n'empêcherait qu'une escalade nucléaire réalisât ce nettoyage global.
Re: Une humanisation des maths...
Posté par cdizen le 07/05/2007 22:37:45
Tu as raison. Et en plus, la seconde partie qui se voulait ironique a été mal rédigée et a conduit à des erreurs d'interprétation ...
Désolé de t'avoir fait perdre du temps.
Sorry. End. Que te dire de plus ? Laisse tomber !
CQFD ! Ou une expression zen du type : "Notre tête, notre mental ne valent pas plus qu'une paire de sandales. La vraie réponse de l'existence de l'homme ne peut être obtenue par la réflexion"
Effectivement, toute réflexion est une construction de l'esprit reposant sur des préjugés, sur des normes intériorisées lors de la prime enfance dépendant du milieu, de l'époque, etc.. Même en maths, on n'échappe pas aux axiomes ... indémontrables ... !
Tchao.
Re: Une humanisation des maths...
Posté par cmoi001 le 07/05/2007 18:46:39
Dans "humanisation" je comprenais "accessible à l'humanité". Mais il faut croire que j'avais tord... Je ne sais pas dans quel tranche d'âge tu places tes lecteurs mais les - de 16/17 ne doivent pas être compris dedans...
Re: Une humanisation des maths...
Posté par windowman le 27/04/2007 01:53:24
J'ai trouvé cet article très intéressant, mais, si tu me passes ce commentaire, j'en ai trouvé le style confus, et surtout les explications embrouillées... Tu aurais sans doute gagné en efficacité argumentative si tu avais mieux soigné la progression et mieux développer, dans un vocabulaire plus commun, les différents éléments de ta démonstration.

Mais permets-moi d'apporter un bémol à ton message d'espoir : l'homme a toujours su faire la preuve de sa stupidité en ne réagissant "à peu près" intelligemment que face à la catastrophe. Or, la catastrophe qui nous menace, lorsque chaque citoyen pourra la voir en vrai, sera irrémédiablement trop avancée pour qu'on puisse la contrer... Et le succès de Sarkozy et des mercantilistes, confronté à l'érosion des idéologies humanistes le montre bien... On est face au gouffre abyssal de notre extinction, et notre petit Bush national va nous permettre de faire un grand pas en avant...
Re: Une humanisation des maths...
Posté par cdizen le 18/04/2007 09:23:54
Je souhaiterais ajouter un complément au paragraphe : 5) La notion « Toujours plus »
………………….

Plus en détail, le système « T. P.», à cause de sa composante binaire aussi rudimentaire qu’omniprésente (la suite prouve « logiquement », me semble-t-il, l’intérêt cette assertion) ne serait-il pas en train de se mordre la queue ou d’être pris à son propre piège si jamais les « jeunes » n’avaient pas décidé de renverser la vapeur ? ! (Pardonnez-moi, s’il vous plait, cette insistance !)

1) Des observateurs avisés ne commencent-ils pas à s’effrayer de l’influence croissante des fonds de placement sur la politique de gestion du dit capitalisme. Les vieux actionnaires exigent des rendements annuels et se préoccupent peu les investissements à long terme : les seuls qui envisagent l’avenir, la perpétuation et en même temps la croissance éventuelle ! (V. Internet)
2) Le principe fondamental de la société de consommation n’est-il pas l’exploitation « positive », tous azimuts, des manques, frustrations, mal-être, fantasmes ; la proposition de sources de plaisirs compensatoires s’estompant dès que consommés ; l’incitation à renouveler l’accès à ces impressions gratifiantes en achetant t. p. d’autres nouveaux produits t. p. sophistiqués et générateurs de t. p. de profits ? !
La publicité, la TV, les médias, n’ont-ils pas la charge de t. p. conditionner les consommateurs/trices potentiel(le)s en commençant par les t. p. attirer ? !
D’où toutes les séries TV, les films ad hoc, axés par ex. sur la violence.
La formule « Du pain et des jeux » (souvent « hards ») de la Rome antique est-elle, à première vue, dépassée ? !
Monsieur Le Lay président de RF1 n’expliquait-il pas récemment : «Le métier de TF1 c'est d'aider Coca-Cola à vendre son produit (...). Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible» ? !

MAIS N’EST- IL PAS PROBABLE que la « nouvelle génération » qui est en train d’éclore, beaucoup plus lucide, prendra le contre-pied de cette politique et choisira la décroissance, etc. ? !
Ne saisira-t-elle pas
- que laisser croire aux gens que le but de la vie, le « bonheur », consiste à tout obtenir, tout de suite, sans travailler beaucoup ;
- que faire exclusivement appel au cerveau des émotions (rappel : chargé de la quête des plaisirs) conduit dans l’impasse ;
- qu’il n’est plus question d’exiger, sans réfléchir, en se laissant t. p. piéger par ses multiples envies, tout ce qui miroite … sur le champ ? !

A L’ OPPOSE DES PREDICTIONS de l’arrivée de jeunes se retrouvant exclus, « no futur », c. à d. sans le moindre espoir, bernés de A à Z par les décideurs, n’ayant plus rien à perdre ni à attendre, prêt(e)s à tout pour gagner le peu que ce soit … par tous les moyens licites ou non qui se présenteront, LEUR FORMIDABLE DESTINEE consistera à tout transformer, tout FAIRE REPARTIR VERS LE MEILLEUR DES MONDES POSSIBLES !
-N’assiste-t-on pas actuellement aux dernières suites des « péter les plombs » commençant à devenir meurtrières ?
BIEN SÛR, je ne suis pas du tout certain que nos chers âgés décideurs et élite, souvent proches du « cartésianisme », aient modélisé ce prochain schéma idyllique ! Ne commencent-ils pas à prendre peur alors que tout ne peut qu’exploser dans le bon sens, pour la bonne cause (Mais comment rendre la vue et l’audition et l’ouverture d’esprit à des aveugles et sourds et obtus) ? !

LA FAUSSE PULSION «T. P.», puisqu’elle n’existe pas chez les autres animaux (excepté celle de la gourmandise s’ils sont domestiqués et conditionnés par leurs maîtres/esses au niveau du cerveau mammalien) n’est-elle pas essentiellement un PHENOMENE ADDICTIF… ?

A nous de le démystifier si et seulement si nous en avions vraiment envie ou/et besoin !
Mais, finalement, pourquoi chercher puisque tout va soudainement prendre forme ? !
A nous de jouer ou non, quoique ne pas jouer est encore jouer !

Le scénario du Titanic repris par Nicolas Hulot n’empruntait-t-il pas la route que nous suivions avant l’entrée en scène des « jeunes »? !
Faute de pouvoir le stopper subitement, ne suffit-il pas de le détourner ? !
Ne suffirait-il pas précisément que le « courant de plaisir » qui nous mène et entraîne inexorablement perde sa toute puissance ou sa valeur première ; que sa canalisation, (ou maîtrise) devienne la motivation, donc la préoccupation de tout un chacun, à commencer par celle les divers parangons ? ! N’est-ce pas « fastoche » ? !
Le renoncement et la reconversion ne sont-ils pas tout simplement possibles de la part de celles et ceux qui ont construit leur fortune ou renommée (à court terme) en surfant exclusivement sur cette vague t. p. déferlante ? !
Sérieusement, alimentée par la culture intensive et extensive de l’AMOUR DU PROCHAIN (et non plus des proches !), cette soudaine bonne volonté qui serait à la source de cette « mutation » ne serait-elle pas plausible, imaginable ? ! D’autant plus que son expansion pourrait se propager à la vitesse d’une épidémie contagieuse qui convertirait tous les homo sapiens !

N’est-il pas grand temps de croire au Père Noël ? !
. Voir tous les commentaires et/ou en poster un (5)
L'auteur : Peter Cdizen
80 ans, Dunkerque (France).
Publié le 16 avril 2007
Modifié le 10 avril 2007
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