| Un viol, un abus, un petit garçon de 6 ans, et maintenant... ?Cet article, je l'ais écrit pour me soulager il y a quelque mois. Cet article, c'est juste un témoignage, juste une histoire comme il en existe des centaines hélas. Ce que vous y lirais, c'est ce qui m'est sortit directement du cœur, de moi, de ce que j'ai vécu. Je ne me plain pas, je montre, je témoigne, je fait réagir sur la réalité. Bien du chemin a été parcourut depuis cet article...Un soir de fatigue, pas un soir de débauche, juste une prise de conscience en lisant des sujet intéressants sur un forum.
Alors ce n'est ici en aucun cas un appel au secoure, ni une lettre de plainte, juste un témoignage de haine et de destruction provoqué par un homme. Il devait avoir la cinquantaine, moi j'en était à peut près à mon septième anniversaire. Un vieux à l'apparence inoffensive qui donne des bonbon en haut de la rue. Un homme en qui moi, petit innocent aveugle et sourient à la vie offre ma confidence comme n'importe quel enfant à n'importe quel adulte. On le surnomme Dédé, il est gentil et donne des bonbons à nous gosse qui passons des heures sur nos vélos dans la rue, dans le 7eme de Marseille. Voilà que mon frère ainé et notre voisin parte et que je me retrouve seul devient lui, devant sa porte, bien que le tout soit sassé flou, je me souvient de son intérieur. Il m'indique d'allé voir dans le jardin ses tomates et me voici entrain de descendre l'escalier. La chaleur marseillaise et torride et je me cache sous l'escalier, une dinette de fille, étrange. Il arrive et là je ne sais plus bien, il me regarde et je ne sais pas comment ni pourquoi, on se roule une pèle, moi à 7ans, lui à 60, il tourne sa langue, je trouve sa bizarre, je ne comprend pas. Il continue, je n'aies aucun souvenir de plaisir. Il me demande ensuite si je l'aime. Je lui répond positivement comme je l'aurai fait avec le premier venu, il est gentil et donne des bonbons. Pourquoi ne pas l'aimer. Un enfant connait il l'Amour ??? Alors si tu m'aime montre moi ton zizi. ???. Je remonte l'escalier pour sortir, je ne capte rien. (je ne me souvient pas à quel moment je suis remonter) La porte est fermer, il me rassure, tout est flou, je ne me rappel de rien au moment ou j'écris. Je fini par lui montré ma chose, à mon age ce n'étais pas ce que c'est aujourd'hui. Il la goute et continu. Je ne comprend toujours pas quelle plaisir il a eut à faire sa. Moi je ne me souvient pas non plus avoir ressenti quelque chose. Il fait chaud et je trouve sa presque sale. Rien de plus heureusement. Rentré chez moi, je me passe la zigounette sous le robinier, je trouve sa crade.
Vient ensuite plusieurs années de trou noir. D'envie de pleurer tout les matin. De ne pas comprendre les gents, de n'avoir que des copines qui ne le sont pas. On se moque de moi. Je ne pourrai dire l'age auquel, un matin, jais tout raconter à maman, j'ai pleurer, et je ne me souviens plus de sa réaction. Trou noirs des dates, des années, du temps qui s 'est écouler; juste cette piteuse envi de pleurer qui me preuné tout les matin, puis le fait de l'avoir raconter, d'avoir été le bouc-émissaire d'un collège, de n'avoir aucun amis. Quatrième, je commence à écrire des textes, des impressions, des sentiment. Un journal ? Presque, juste un espace dans lequel je me défoule, je me lâche, aucun rapport cela dis avec ma mésaventure. Fin troisième, un nouveau monde, les gents me parlent, ils ne m'insulte pas. Seconde, je commence à me rendre compte que des gents peuvent être gentil, peuvent rigoler; premier fou rire, premier délire, première clope.
Deuxième seconde, ma vie s'ouvre et je d "couvre les joies de la défonce, de l'alcool, du pétard, de chose qui changent.
Première, je change, je me transforme, je parle, je découvre les mecs, les filles, le choix, je me rend compte que je ne suis pas laid, que je peux rigoler, je commence à en parler, ma vie serais sous forme de schéma un antonoire, avent c'était fermer, fin, aujourd'hui le monde s'ouvre, je ne sais pas si vous visualisez. Enfin bref, j'écris beaucoup depuis la Quatrième, de tout des poèmes, des textes, des truc tordu.
Aujourd'hui, j'en parle, je me sent mieux, j'ai d'énorme doute sur tout. Sur ma sexualité ? En premier lieux oui. Je bois et fume trop. Juste pour ne pas pensé à la merde qui m'est arrivé et peut être que je ne suis qu'un ado en crise, mais je pense que cet homme n'est pas inconnu à mes tourment. Le peut qu'il m'a fait, ben je pense que sa m'a troublé. On me répète ces dernier temps que je n'y suis pour rien, que j'ai été violé. Que je devrais aller voir un psy.
Jusque 'a très réssamment, tout était de ma faut, je lui avais dis que oui je l'aimer et que ceci explique cela.
Que pense l'opinion publique ? Que m'est il arrivé ? Cela a il des effet sur mes état et mes réflexion ?
Je vous ais présenter ici un micro résumer. Des centaines de détail important ne sont pas ici mais je suis pas stable aujourd'hui, mes parents me le disent. Je ne boss pas sérieusement, je fume trop, je picole, j'essaye des truc et je suis vièrege. Blizzard hein ? J'ai essayer avec une fille mais sa n 'a pas marché et je me refuse de faire sa pour la première avec un mec. Bien entendu, les préliminaires et tout sa je connais, mais aucune pénétration pour parler crument, même si cela fut très très très proche avec certain, je ne peux pas; je suis convaincu qu'il faut que je commence avec une fille. Étrange hein ? Et chiant aussi ! Alors boire ou fumer, éviter, se retenir ! | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (3) | | Re: Un viol, un abus, un petit garçon de 6 ans, et maintenant... ? Posté par pedrof le 13/06/2009 09:26:03 | Va parler à un psy. Cherche dans ta ville tu as peut-être un CMP ou un centre similaire pour les jeunes. | | Re: Un viol, un abus, un petit garçon de 6 ans, et maintenant... ? Posté par souha007 le 11/06/2009 21:56:43 | j'ai lu ton article et je trouve que c'est trés courageux de ta part que de t'exprimer aussi facilment....je voi que t'eprouve des difficultées a avoir une relation sexuelle avec une fille mais je n'ai pas compris si t'es gay ou hetero ou bien bi...peut importe je crois que tu devrais parler ouvertement de ton probleme a gérer un acte sexuelle avec ta compagne comme ça tu te sentirais a l'aise et n'aurait pas peur d'etre jugé...voila j'espere que je t aidé..je te souhaite beaucoup de courage et surtout beaicoup de chance dans ta vie tu le merites...a bientot | | Re: Un viol, un abus, un petit garçon de 6 ans, et maintenant... ? Posté par carogirafe le 08/06/2009 21:28:25 | J'ai lu ton témoignage complètement pas hasard en cherchant plus d'info sur un violeur en série à Marseille. Puis je me suis inscrite sur le site juste pour te dire que ton témoignage fort m'a touchée. Je sens effectivement que tu a fait beaucoup de chemin depuis le "vide" (j'emploie ce mot arbitrairement, il peut ne pas correspondre à ce que tu as ressenti) qu'a créé cette expérience. Tu utilises énormément les mots, tu écrits beaucoup pour penser et panser tes plaies. Je fais ça aussi, quand je me sens débrodée par les événements. Ecrire me permet de me construire et de comprendre petit à petit ce qui va pas.
Je sens aussi que si tu as fait du chemin car tu es capable d'écrire sur ton viol, tu sais aussi qu'il y a encore du boulot.
Boris Cyrulnik est un gars qui a écrit beaucoup de bouquin sur des gens qui ont été massacrés et qui arrivent malgrés tout à trouver l'energie pour s'en sortir. Il appelle ça la résilience. Cette énergie, de t'en sortir et d'avancer je la sens dans ton écrit, et c'est beau. Résillience: c'est un terme bien compliqué pour parler d'un truc simple: se sortir de sa vie de galère. Je t'en parle car cyrulnik est un écrivain agréable à lire et c'est un neuropsychiatre, donc il sait de quoi il parle et il est différent des autres neuropsychiatres un peu prétentieux et illisibles.
Personnellement, je n'ai jamais été abusée sexuellement par qui que ce soit, mais j'ai des amis proche à qui c'est arrivé. Je sais aussi qu'ils ont eu eu aussi des difficultés à vivre sereinement une vie de couple, comme toi.
tu a écris le premier témoignage que je lis (que j'entends) parle courageusement et simplement de décrouvrir "les mecs, les filles, le choix"
Beaucoup de jeunes qui n'ont pas vécu d'abus sexuels se posent aussi cette question du choix : homo? hétéro? bi? ni l'un ni l'autres? mais ils n'en parle jamais, car c'est souvent tabou.
Moi qui suis une fille, j'ai eu aussi mes questionnements, je ne voulais pas du tout faire mes premières expériences (et mes expériences suivantes) avec un homme. Entre autre parce que la pénétration par un pénis ça ne me disait rien.
Je peux te dire qu'être une fille et être convaincue qu'il FAUT que je commence avec une fille ça a été aussi étrange et chiant comme idée que pour toi.
Le fait que tu te sente aujourd'hui parfois attiré par des mecs, ça n'a pas forcement un lien à ce qui t'est arrivé dans le passé à cause de ce dédé. c'est du à mon avis à ta richesse, ta complexité. Par contre le fait que que ce mecs ai abusé de toi si jeune, t'empêche de vivre ce passage de ta vie de façon "harmonieuse" et te pousse à te poser plus de question que les autres jeunes de ton âge. c'est mon opinion.
Le fait que tu boives et que tu fumes beaucoup trop est surement lié à ta souffrance, la rendre plus supportable peut être. Toi seul à les clefs de ces réponses, c'est pas un psy qui va te les donner miraculeusement (j'ai un master en psycho et je suis aussi une grande névrosée qui se prend beaucoup la tête, je pourrai avoir un master "prise de tête dans la vie" avec les félicitation du jury), par contre un psy peut t'aider à te poser les bonnes questions et à mieux avancer dans ta vie. Un psy peut t'aider mais aussi l'écriture, les amis, un bouquin, un film, un sport, une rencontre, un moine bouddhiste , un prêtre...
En tout cas, c'est déjà bien de te rendre que tu es dans l'excés dans l'alcool où dans la fumette. C'est déjà une preuve de maturité.
En espérant que ça te parle,
je t'embrasse, parce que tu le vaut bien!
caro | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (3) |
|
|
Connectés : 0 membres et 523 visiteurs |
|
|