| Un pas en arrièreLa défaite française contre la Suède (0-2) remet en cause le peu de certitudes entrevues vendredi face à l'Ukraine (2-0).Au coup de sifflet final, les supporters suèedois chantaient. Les joueurs, quant à eux, purent faire tranquillement un tour d'honneur bien mérité. La communion avec leurs supporter fut remarquable. Pendant ce temps, les français sont rentrés directement aux vestiaires et les têtes étaient bien basses. Seul le capitaine Hugo Lloris est allé faire un petit coucou aux 1000 supporters français venus au stade pour l'occasion. Ce qui a déçu bon nombre d'entre-eux "nous, on fait un périple de deux jours pour aller les voir à Kiev. Ils ne viennent même pas nous faire un petit signe. C'est pas normal ça. On etait venu ici parce qu'on pensait que la mentalité de cette équipe avait changé. C'est pas donné de vivre ici. Je suis plus que dégouté" s'écriait Laurent, supporter venu de Picardie. De plus, le spectacle n'était vraiment pas au rendez-vous. Enfin, si, les suèedois ont assuré un minimum. Eux avaient envie de jouer et de repartir en Suède sur une bonne note contrairement aux joueurs tricolores.
Dans tous les secteurs du jeu, elle a été dominé. Défensivement, les jaunes et bleus ont été très solides et ne laissa que peu d'espace à nos français pendant que Philippe Mexes et Adil Rami s'emmellaient les pinceaux comme jamais laissant Ibrahimovic et Larsson marqués deux buts venus du côté droit, côté où Gael Clichy fut très limite. Offensivement, la Suède n'a pas été excellente mais suffisamment pour endiguer la défense française si peu tenace. L'attaque des hommes de Laurent Blanc a été fidèle à son image et à sa réputation. Des passes latérales et un réel manque de créativité. La titularisation de Hatem Ben Arfa n'a que trop peu apporté, mis a part perdre un nombre incalculable de ballons. Un Karim Benzema toujours aussi loin de la surface, qui parait toujours aussi bloqué et un but aurait pu lui rammener le sourire. Seul Franck Ribery est sorti du lot bien que sa seconde mi-temps fut plus poussive. Samir Nasri a encore ralenti le jeu offensif. Adieu la simplicité et bonjour les touches de balles. Face à l'Espagne, la France aura beaucoup moins le ballon. Il faudra alors s'appuyer sur d'autres atouts comme la vitesse. Et ça, peuvent-ils le faire ? Pas sûr... | | |
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