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Tu rougis ?

C'est bon la honte, comme dirait l'autre. Pas si sûr... Premier article attendant vivement d'être critiquer, même méchamment (si, si, j'insiste).


Ah... La honte. Angoissant, n'est-ce pas ?
Quelle soit quotidienne ou épisodique, cette peur humaine guide nos vies, régit nos gestes et nous fait peser nos mots.
Bon d'accord le ridicule ne tue pas, mais il y contribue grandement et il peut ammocher sérieusement notre petite fièrté...
Il y a la "mini-honte", celle que les autres oublient
rapidement et vous ne regrettez en rien qu'ils ne s'attardent pas sur cet événement... Génant.
Ensuite, il y a la honte vraiment, mais alors vraiment, celle qui vous ruine une réputation à coups de pieds dans le... Tibia (restons correct).
Ca fait mal, on se dit que si il y avait un examen "honte", on vous filerait la mention "très bien" sans grandes difficultés... Mais ça passe, comme le reste.
Mais tout ça reste bien matériel.


Et intérieurement ?

La honte reste et restera un sentiment lié au regard des autres. Encore pire que son propre jugement, l'avis de notre entourage ou même de simples inconnus nous dicte notre conduite.
La honte n'existerait pas sans cet incompréhensible envie, besoin presque, d'être à la hauteur d'espérances qui ne sont pas les notres.
Faut-il croire qu'il est plus facile de se casser le bras en solo, plutôt que de devoir affronter un trébuchement public ?

Il reste une honte, celle que l'on ne peut (ou ne veut ?) s'avouer. Cette honte personnelle, intime, inavouable, cette honte est celle de l'anti-réalité.
"Ah bon ? Il y a des gens pauvres ici-bas ? "
Pensez qu'à l'approche de l'hiver, aux premières glaces, la possibilité de coucher dehors ne nous frôle pas un instant. Et pourtant, certains y sont forcés.
Pensez qu'il nous arrive d'accabler ces gens en leur reprochant presque d'entâcher nos trottoir. "Foutus SDF ! Pas fichus de se trouver de l'occupation ! "
Notre honte est un remord intense, celui d'être ce que nous sommes, avec la proximité de ceux qui ont dix fois moins.


Hontesement paradoxal

On vit avec et on se dit qu'on peut rien y faire. La seule pensée d'effectuer un effort pour améliorer leur situation nous file un mal de crâne si terrible qu'on abandonne au bout de deux minutes.
C'est justement cette indifférence qui nous rend honteux, honteux d'être dans l'impossibilité d'y changer quoi que ce soit.
Alors on rejette la faute sur l'Etat, père de tous nos maux. "Qu'est c'qu'on peut y changer nous ? "
Mais n'oublions pas que le peuple, c'est le pouvoir. Démocratie, non ?
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Re: Tu rougis ?
Posté par zion_thieum le 01/02/2006 09:43:55
phoeniks...débutant avec légerté tu finis avec quelque chose de fort.
Alors au final moi je veux te dire que j'aime bien ton article.
Re: Tu rougis ?
Posté par saperlipopette le 31/01/2006 15:35:53
thom a volé la vedette

PS: bien que ce que thom a abordé ne m'étaient pas inconnu, son texte avait sa place, merci thom.

erika
pour thom
Posté par town of felicity le 29/01/2006 21:49:21
tu te rends compte que l'on te parle de honte, et tu rajoutes un sous-article pour nous parler de l'homosexualité?? si pour toi ces deux termes sont prédisposés à se trouver côte-à-côte, alors tu n'as pas ta place sur un site prônant l'égalité. Et n'ose pas rajouter que pour toi, la honte est liée aux agresseurs de cette personne. Smple reflet de ta personnalité.
PS: pour ton ton premier com, merci le dico.
Re: tu rougis ?
Posté par thom le 29/01/2006 12:09:40
double message effacé

Modifié le 29/01/2006 12:10:27
Re: Tu rougis ?
Posté par thom le 29/01/2006 12:08:47
Voila ce que j'appel l'exemple d'un groupuscules au idees retrogrades et utilisant la violence physique pour imposer son point de vue...bien sur, l'homosexualité constitue le cas extreme qui poussent les groupuscules en question a une violence physique intolerable, mais il existe bien d'autre cas moins "heretique" pour ces groupuscules et qui les motives a menacer de violence et d'insultes.
la peur de violence et le sentiment de honte devant une attaque verbale groupé sur un seul individu fini par transir de peur les gens normaux qui envisagerais d'assumer leur différence...
les institutions et les pouvoirs consistant, par leur action et strategie, a apporter indirectement un appuis aux groupuscules violents qui ne tolerent pas que les autres soient differents d'eux.
La societe a un tres tres gros probleme auquel il faudra coute que coute s'attaquer sous peine d'etre enseveli dans un environnement de violence tout azimut.

thom

VERDUN, Meuse (AP) - Trois jeunes lycéens, majeurs, ont été condamnés
mercredi à des peines de six, huit et dix mois de prison avec sursis par
le tribunal correctionnel de Verdun (Meuse) pour violence volontaire en
raison de l'orientation sexuelle de la victime, après l'agression de l'un
de leurs camarades homosexuel en novembre 2003.

Les trois jeunes devront verser solidairement à leur victime 7.200 euros
de dommages et intérêts, a-t-on appris de sources judiciaires.

Le 26 novembre 2003, des élèves du Lycée Jean-Auguste Margueritte de
Verdun avaient décidé de "bizuter", selon leurs dires, un lycéen de 16
ans dont ils venaient d'apprendre l'homosexualité. A l'intérieur de
l'internat de l'établissement, deux garçons avaient maintenu au sol leur
victime tandis que le troisième l'humiliait en inscrivant des propos
homophobes sur son dos avant d'enfoncer le stylo feutre dans son anus.
Des photos de la scène prises par une lycéenne avaient ensuite circulé
dans le lycée. AP
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Publié le 28 janvier 2006
Modifié le 31 décembre 2005
Lu 1 684 fois

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