| Tour de France : un parcours fantastiqueLe parcours de la 97ème édition du Tour de France a été dévoilé par Christian Prudhomme. Au programme : des pavés et des cols.C'est au Palais des Congrès dans le VIIIème arrondissement que Christian Prudhomme, patron du Tour, a dévoilé le fruit de son travail qu'est le parcours du Tour de France.
Les principaux protagonistes de la précédente édition étaient présents et attentifs au moment de la description du parcours. Alors que le vainqueur, Alberto Contador, et le troisième, Lance Armstrong, se regardaient du coin de l'oeil et arboraient avec une certaine classe un costard noir, le dauphin, Andy Schleck, était souriant et detendu et avait fait le déplacement en chemise et jean. Il y a avait également les sprinters, Mark Cavendish et Thor Hushovd, ainsi que Christophe Le Mével. Ils ont tous vu un Tour particulier pour cette 97ème édition. Des pavés et des bosses. Voilà ce qui ressort du parcours. Beaucoup de bosses, même, compte tenu de la célébration du centenaire des Pyrénées. Dans cette euphorie, il ne faut pas tout de même pas oublier l'escale alpine habituelle.
Un départ aux couleurs du nord
Deux conseils à donner à tous les cyclistes. Gare à l'ambiance et aux chutes ! En effet, le Nord sera à la fête pendant cinq jours. Départ donné de Rotterdam et passage par la Belgique qui plus est avec les pavés. Rien que ça. Décidément, les Pays-Bas aiment bien le cyclisme et surtout les Grands Tours. Après avoir lancés le départ de la Vuelta (à Assen) cette année et lancant le prochain Giro, les Pays-Bas vont avoir l'honneur de lancer le Tour de France comme l'avait fait l'Angleterre en 2006. Compte tenu de l'ambiance à Assen, on ne peut présagait que du bon pour ce départ, une nouvelle fois délocalisé. Le présage ne sera que similaire voire plus important dès la troisième étape, où les coureurs devront se frotter avec les pavés à la fois en Belgique et en France avec l'arrivée à l'entrée de la célèbre et terrible tranchée d'Arenberg. Une néo saison des classiques ? Gare à la Boonen ou Devoelder mania ! Sans oublier les revanchards qui auraient raté le coche en mars ou en avril ! Ce sera au total 13.2 kilomètres de secteurs pavés.
Le jura, premier obstacle du parcours
C'est donc par le massif du Jura que s'ouvrira l'odysée montagenuse de ce Tour 2010 avec l'arrivée à la station des Rousses. Si l'étape "jurassienne" n'est qu'une transition vers les Alpes et ne présente pas de grande utilité pour la bagarre des cadors, elle n'en reste pas moins inutile.
Des alpes édulcorées
Le massif alpin succèdera immédiatement au Jura mais ce de manière modérée, sans doute pour ménager le suspens. En effet, au lendemain de l'étape arrivant à la station des Rousses, les coureurs devront avaler deux cols consécutifs en fin d'étape dont l'arrivée est jugée au sommet à Morzine-Avoriaz. Mais, c'est tout. Les deux autres étapes prévues ne sont pas marquées par une arrivée au sommet. Toutefois, la neuvième étape risque de faire mal aux jambes avant même les Pyrénées avec ses 204 kilomètres et ses quatre cols, dont le col des Saisies et la Colombière.
Les pyrénées, juges de paix
Si traditionnellement la chaîne pyrénéenne constitue le premier obstacle, cette année ce sera le dernier et sans doute le décisif avec l'étape reine Bagnère-de-Luchon/Pau et la double ascension du Tourmalet sans oublier les nouveaux cols découverts (port de Pailhères et port de Balès). Rien de meilleur pour fêter les 100 ans des Pyrénées !
C'est après deux journées avec une arrivée au sommet qui plus est à Aix-3 Domaines, que le Tour revient cent ans plus tard sur les traces des pionniers qui avaient, en 1910, escaladés les quatre grands cols pyrénéens (Tourmalet, Aspin, Peyresourde et Aubisque). Le clein d'oeil sera fort avec l'étape reine qui incorporent ces "grandes montées" des Pyrénées et avec l'ascension du Tourmalet de chacun de ses versants. Comme si ça ne suffisait pas, le col du Tourmalet, monstre sacré du cylisme, sera un hôte inédit et fantastique comme le sont tous les hôtes de la région. En effet, à la veille de l'arrivée à Bordeaux, le Tourmalet accueillera l'arrivée de la 17ème étape.
Le vainqueur sera t-il connu ou faudra t-il attendre le contre-la-montre à la veille des Champs des Elysées comme c'était le cas en 2007 et en 2008 ?
Bordeaux regoûte avec le tour
C'est avec un énorme plaisir que la Grande Boucle fera escale à Bordeaux, après la volonté des organisateurs et l'accord de la capitale girondine. Ainsi, le peloton devra en découdre dans l'agglomération bordelaise avec une arrivée grandiose sur les Quais et le contre-la-montre, le lendemain, qui s'achèvera dans le Médoc à Pauillac. Une victoire française à Bordeaux, pourquoi pas ? | | |
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