| Sorties nocturnes.je fais le même rêve depuis que j'ai cinq ans. Grâce à un professeur extraordinaire, j'ai compris ce que cela voulait dire...J’ai encore fait ce rêve.
Ca s’appelle un rêve récurant, j’ai lu ça dans le dictionnaire des rêves, celui de ma coloc.
Il faut dire qu’il porte bien son nom, mon rêve, enfin, devrais-je dire mon cauchemar, je le fais depuis que j’ai cinq ans.
Au début, quand j’étais petite, je ne le comprenais pas, mais à présent il fait partie intégrante de moi.
Je me retrouve dans une forêt, en pleine nuit, et je suis seule.
J’ai eu beau grandir, depuis que j’ai fait ce rêve pour la première fois, dans le rêve, je suis restée petite fille.
J’ai appris à posséder ce rêve, quelques fois, je suis dedans, et je le sais. Il paraît que c’est très rare, de rêver et de savoir qu’on rêve, moi, ça m’arrive assez souvent.
Je suis dans cette forêt, et je comprends que j’ai perdu mes parents. En fait, j’étais avec un groupe, et je les ai tous perdu.
Je suis essoufflée.
Au début, je croyais que je faisais une balade en forêt, avec mes parents, des amis, peut être des oncles et des tantes, et que je m’étais perdue. Mais il fait nuit, dans ce rêve, on ne se balade pas en pleine nuit dans une forêt.
Et je sais que ces gens avec qui j’étais ne faisaient pas tous partie de ma famille, il y avait juste mes parents, les autres, je ne les connaissais pas.
Quelque fois, je me dis que j’ai inventé tout cela. En fait, j’ai eu beaucoup de mal à comprendre pourquoi je le refaisais sans cesse.
Ca, c’était avant que je rencontre le professeur Moody.
Moody est un éminent professeur, ainsi qu’un conférencier extraordinaire. Il traite beaucoup de la vie après la mort.
Rien à voir avec ce rêve, me direz vous, et pourtant.
J’avais trente ans, lorsque j’ai été pour la première fois à l’une de ses conférences, a Washington. A l’époque, j’avais déjà dû faire ce rêve une centaine de fois.
Après que l’auditoire se soit dispersé, je suis descendue lui parler.
Nous nous sommes quitté trois heures plus tard, avec un rendez-vous le lendemain, à son bureau. Il trouvait mon cas « intéressant ».
Mon entourage n’a jamais vraiment compris mon engouement pour tout ce qui traite de la mort, de la réincarnation, j’ai une bibliothèque rempli de bouquins qui en parlent, dont des ouvrages de Moody, bien sûr.
Je suis entré dans le bureau de celui qui était devenu ami première fois le mardi 21 octobre 2001, et quand j’en suis sortie, j’avais tout compris.
Sur ce rêve, que je ne refît plus, sur mes relations avec ma mère, sur ma peur effroyable de la nuit, tout, j’avais tout compris.
-« Sais-tu ce qu’est une régression ? M’interrogea Moody.
J’avais lu suffisamment d’ouvrages la-dessus pour ne pas le savoir.
-« C’est un retour sous hypnose dans nos vies antérieures.
-« Tu m’épates ! M’avait il lancé, et j’avais été flattée.
Nous nous installâmes.
Moody, de sa voix suave, m’apprît à relaxer chacun de mes muscles, depuis le bout des orteils jusqu’au cuir cheuveulu.
Il me demander de visualiser ma maison, son aspect durant toutes les saisons de l’année, il me fît entrer dans un tunnel lumineux, je trouvais ça un peu cliché, mais ça marchait !
Il me dit que j’étais très réceptive à l’hypnose, car c’est assez rare, en fait.
Lorsque j’ai vu, sous hypnose, la même forêt que dans mon rêve, j’ai compris que c’était quelque chose que j’avais déjà vécu.
Moody me demanda de me regarder, comme j’étais dans mon rêve.
J’avais une dizaine d’année, je portais des souliers vernis, des socquettes noires, un blouson trop grand pour moi, et sur la poitrine, une grande étoile de David jaune était cousue.
Deuxième guerre mondiale, je suis juive.
Puis j’ai vu ce qui c’était passé, en détail, cette nuit là, dans une vie que j’avais vécue avant celle ci.
J’ai dix ans, mes parents et moi-même tentons de fuir ce pays qui nous est hostile, pour la Suisse, où nous serions en sécurité.
Nous avons trouvé un passeur, et avec un groupe de juifs fuyant dans la même direction que la nôtre, nous nous dirigeons clandestinement vers la frontière.
Tout d’un coup, tout va très vite.
Nous avons été repérés, nous courons dans la forêt, aussi vite que nous pouvons.
J’entends un bruit sourd et mon père tombe à terre, laissant ma petite main vide de la sienne. Il est mort. Abattu.
Ma mère et moi courons comme des lapins pris en chasse, elle tombe aussi, et je me retrouve seule. Quand je m’arrête de courir, il n’y a plus aucun bruit dans la forêt, quelques détonations lointaines.
Je n’ai pas été prise, mais je me retrouve orpheline dans ce monde hostile.
Quand je me réveiller, je garde ces images en tête un long moment.
Voilà pourquoi j’ai toujours été si possessive avec ma mère.
Voilà pourquoi j’ai peur la nuit.
J’étais cette enfant perdue.
Quand j’ai eu compris cela, j’ai cessé de faire ce rêve, et mes relations avec les autres se sont grandement améliorées.
Je ne dors plus que très rarement avec ma lampe allumée.
Si je n’avais pas cru à tout cela, ma vie en aurait été gâchée.
Il faut croire.
Il y a des choses magiques qui sont vraies. | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (16) | | Re: Sorties nocturnes. Posté par elodelu le 17/10/2004 23:50:57 | cet article est à chier, mais ce n'est pas le pire, le pire, c'est que c'est moi qui l'ai écrit, mais bon, je ne m'en veut pas, car je l'ai écrit vers les quatre heures du matin, m'enfin bon c'est de la merde. | | Re: Sorties nocturnes. Posté par alal le 20/08/2004 07:56:18 | au début j'ai cru que c'était une histoire vraie jusqu'à ce que ds l'histoire c'est marqué que tu as 30ans lol. en tout cas j'ai trouvé ton histoire très originale.
dark_ange > elodelu n'a rien caché du tout, il fallait juste faire marcher ses neurones pour comprendre que c'était de la fiction..!! | | Re: Sorties nocturnes. Posté par appelez-moi-jadka le 20/08/2004 07:56:18 | moi j'aime bien. sa se suit. c'est tres agréable à lire. Dommage qu'il y ai des fautes d'orthographe
par contre j'aime pas trop le titre.
bisous
continue comme sa | | Re: Sorties nocturnes. Posté par chandlermbiing le 20/08/2004 07:56:18 | J'aime pas trop l'idée d'inventer des textes surtout quand ils sont très proches de toi qui à peur du noir... enfin, peut-être que là aussi tu as menti et que je dois être un des seuls neuneu à me protéger le cou avec ma couette si je suis seul dans le noir? | | Re: Sorties nocturnes. Posté par elodelu le 20/08/2004 07:56:18 | de rien didou lolol | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (16) |
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