| Resident Evil : Apocalypse La suite du film tiré du jeu vidéo éponyme. Est-elle décevante ?Une poignée de scientifiques de la société "Umbrella corporation", l'une des firme les plus puissante au monde, décide de réouvrir le "Hive", un laboratoire souterrain où un virus s'est propagé. Le virus-T est capable de redonner l'usage de jambes à une personne vivante ou de redonner la vie à une personne morte sans aucune intelligence et n'ayant qu'un instinct le plus primaire : manger.
En ouvrant le "Hive", le virus se répand dans la vile la plus proche : Racoon city. L'état d'alerte est déclaré. Des remparts sont placés tout autour de la ville pour éviter une propagation encore plus grande.
Dans cette ville, nous trouvons plusieurs destins qui seront très liés par la suite. Nous retrouvons Alice (Milla Jovovitch) qui trouve un stock d'arme et part à la recherche de survivants. Jill Valentine (Sienna Guillory), une membre des S. T. A. R. S reprend du service après une mise à pied de quelques semaines. Carlos Olivieira (Oded Fehr) et son équipe, membre du commando d'élite du S. T. A. R. S qui essuoient un cuisant échec pendant une attaque de zombies. L. J (Mike Epps), un civil perdu et Terri Morales (Sandrine Holt), une journaliste avide d'un Ammy Award en filmant les évènements survenant à Racoon city. Tous ces personnages ont un seul et unique but : survivre à cet enfer et sortir le plus rapidement possible de la ville.
La suite du film tiré de la série en jeux vidéo vendu à plusieurs million d'exemplaires à travers le monde, reprend des couleur en changeant de réalisateur. En effet, le jeune cinéaste Alexander Witt succède à Paul Anderson derrière la caméra et l'on voit tout de suite la différence. Paul Anderson ayant déja dénaturé la série à l'écran (et ça ne va guère mieu dans son adaptation filmique du film "Alien vous Predator") risquait de la pousser dans l'abîme profonde de l'oubli avec son histoire pseudo-matrixienne basée essentiellement sur l'électronique. Mais Alexander Witt redonne ses lettres de noblesse en instaurant la véritable ambiance de la série. Personnage esseulé dans un couloir sombre avec pour seule compagnie son magnum et sa lampe torche, des zombes plus vrais que nature, de vrais fusillades... Tout y est pour donner le change. Le fan de Resident evil devrait retrouver certains éléments ou scènes du jeu vidéo en clin dans le film : le Némésis, l'attaque du barrage routier par un nombre impressionnant de zombies fait par la police, les personnages de Jill Valentine et Carlos Olivieira, l'armurerie... Le fan ne peut qu'être comblé. On est à cent lieus de l'histoire scientifique basé sur une intelligence informatique de Paul Anderson. Ici, l'esprit de la série est respectée avec ambiance "survival-horor" à la clé. L'action est omniprésente et très bien filmée (à part un ou deux plans). Les effets spéciaux ne manquent pas de punch surtout ceux du Némésis, personnage ô combien symbolique pour la série. Les maquillages des morts-vivants sont plus soignés que dans le premier opus. On a réellement l'impression de se trouver face à face avec un revenant. Le jeu des acteurs est correct. Du coté de la bande son, c'est du lourd. Slipknot, Rammstein,... Tous les grands noms de la scène rock se sont données rendez-vous comme dans le premier pour onner du rythme au long métrage.
A défaut de ne pas être le film de l'année, "Resident Evil 2 : Apocalypse" comblera les fans de la série et ceux de films d'action bien rythmé. | | |
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