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Quevilly, c'est magique

La Magie de la Coupe de France a opéré Mercredi 11 AVril. Quevilly, en réalisant cet exploit face à Rennes (2-1), a ébranlé, ému, toute la France. Les pseudos amateurs et pensionnaires du National ont cottoyés les sommets. Retour sur un moment footbalistique magique...


Le jour de leur vie pour certains, un cauchemar pour dautres. Mais personne ne peux nier la vérité : Quevilly avait la hargne, la rage, lenvie de cette place au Stade de France. Loin dêtre favoris, les pensionnaires du National (eh oui !) ont su laisser passer les orages de première mi-temps pour aller décrocher les étoiles en seconde. Un match qui était prédit davance et donné au SRFC. Le club breton, qui avant ca, avait éliminé un par un des clubs de L1, partait logiquement favori face a Quevilly", modeste club de National", luttant pour le maintien. Oui mais voilà, cest un match de coupe...


Le sommeil avant le rugissement

La première mi temps était sans contestation possible a lavantage des rennais, qui faisaient tourner !! Par technicité et offensives tranchantes, les bretons se montraient extremement dangereux !! La frappe d'M'Vila sécrasait sur le poteau, mais le meneur de jeu rennais, Julien Feret, reprenait dans le but vide. Avantage mérité pour les visiteurs. 35 minutes durant, le SRFC menait le jeu. Quevilly était incapable de produire son jeu, et la différence de niveau se faisait franchement sentir. Cependant, le break ne venait pas. Cest ce qui fera la chute des bretons plus tard... Sur quelques frappes, Rennes se mettait en danger, et sans un Costil attentif et appliqué, Quevilly revenait même aux vestiaires avec le nul. Mr Larbitre sifflait la mi-temps, avec cet avantage au jeu et à laffichage pour les bretons !!!


Caractère de champion.

Lentraîneur de Quévilly, Régis Brouard, motivait ses troupes, les poussait à leur limites en leur rappelant limportance dun tel moment dans leur vie. Ils revenaient alors revigorés et à nouveaux gonflés à bloc. Mais la première mi-temps reprenait comme elle avait commencé, les bretons maitrisaient le match. Le coach Brouard sent que son équipe a besoin dun nouveau souffle et fait rentrer Herouat. La révolte senclenche. Des frappes, des centres, des offensives, Quevilly se montrait maintenant maitre du jeu. Costil était à la parade sur une frappe... DHerouat. Une parade exceptionnelle, digne des plus grands gardiens. Mais Herouat en veut plus que les défenseurs, et à la 63 ème minute, le feu follet crochetait vers la gauche pour décocher un missile qui se ficha dans la lucarne de Costil. Ornano exulte, et Rennes sombre. Désormais, les bretons vont subir, et que très rarement mettre en danger les buts adverses. Alors quon se dirigeait vers les prolongations, Quevilly en contre, relançait, Baup, en profondeur, résistait au courage a Boye pour placer en finesse le cuir dans les buts de Costil, impuissant. Ornano explose. Quevilly est au Stade de France. Rennes est KO debout. De telles émotions, il ny a bien que le football qui peut les donner...
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L'auteur : Jeremy Nedelec
27 ans, Belle-isle-en-terre (France).
Publié le 27 avril 2012
Modifié le 18 avril 2012
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