| Paris perd encore ses nerfsHier soir, le Paris Saint-Germain aurait pu prendre un avantage qui lui aurait assuré le gain du troisième titre de champion de France de son histoire. Mais il s'est encore enervé et n'a su qu'arracher le match nul (1-1) au terme d'une partie où il n'aura jamais maîtrisé les débats.On commence a en avoir l'habitude. Au coup de sifflet final, les parisiens ne vont pas voir leurs supporters et ils ne regagnent pas le chemin des vestiaires. En ce moment, c'est quasiment vers l'arbitre que se dirigent les hommes de Carlo Ancelotti pour se plaindre de décisions qu'ils trouvent plus que litigieuses. Hier soir, c'est Alexandre Castro qui en a payé les frais. Il a même dù avertir Zlatan Ibrahimovic après la fin du match car ce dernier se montrait un peu trop pressant.
Si les parisiens étaient aussi nerveux, c'est pour cette action de la quarante-troisième minute. Alors que Nicolas Douchez devait faire un renvoi aux six mètres, Thiago Silva alla vers l'arbitre pour se plaindre d'une faute oubliée sur Javier Pastore et aurait alors touché Mr Castro un peu trop violemment au goût de l'homme en jeune qui n'attendait pas une seconde avant d'infliger un carton rouge au défenseur central du PSG. Une décision imcomprise par ses coéquipiers et par son staff "je ne comprends rien. Les arbitres sont toujours plus durs avec nous. L'arbitre nous a beaucoup handicapé en nous privant de Thiago Silva" confessait Ezequiel Lavezzi avant que son entraîneur n'emboîte le pas "je connais Thiago Silva, il l'a touché mais pas poussé. L'arbitre aurait dù réfléchir avant de prendre sa décision. La semaine dernière, j'étais furieux contre Marco Verratti parce qu'il méritait de sortir. Là, je ne peux pas en vouloir à Thiago Silva parce que son carton rouge n'est pas mérité". Mme Leonardo en allait de sa critique "il y a un problème avec les arbitres. Ils font exprès d'être dur avec nous. Ce n'est pas normal". Il alla même jusqu'à bousculer Mr Castro de l'épaule après le coup de sifflet final.
Est-ce que l'on peut dire que les parisiens ont tort ? Sans doute pas car même si le règlement prévoit qu'il est interdit de toucher l'arbitre, Mr Castro aurait pu faire preuve d'un peu plus de clairvoyance en voyant qu'il n'y avait aucune aggressivité dans le geste du brésilien.
L'arbitre a peut-être fait une erreur de jugement mais le Paris Saint-Germain ne peut pas en vouloir à l'arbitre s'il ne compte pas ce matin neuf points d'avance sur son dauphin marseillais. Même si mathématiquement, le titre ne pouvait être officiellement acquis hier soir au Parc des Princes, une petite fête était prévue pour l'anniversaire d'Ezequiel Lavezzi mais aussi pour sa victoire promise. Mais il fallait battre Valenciennes pour cela et avoir envie de battre Valenciennes et pour cela, Paris aurait dù considérer son adversaire nordiste autrement et ne pas se voir gagnant avant de jouer la rencontre.
Alex arrache le nul
Mais Valenciennes n'avait pas envie de s'ajouter sur la longue liste des victimes du rouleau compresseur parisien "quand on affronte Paris à Paris, on est complètement libéré car on a le sentiment que rien n'est à perdre et que personne ne sera étonné qu'on se prenne une taule" reconnaissait Daniel Sanchez. Valenciennes a alors joué son va-tout et a rapidement mis la pression sur les parisiens. A plusieurs reprises, Nicolas Douchez voyait le ballon filer pas loin de son but et ce qui devait arriver arriva. Sur une perte de balle de Jeremy Ménez au milieu de terrain, Vincent Aboubakar s'enfonçait dans le camp parisien. Sa frappe fut arrêtée par le portier parisien mais Gaël Danic venait en deuxième rideau pour faire payer des parisiens attentistes "on mérite de marquer parce qu'on a bien commencé le match. Dans un match comme celui là, il faut être très réaliste et on l'a été" soufflait l'entraîneur valenciennois.
De son côté, Paris a manqué sa première heure de jeu par un manque d'envie et par une nervosité que sanctionnait Mr Castro en distribuant un carton jaune à Van der Wiel, Menez, Chantôme et Maxwell sans que l'arbitre ne fasse un excès de zèle "notre début de match a sans été le pire de notre saison à domicile. On était comme absent. Ce n'est pas la même équipe qui a fait vaciller Barcelone il y a un mois" jugeait Blaise Maruidi, abattu par la performance bien terne de son équipe. Et ce serait mentir de dire que Paris aurait mérité meilleur sort que son match nul. Il l'a arraché grâce à Alex, entré en jeu avant la mi-temps à la place de Jéremy Ménez pour compenser l'exclusion de Thiago Silva quelques instants plus tôt. Comme souvent quand on parle d'un but inscrit par Alex, c'est à la reception d'un corner que l'autre défenseur central brésilien donnait le point du match nul aux siens. Ce but permettait aux parisiens de concrétiser une bonne periode de domination pendant laquelle le jeu ne se passait que sur le but de Nicolas Penneteau. Avant le but parisien, Alex avait déjà eu deux grosses occasions mais Mekilson s'était interposé syr sa ligne de justesse et Zlatan Ibrahimovic croisait trop sa frappe.
Paris n'est donc pas encore champion parce qu'il s'est vu un peu trop beau à l'image de son attaquant suédois qui faisait n'importe quoi après avoir effacé Rose et Penneteau ou de Lavezzi qui manquait un nouveau face à face une semaine après avoir butté sur Bertrand Laquais lors d'une situation simulaire. Avec neuf points de plus que l'Olympique de Marseille, la messe aurait été dite pour le club de la capitale mais il n'en compte que sept et il reste trois matches. Paris sera surement champion au bout du chemin mais Marseille peut encore croire à un retour impossible. Paris pourrait devenir champion la semaine prochaine s'il fait le même ou un meilleur résultat que les phocéens. Mais ce sera lors d'un déplacement à Gerland qui se fera sans Salvatore Sirigu, Marco Verratti et Thiago Silva. Mais bon, son effectif est tel qu'on ne le remarquera peut-être pas. Du moins, c'est ce qu'on doit se dire à Doha... | | |
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