| Lorsque le mal devient le bien suprêmelorsque la dégradation des valeurs sociales s'effectue en milieu académique par ce fléau qu'est la tricherie, on peut s'imaginer à quoi ressemble l'avenir des jeunes.John continue de se faire duper par son entourage ; il ressort de chez Prince qui lui racontait ses mésaventures rencontrées dans sa vie de tous les jours. Se demandant à quand la fin de son indécision, il se dirige vers le lieu où il entend trouver un peu de paix pour son âme et pour lui-même. Quelques mètres et le voilà au lieu dédié. Il passe par la porte centrale et soudain lui arrive une miction qu'il avait déjà pressentie depuis qu'il quittait la maison de Prince. Il va satisfaire ce besoin au lieu indiqué à cet effet. Drôle de vie lorsqu'arrivant aux toilettes il trouve quelque chose de bizarre, d'anormal, hors du commun. Nous sommes au mois de Septembre et à l'Université, se déroule les examens de rattrapage encore appelé semestre trois. Son besoin de miction l'oblige à entrer droit aux toilettes ; là il rencontre des personnes avec des papiers et des stylos à bille, chuchotant des choses tout à fait étranges. Il y'en avait des filles, des garçons, on dirait le rendez-vous de tous les péchés. L'étrange au masculin était de voir des filles dans les toilettes des hommes ; il commença à se passer des choses dans la tête de John ; il ne se retrouvait plus ; il était devenu comme fou ; il n'en revenait pas ; certainement était-il mort dans son esprit, et vivant dans son corps inerte. De quelle vie vivait-il ? Il était mort debout sans aucun doute tout ceci l'avait contrarié et avait poussé son âme à sortir hors de son corps. Une vision provoquait une défragmentation des composantes humaines ; il s'était décomposé, il n'avait plus de cohésion, il n'y avait plus de lien ; tout s'était envolé, rendu invisible dans l'optique de retourner à une année ou à un moment incertain. Vit-on d'une vie pour de vrai ? Vit-on une vie pour de bon ? Il fallait se voir inerte dans un espace peu commun, refléter l'aspect peu commode d'une vie moins ordinaire ; craindre de vivre pour espérer un jour renaitre.
John accomplit son besoin et s'en alla tout triste de ne pouvoir trouver la vie qu'il avait tant cherché, relier les éléments qui jusqu'ici ne faisaient pas de lui, craindre l'instant qui n'espérait plus de lui. Etait-ce la fin ? Etait-ce la vie ? Il se demandait pourquoi une vie de malheur arrivait à une terre de bonheur ? John s'approchait des hommes aux gangs blancs chargés clair obscur qui avaient été chargés de la surveillance des examens. Derrière lui se trouvait une fille laide et noire qui sentait mauvais ; lorsque je passais à côté d'elle, je n'exubérais que de la répugne ; je suis sur que le diable avait consenti à cette nauséabonde aux yeux de loup, on aurait cru un être sorti droit des enfers pour venir tourmenter la vie des pauvres humains que nous sommes. Ses yeux noirs en plein jour me suivaient lorsque je m'avançais à l'entrée de la salle d'examen. A cet endroit se trouvaient les surveillants. Qu'advenait-il de cette misérable créature ? Conçu des entrailles de quelle femme ? Quelle lassitude pour des parents qui croiraient leur enfant une sage petite fille intelligente de rien du tout ? John fit signe de silence, communication directe à ces hommes bavards qu'il y'avait des malices dans les toilettes tout près d'eux ; complice avec les étudiants en salle de composition qui tramaient dans le noir sombre et obscur de leur existence un drame de points et d'épreuves.
John se dirigea dans le local de l'Essec où il devait continuer l'action de son existence. Etait-il possible pour ces jeunes gens au destin mélancolique de voir la lumière du jour au sortir de leur vie ? Ils avaient tout pour se fixer un chemin de conversion avant que la cloche ne parle ou n'exprime sa dernière idée. Tout était joué, leur vie était rouée à un point d'interrogation | | |
|
|
Connectés : 0 membres et 458 visiteurs |
|
|