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Les parrains

Ou comment redorer le blason du cinéma français.


1984. Serge (Gerard Lanvin), Henri (Gerard Darmon), Lucien (Jacques Villeret) et Max (Pascal Reneric) sont quatre amis. Leur métier ? Braqueurs. Lors du braquage d'une grande bijouterie parisienne, Max se fait arreter par la police tandis que ses complices prennent la fuite avec une partie du magot.

Vingt ans plus tard. Les trois amis se sont rangés afin que la police ne les retrouvent pas. Serge est devenu brocanteur au Canada, Henri est un concessionnaire automobile à Paris et Lucien s'est monté une agence immobilière en Belgique. Après avoir appris la mort de Max en prison, les trois compères se réunissent devant le notaire pour accomplir les dernières volontés du défunt...



Commençant depuis quelques années à s'essoufler, le cinéma français retrouve une nouvelle jeunesse avec cette comédie policière.
L'histoire est, aux premiers abords, simple et ininteressante. Mais plus on avance dans le film, plus on s'aperçoit que l'intrigue est bien plus prometteuse et riche en rebondissements. Le film lorgne sur un certain "Ocean's eleven"tant pour sa séquence d'introduction que du scénario bien ficelé, ce qui apporte de la modernité à ce film français et de la consistance. Avec des dialogues qu'Audiard lui-même n'aurait pas refusé, jouant souvent sur de l'humour savamment dosé : ni trop présent, ni trop absent, le film est un brillant homage aux "Tontons flingeurs" tout en parodiant le genre. La contre-plongée utilisée à outrance sur les trois acteurs afin de leur donner de l'importance est souvent désamorcée par une situation cocasse. Un véritable régal !
Le grand tour de force de ce film est bien évidemment les acteurs. Le trio Lanvin-Darmon-Villeret qui fonctionne à merveille en rendant leurs personnages respectifs attachants et interessants, chacun faisant ressortir le talent de l'autre.
Le seul véritable défaut du film vient de la réalisation qui tient peu la route. Le rythme du film est assez lent et le spectateur peut trouver le temps un peu long. Entre chaque scène on ressent un temps mort qui, à petit feu, devient létal pour le film.


Véritable vent de fraîcheur pour le cinéma français, "Les parrains" est un excellent hommage aux polars sympathiques du temps jadis comme "Les tontons flingeurs", dont l'inspiration se fait grandement sentir. Un bon moment de cinéma avec le trio infernal Lanvin-Darmon-Villeret même si la réalisation ne suit pas. A découvrir.


(Ce film est le dernier de Jacques Villeret, disparu en janvier dernier. Paix à son âme...)
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L'auteur : Good bye Farmington
37 ans, Where my passion is (France).
Publié le 23 novembre 2005
Modifié le 03 novembre 2005
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