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Les ITS

Les ITS, infections transmises sexuellement (autrefois nommée MTS, maladies transmises sexuellement), sont en pleine augmentation depuis quelques années. Petit guide absolument non-exhaustif des ITS.


Les ITS sont tramises lors de rapports sexuels ce qui inclut tant les rapports coïtaux que les rapport buccaux.
Celles d'origines bactériennes sont la cause d'environ 20% des cas de stérilité recensés, et c'est dans le groupe de 15-24 ans qu'elles sont le plus détectées. Les ITS constituent également un facteur favorisant l'infection par le VIH (virus d'immuno-déficience humaine).

Au Canada (et dans de nombreux pays occidentaux), la chamydia est la plus fréquente. Elle causée par une bactérie appelée chlamydia trachomatis, une bactérie à développement intracellulaire qui s'installe et se développe dans les cellules épithéliales. Chez les hommes, de 50% à 70% des cas sont asymptômatiques (c'est-à-dire que la personne infectée ne ressens aucun des symptômes généralement liés à l'infection) et cette proportion est d'environ 80% chez les femmes.
Chez l'homme, une infection peut se manifester par unée inflammation de l'urètre, des écoulements clairs ou blanchâtres au niveau des organes génitaux, une sensation de brûlure en urinant (et des envies d'uriner plus fréquentes), une une inflammation au niveau de l'épididyme ainsi qu'au niveau du rectum. Chez la femme, on note des pertes vaginales claires, une sensation de brûlure au moment d'uriner, des douleurs au bas-ventre, fièvre, frissons, douleurs lors des relations sexuelles et des perturbations du cycle menstruel.
Elle transmet lors des relations sexuelles, mais peut aussi affecter le bébé si la femme qui accouche en est atteinte; le nouveau-né peut ainsi développer une conjonctivite ou une infection respiratoire.

La bactérie peut être détectée dans l'urine et traitée par antibiotiques. Il n'existe toutefois aucun vaccin ou manière de s'immuniser contre la maladie, le condom reste donc le meilleur moyen de s'en protéger.
Si l'infection n'est pas traitée, plusieurs complications peuvent survenir : elle favorise notamment les grossesses ectopiques (l'embryon se développe dans les trompes de Fallopes au lieu de migrer vers l'utérus), augmente les risques de fausse-couche et peut entraîner la stérilité, chez les deux sexes.

La gonorrhée est la seconde ITS d'origine bactérienne en importance, après la chlamydia, et elle est causée par une bactérie nommée neisseria gonorrhoeae. Elle se transmet obligatoirement par contact direct, car elle ne survit pas dans l'air (la présence de cette bactérie chez l'enfant est généralement considérée comme un signe d'abus sexuel).
Chez l'homme, les symptômes sont présents dans 80% des cas, on note une inflammation importante de l'urètre entre deux et sept jours après le rapport sexuel, un écoulement de liquide purulent (blanchâtre ou verdâtre) par le méat urinaire, une forte douleur au moment d'uriner ("chaude-pisse"), une irritation/rougeur au niveau du prépuce et une inflammation de l'anus.
Chez la femme, 80% des femmes infectées ne présentent PAS de symptômes, toutefois, chez celles qui en présentent, on parle de saignements utérins anormaux, d'écoulements de pus au niveau du vagin, infection au niveau du col utérin ainsi qu'une inflammation de l'anus.
Chez la femme, les complications (stérilité, lésions, grossesse ectopique) sont plus fréquentes et plus importantes que chez les hommes, elles peuvent également contaminer le bébé lors de l'accouchement ce qui se traduit généralement par une infection aigüe des yeux pouvant entraîner la cécité, si non-traitée.

On peut traiter l'infection par antibiotiques, mais la plupart des souches résistent à la pénicilline et la résistance à d'autres antibiotiques (trétracycline, céphalosporine) est en nette progression. Encore une fois, il n'existe aucune manière d'être immunisé contre cette bactérie.


L'herpès génital est une infection qui ne peut pas être traitée : une fois le virus contracté, il n'y a aucun moyen de s'en débarasser.
Il peut être contracté suite à des rapports coïtaux ou buccaux (les feux sauvages sont un type d'herpès transmissible) et provoque l'apparition de vésicules douloureuses au niveau des organes génitaux, lors de la première infection, ces vésicules se résorbent environ en deux à quatre semaines. Le virus connaît ensuite une phase de latence avant de réapparaître, encore une fois sous formes de vésicules/cloques douloureuses au niveau des organes génitaux.
Certains antiviraux permettent de réduire les symptômes sans toutefois éliminer le virus, bien que certaines compagnies pharmaceutiques prétendent être sur le point de mettre au point un vaccin.
Les personnes atteintes présentent un risque accru de cancer du col de l'utérus et de fausse couche. La mère peut également transmettre la maladie lors de l'accouchement ce qui peut provoquer des complications neurologiques ainsi que la cécité.

Maladie qu'on croyait disparue, la
syphillis fait un retour en force depuis quelques années. Causée par une bactérie spiralée du nom de treponema pallidum, ses symptômes se présentent en phases.
La phrase primaire se déclare 10jours à trois semaines après l'infection et se traduit par la formation d'un chancre, soit une ulcération indolore, sur les grandes ou petites lèvres, le vagin (femme), le gland, le prépuce, le méat urinaire (homme), au niveau de l'anus, des mamelons ou des amygdales (deux sexes). Le chancre est invisible dans 65% des cas chez la femme et la phase où il est présent est la phase où on a le plus de risques d'infecter les autres.

La phase secondaire apparaît de quatre à six semaines après la phase primaire et est visible par des éruptions cutanées sur la paume des mains et la plante des pieds, de la fièvre, des maux à la gorge, des ulcérations buccales ainsi qu'une douleur et une enflure au niveau des articulations.

Le virus connaît ensuite une phase de latence variable selon les personnes avant que la phase tertiaire ne se déclare. Lors de cette phase, on voit l'apparition de lésions nerveuses, cardiaques, osseuses, articulaires, occulaires et cutanées. Quand les atteintes se font au niveau neurologique, on parle de neurosyphillis ou parfois de démence syphillistique.

La syphillis peut être traitée par antibiotiques (pénicilline), mais les stades tardifs sont parfois plus difficiles à traiter. Encore une fois, il n'y a aucun moyen d'acquérir une immunité contre la maladie.

Elle peut aussi se transmettre pendant la grossesse (elle passe la barrière placentaire dès le 4e mois de gestation) et lors de l'accouchement. Elle entraîne généralement de nombreuses complications chez le foetus, ce qui résulte souvent à une mort dès la naissance. Les cas de transmissions de syphillis pendant la grossesse sont très rares puisque dans plusieurs pays, les femmes enceintes doivent subir un test de dépistage de la maladie pendant la grossesse.


Enfin, il ne faut pas oublier le SIDA, maladie incurable longtemps associée uniquement aux homosexuels et aux utilisateurs de drogues en intraveineuse, mais qui, maintenant, a gagné beaucoup de terrain chez les hétérosexuels et chez les femmes, avant moins affectées.
Le virus est présents dans les sécrétions au niveau des organes génitaux, mais pas dans la salive contrairement à ce que certains croient.
L'évolution de la maladie est très lente, il peut se passer dix ans entre l'infection et l'apparition des premiers symptômes, pendant ces dix années, le virus se multiplie dans le sang. Il commence ensuite à agir, notamment sur le système immunitaire, on note une chute de lymphocytes T CD4 dans le sang (anticorps).
On voit alors apparaître toutes sortes d'infections opportunistes (la diminution du taux d'anticorps sanguin favorise le développement de toutes sortes de maladies) m des diarrhées persistantes, pertes de poids, fièvre, douleurs, maladies autp-immune, ect.

La transmission se fait par contact sexuel, par exposition à du sang (ou composé sanguins) infecté et parfois lors de la grossesse ou de l'accouchement.

Il est possible de traiter les infections opportunistes découlant de la maladie et de ralentir la multiplication du virus dans le sang, mais il est impossible de traiter la maladie elle-même .


La seule manière de se protéger des ITS est l'utilisation du condom et ce n'est pas parce quelqu'un a l'air clean qu'il l'est forcément. La plupart des porteurs d'ITS ne sont même au courant qu'ils sont infectés.
À noter que les ITS présentées ci-dessus ne sont aucunement les seules qui existent.
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Re: Les ITS
Posté par gaycirconcis le 14/01/2012 20:51:01
La circoncision n'est pas la panacée pour pallier tous ces problèmes mais il est acquis qu'elle constitue une protection non négligeable, selon diverses études, même si elle est loin d'être complète et ne dispense pas de l'usage du préservatif. Surtout, elle présente bien des avantages érotiques et il m'a semblé opportun de consigner ici mon témoignage :
Je me suis fait circoncire jeune adulte, adolescent déjà formé, après la puberté, à 15 ans, non par nécessité, médicale ou religieuse, mais par goût. J'en avais très envie depuis un certain temps et je connaissais un homme qui l'était, qui m'a beaucoup aimé. C'est ce qui m'a décidé. Certes, je voulais lui faire plaisir, mais surtout me faire plaisir à moi et ça n'a donc pas été un sacrifice, mais plutôt ce qui m'a aidé à franchir le pas. J'étais très jeune mais je m'intéressais à ce que je faisais et je m'étais documenté. Mes parents m'ont laissé carte blanche, comme tout ce qui concernait ma sexualité d'ailleurs. J'ai choisi l'hôpital américain car la circoncision est évidemment largement répandue aux USA et je n'avais pas eu d'autre idée. Et ça s'est passé de façon infiniment plus simple que je le craignais. Un peu mal après et pendant les premiers jours de la cicatrisation c'est tout, mais rien à voir avec d'autres ennuis que j'avais à l'époque, comme aller chez le dentiste ! Le gland mis à découvert est un peu gênant les premiers jours mais on s'y habitue vite. A la fin de la cicatrisation vers trois semaines après, il est déjà bien désensibilisé. On peut reprendre des activités sexuelles disons après 4 semaines. On peut avant, en ne tirant pas sur la cicatrice mais ça fait une drôle d'impression qui passe très vite.
Ce n'est qu'alors que j'ai compris pourquoi la circoncision avait tant de succès. Je savais que c'était bien, mais à ce point, je ne l'imaginais pas. C'est génial. C'est la nudité du gland qui est ce qu'il y a de plus appréciable. Paradoxalement, sa désensibilisation, toute relative, d'ailleurs, conduit à prolonger les choses, du moins pour moi, et à parvenir à un stade de plaisir plus intense et plus raffiné, me semble-t-il. Je ne l'ai pas une seule fois regretté.
Si quelqu'un y pense pour lui ou seulement aimerait en discuter avec moi, pas de problèmes. Et si quelqu'un a envie de franchir le pas, je lui raconterai plus en détail et je répondrai à ses questions. C'est un sujet qui me passionne et je dispose d'une abondante et impressionnante documentation.
Moi, le peux te dire que j'ai trouvé que c'était beaucoup mieux après. Après la cicatrisation et que le gland a commencé à se désensibiliser ( et à grossir un peu, aussi, même en érection, alors que j'avais la certitude que ma puberté était terminée complètement ( à 15 ans, normal !!!), j'ai découvert avec mon ami des subtilités nouvelles de l'orgasme, et surtout je suis devenu plus long à jouir, et avant d'éjaculer, j'ai déjà le goût de l'orgasme et au moment de l'éjaculation, là, je te dis pas !!!! ça doit faire comme ça pour toi, je suppose. Pour se branler, pas de pb, mais il m'a quand même fallu attendre quelques mois pour pouvoir le faire directement et à sec sur la gland. Sinon, avec un lubrifiant et le mieux, c'est l'huile d'amande douce. Mais j'avais des relations sexuelles régulières avec cet homme que j'aimais et qui m'aimait, et c'était génial. Je pourrai te raconter tout ça.
J'ai été très surpris parce que ça n’a que des avantages et je ne suis pas le seul à en avoir eu envie, loin de là ! on comprend pourquoi c’est ridicule et même débile de comparer avec une mutilation ou je ne sais quoi de stupide. Certains se montrent rebelles et critiques parce que leur consentement n’a pas été demandé. On peut comprendre. Mais s’il faut éventuellement modérer l’enthousiasme en affirmant que c’est « pour la bonne cause » qu’on coupe le zizi des petits garçons impubères, on constate quand même que sur un tiers de la population masculine sur la terre, soit quand même pratiquement 2 milliards de bites coupées, il y a peu de contestations et de réclamations auprès du service après-vente ! Si tel avait été le cas, ça se saurait ! Ca a été une révélation pour moi. Et comme beaucoup d’hommes (ou ados, bien sûr, c’est pareil !), qui se le sont fait faire, certes, parfois, par nécessité pour diverses raisons, ou tout simplement par goût, par désir, par envie, par souci d’esthétique, d’hygiène, même si on peut aussi se laver ( !!!), et surtout d’érotisme et de sensualité, ce qui est fréquent, le seul regret c’est souvent de ne pas l’avoir fait faire plus tôt ! J’ai lu cette appréciation dans de nombreux témoignages.
Moi, j'ai mieux maîtrisé mon éjaculation, un plaisir plus fort car j'ai trouvé qu'il y avait un pallier qui était déjà l'orgasme qui durait assez longtemps avant l'éjaculation. Pas de problèmes pour la masturbation (au contraire… !!!), car la muqueuse du gland se change et supporte directement avec les doigts ce qu'elle ne supportait pas auparavant.
Il est vrai que le prépuce induit une grande sensibilité. Dans un sens, on peut penser qu’en le coupant, on se prive de quelque choses. Mais c’est oublier que les terminaisons nerveuses, les corpuscules de Kraüsse, se reforment en-dessous de ce qui a été coupé. Il y a donc une « recapitalisation » des facteurs des sensations, qui expliquent donc le paradoxe qu’en enlevant un bout de peau (externe et muqueuse), on favorise des sensations nouvelles et plus intenses, même si, évidemment, la subjectivité n’est pas absente de cette appréciation. Mais, même s’il y a coupure, le garçon n’a pas l’impression qu’on lui aurait retiré quelque chose, et qu’on lui aurait « sacrifié » sa bébète ! C’est tout le contraire. En général, les hommes (ados ou adultes !), ressentent la découverte et l’ajout d’une dimension sensuelle supplémentaire, supérieure par l’effet d’une subtilité inattendue du goût du gland toujours présent. Même dans le slip, après cette désensibilisation qui si paradoxalement renforce les sensations et l’intensité des orgasmes (même si ce n’est, bien sûr, pas aussi mathématique que ça, mais pourtant valable en général), le gland n’est pas gênant du tout. Le plus souvent, on ne le sent pas du tout. Mais des fois, on sent sa présence à nu discrète, se rappelant à nous, et c’est très agréable et sensuel. Quand on bandouille ou quand surgit l’érection c’est le top.
Il faudrait, à mon avis, conseiller la circoncision à tous les hommes et les ados.
Si quelqu'un veut des informations, ou simplement en parler avec moi, je suis à votre disposition ([email protected]). Pascal
Re: Les ITS
Posté par bikilyon le 16/07/2006 15:23:21
juste un petit truc, je suis en sciences médico sociales et on m'a toujours oparlé des IST (infections sexuellement transmissibles) et non ITS. Ce n'est pas grand chose mais je crois que c'est l'appellation officielle.
Re: Les ITS
Posté par pti beurre le 11/07/2006 20:53:57
je trouve très interessent d'avoir fait un article comme celui ci !!
Il ne faut jamais oublier ces maladies !!
merci !!
Re: Les ITS
Posté par lapoof29 le 11/07/2006 19:22:42
ok ! je savais pas qu'il y avait des tests pour ça ! ça se fait ou ?
Re: Les ITS
Posté par misa72 le 11/07/2006 15:37:27
Bah sans vouloir te faire peur si (je dis bien SI ET SEULEMENT SI) ton copain a choppé une saloperie de ce genre ça se peut très bien qu' il n' ait pas de symptômes mais qu' il ait quand même une maladie, les symptômes peuvent très bien apparaitre des années plus tard!! Il vaut mieux faire des tests pour toutes les IST (je sais pas si ça coute cher mais même si c' est le cas c' est toujours mieux d' être au courrant de se qui passe à l' interieur de soi!) et vous protéger tant que vous n' avez pas les résultats.
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L'auteur : A. B.
38 ans, Canada.
Publié le 11 juillet 2006
Modifié le 22 mai 2006
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