| Le seigneur des Anneaux (4)Présentation et étude des personnages du premier tome...Frodon Sacquet : C'est un jeune Hobbit qui, au moment où ses aventures commencent, a seulement 33 ans. Né en 1368, de père Drogo Sacquet et de mère Primula Brandebouc, à l'âge de 21 ans, il fut adopté comme héritier par son oncle Bilbo, son modèle et dont il est le neveu aîné préféré.
On ne sait pas à quoi ressemble particulièrement (physiquement) Frodon, mais on peut se faire une idée grâce à la description que fait Tolkien des Hobbits : "Leur taille est variable et va de soixante centimètres à un mètre vingt selon notre mesure. (...) quand aux Hobbits de la Comté, dont il s'agit dans ces récits, ils étaient, au temps de leur paix et de leur prospérité, de joyeuses gens. Ils se vêtaient de couleurs vives et affectionnaient particulièrement le jaune et le vert ; mais ils portaient rarement des chaussures, leurs pieds ayant la plante dure comme du cuir et étant revêtus d'un épais poil frisé, très semblable à leur chevelure, communément brune. (...) Leur visage était, en règle générale, plus aimable que beau _ large, avec les yeux brillants, les joues rouges et la bouche toute prête au rire, au manger et au boire."
Au début de l'histoire, Frodon est timide, courageux mais hésitant : "Oui, je veux vraiment le détruire ! S'écria Frodon. Ou enfin le faire détruire. Je ne suis pas fait pour les quêtes périlleuses. Je voudrai n'avoir jamais vu l'Anneau."
Néanmoins, très proche de son oncle et de ses aventures, il veut marcher dans ses traces et part à son tour à travers la Terre du Milieu. Mais n'ayant jamais quitté la Comté, il se sent perdu : "Et je suppose qu'il me faut partir seul, si je dois faire cela et sauver la Comté. Mais je me sens très petit, très déraciné et... Eh bien, désespéré."Petit à petit, il prend confiance en lui, et nous prouve sa bravoure en défiant ses ennemis et en décidant, pour le bien de ses compagnons, d'aller au-devant de son destin seul, d'aller en Mordor seul : "Je ferai maintenant ce que je dois. Une chose au moins est claire : la nocivité de l'Anneau est déjà à l'oeuvre même dans la Compagnie, et il doit la quitter avant de commettre davantage de méfaits. Je partirai seul (...) Je partirai seul et sur-le-champ."Il place toute sa confiance en Sam et Gandalf particulièrement. Lorsque celui-ci meurt, c'est une véritable tragédie pour le Hobbit, qui perd ainsi une personne qu'il considérait comme un second père.
Frodon a une grande complexité d'esprit, due à son rôle de Porteur. Au court du récit, on voit l'évolution de l'emprise de l'Anneau sur le Hobbit, mais aussi l'évolution de la maturité de celui-ci. Exposé à tous les dangers, il apprendra à les éviter, grandire, vieillira. Avec Gollum, il apprend la pitié, et fait preuve de ce que l'on pourrait appeler amour amical. Il le protège, même de Sam. Une très grande amitié le lie à ce dernier. Frodon joue un rôle parental envers son ami. Il se sent très responsable de sa mission, de la vie de Gollum et plus encore de celle de Sam.
Au début de l'histoire, l'Anneau unique exerce une sorte de fascination sur Frodon mais son emprise est déjà à l'oeuvre. A la fin, au moment de le détruire, cela est impossible au Hobbit tant le bijou s'est imposé à sa volonté. Sa quête réussira tout de même grâce à Gollum. Ses retrouvailles avec Gandalf, qu'il croyait toujours mort, trahissent une joie immense, et il se conduira en sage lors de son retour dans la Comté occupée. Mais il décidera de suivre tous les porteurs d'anneaux et de partir aux Havres Gris, avec Gandalf, Bilbo et d'autres Elfes, car "il est des blessures dont on ne guérit pas..."
Gandalf : C'est un magicien membre du Conseil Blanc et dont le supérieur hiérarchique est Saroumane. Après être revenu de la " mort ", Gandalf le –Gris deviendra Gandalf le-Blanc et prendra la place de Saroumane lors de la traîtrise de celui-ci.
Appelé Mithrandir (le pèlerin gris) chez les Elfes, Gandalf chez les Hobbits et les Hommes, il est connu de toute la Terre du Milieu, mais selon les endroits, est plus ou moins bien accueilli (chez Théoden roi de la Marche, il fut reconnu comme " trouble-paix ", avant d'aider le roi et d'être un sauveur).
Gandalf, avant de tomber dans les mines de la Moria, "portait un haut chapeau bleu à pointe, un long manteau gris et un cache-col argenté. Il avait une longue barbe blanche et des sourcils broussailleux qui ressortaient sous le bord de son chapeau."Un aspect dépenaillé pour un grand sage. Gandalf a l'apparence d'un vieil homme, mais il est néanmoins d'une grande puissance et immortel. Le magicien est aussi courageux et résolu : pour sauver ses compagnons, il tue le Balrog et tombe dans les ténèbres de la Moria. Mais Gandalf ne meurt pas. Il revient plus puissant que jamais et changé : "Ses cheveux étaient blancs comme neige au soleil et sa robe d'une blancheur lumineuse ; sous ses épais sourcils, les yeux brillaient, pénétrants comme les rayons du soleil ; la puissance était entre ses mains.". Il est maintenant devenu le Cavalier Blanc, le supérieur du Conseil Blanc.
Lors de son arrivée chez Théoden, en Rohan, après l'avoir délivré des maléfices de Langue-de-Serpent, il est reconnu pour sa grande sagesse. C'est Gandalf qui mène l'armée du roi selon ses intuitions, qui se révèlent toujours bonnes. Il est aussi le seul à pouvoir résister au pouvoir de Saroumane, le seul, avec Sauron, que Le traître craint.
Du début à la fin de la trilogie, Gandalf garde espoir et confiance en Frodon et Sam, en la réussite de leur mission. Au final, Gandalf déclare tranquillement sur un champ de bataille, en regardant la déchéance du Mordor : "Le royaume de Sauron est fini (...) Le Porteur de l'Anneau a accompli sa quête."
Après avoir aidé la Terre du Milieu à rétablir l'ordre et la paix, Gandalf, que l'on découvre être le porteur du Troisième anneau Narya le Grand, embarque avec Frodon, Bilbo, Elrond, Galadriel et son cheval Gripoil vers les Havres Gris.
Aragorn : Aragorn est le fils d'Arathorn et de Gilraen, le petit-fils d'Arador et le descendant d'Isildur et d'Elendil. Lorsque son père meurt, il a alors deux ans et sa mère le confie, lui, le derniers des Dunedains, à Elrond. Celui-ci remplaça son père et l'appela Estel, c'est-à-dire l'espoir. Sur les instances d'Elrond, ses véritables noms et lignages lui furent cachés.
A vingt ans, il apprit enfin qui il était vraiment, rencontra pour la première fois Arwen, la fille d'Elrond, et ils s'aimèrent dès le premier regard.
Lorsque Frodon, Sam, Pippin et Merry le rencontrent pour la première fois, il a "une tête ébouriffée aux cheveux bruns mouchetés de gris et, dans un visage pâle et sévère, une paire d'yeux gris et pénétrants." Il se fait appeler Grandpas et est un Rôdeur. Il l'est devenu par méfiance du pouvoir, et a passé de longues années d'exil à arpenter les contrées sauvages, comme il le dit lui-même : "J'ai traversé maintes montagnes et maintes rivières, j'ai parcouru maintes plaines, jusque dans les pays lointains de Rhûn et de Harad où les étoiles sont étranges." Selon l'humeur et les pensées qu'il a, Aragorn, comme dans la Lothlorien, change littéralement : "la trace des années menaçantes avait disparu du visage d'Aragorn, et il paraissait revêtu de blanc, jeune seigneur grand et beau..." Jeune, pas tant que ça, car, en tant que descendant des Dunedains, il a une espérance de vie hors du commun des Hommes. Il en fait quarante mais en a le double.
Grâce à sa jeunesse passée chez les Elfes, il parle couramment leur langue. Lors du conseil chez Elrond, il insiste pour accompagner Frodon, et jure ainsi loyauté à la Compagnie, loyauté qui durera tout le long du périple et de la guerre. Après la " mort " de Gandalf, il prend le commandement de la Compagnie et la guide par monts et par vaux grâce à sa connaissance du terrain due à son long exil. Aragorn est courageux et manie l'épée excellemment. Il est aussi dur, réfléchi, loyal et brûlant dans son amour pour Arwen. Le descendant d'Isildur est passionné par tout ce qu'il entreprend, quelle qu'en soit la nature. Il a l'art de redonner le courage et d'unir les hommes. Il sait aussi les secrets des guérisseurs, le nom de chaque plante médicinale et son usage, ainsi que le veut son état de roi : "Il saisit deux feuilles qu'il déposa dans le creux de la main ; il souffla alors dessus, puis les écrasa, et aussitôt, une fraîcheur vivante emplit la pièce, comme si l'aire même s'éveillait et picotait, pétillant de joie."A la fin, "Aragorn, Roi Elessar, épousa Arwen Undomiel dans la cité des Rois le jour du solstice d'été, et l'histoire de leurs longues peines se trouva achevée."
Boromir : Boromir est un homme du sud, un homme du Gondor. Il est le fils de l'Intendant du Gondor, Denethor, Seigneur de la Tour de garde. Il a pour frère Faramir, qui jouera un grand rôle. Boromir est un valeureux guerrier. Jusqu'à sa mort, voici comment la Compagnie le connaissait : "Et, assis à part, était un homme de haute taille au beau et noble visage, aux cheveux bruns et aux yeux gris, au regard fier et grave. Il portait un manteau et des bottes, comme pour un trajet à cheval ; et, en vérité, bien que ses vêtements fussent riches, et que son manteau fût bordé de fourrure, ils étaient défraîchis par un long voyage. Il avait un col d'argent dans lequel était sertie une seule pierre ; ses cheveux étaient coupés à hauteur des épaules. Sur un baudrier, il portait un grand cor à bordure d'argent."Ce cor, on le retrouvera juste avant qu'il ne meure, pour appeler à l'aide, et dans une vision de Faramir de son frère mort.
Boromir est un homme fier, noble, et il nous prouve sa bravoure et son courage à maintes reprises, lorsqu'il s'agit de défendre la compagnie. Le fils du Gondor est aussi d'une grande force et d'une résistance peu communes aux autres hommes (hormis Aragorn) : "Mais Aragorn vit qu'il était percé de maintes flèches empennées de noirs ; il avait encore l'épée à la main, mais elle était brisée près de la garde ; son cor, fendu en deux, se trouvait à son côté. Un grands nombres d'Orques abattus gisaient autour de lui et à ses pieds."Il est difficile d'analyser plus son caractère et sa psychologie, car il ne reste que peu de temps parmi les vivants de la trilogie.
Lors du conseil chez Elrond, Boromir a de sérieuses réserves sur la destruction de l'Anneau. Celui-ci lui inspire autant de respect que de peur par sa puissance absolue. En fait, Boromir tient beaucoup à son peuple et à sa cité, Minas Tirith. Il voit en l'Anneau un moyen de sauver son peuple de Sauron, un moyen de délivrer la Terre du Milieu du Seigneur des Ténèbres. Il le dit lui-même à Frodon : "C'est un don, dis-je, un don aux ennemis du Mordor. C'est folie de ne pas s'en servir, se servir du pouvoir de l'ennemi contre lui-même." A partir de cette conversation, l'Anneau et son pouvoir occupent une place de plus en plus grande dans l'esprit de Boromir, et il essaye de détrousser Frodon du bijou, en vain. Lorsqu'il meurt, ses dernières paroles avec Aragorn montrent encore l'amour qu'il porte à son peuple et à sa cité : "Adieu Aragorn ! Va à Minas Tirith et sauve mon peuple ! J'ai échoué."
Samwise Gamegie : C'est un Hobbit de la Comté. Il est né en 1380, de père Ham Gamegie et de mère Bell Goodchild. Comme son père dans le passé, Sam est un jardinier, tout d'abord pour le compte de Bilbo puis de Frodon. Pris entrain d'écouter une conversation entre Gandalf et Frodon au sujet de l'Anneau, il trahit ainsi un trait de caractère : la curiosité.
Il n'y a aucune description physique de Sam, on peut juste supposer qu'il est un peu joufflu, grâce à quelques allusions à cela.
Sam est un Hobbit tout ce qu'il y a de plus ordinaire, mais qui se révèlera le plus loyal et le plus extraordinaire des amis. Tout d'abord, il faut noter que Sam est le seul qui suivra Frodon jusqu'au bout de sa quête. Par l'amitié la plus grande, Sam décide de suivre le Porteur en Mordor : "En sécurité ! Répliqua Sam. Tout seul, sans que je sois là pour vous aider ? J'aurais pas pu le supporter, ç'aurait été ma mort."La relation entre les deux Hobbits est vraiment très forte : c'est un exemple de pure amitié, désintéressée. C'est " je suis là pour t'aider sans rien attendre en retour ". Sam aime Frodon, il veut le protéger et Frodon est très protecteur vis-à-vis de Sam. Ce dernier reste, tout au long du récit, très respectueux envers son maître, ne le tutoyant jamais.
Sam est aussi très courageux : pour défendre Frodon, il défie Arachné, la monstrueuse araignée et réussit à la mettre en fuite.
Le Hobbit prend une place particulièrement importante dans le dernier tome : il permet à Frodon de s'échapper de la sombre tour les Orques, en Mordor. C'est aussi lui qui s'occupe de Gollum pour permettre à son maître affaibli de parvenir au sein la montagne du Destin. Sam aime aussi beaucoup les animaux, et particulièrement un poney nommé Bill et dont il a du mal à se séparer devant la Moria.
A son retour dans la Comté, Sam se marie avec Rose Cotton, qu'il aimait depuis longtemps et avec qui il aura treize enfants : Elanore, Frodon, Rosie, Merry, Pippin, Tête d'Or, Ham, Daisy, Primevère, Bilbon et d'autres. Le porteur de l'Anneau ne connut que la petite première, et Sam hérita de lui le Livre Rouge, où les aventures de Bilbo et Frodon étaient retranscrites.
Après la mort de sa femme, Sam, qui a été un temps porteur de l'Unique lui aussi, s'embarque pour rejoindre Frodon sur les terres elfiques.
Pippin : De son vrai nom Pérégrin Took, il est né en 1390 de père Paladin II Took et de mère Églantine Banks. C'est un jeune Hobbit de la Comté, et un petit rigolo, le comique de service. Adorable, il n'en reste pas moins celui par qui les ennuis arrivent, celui qui, systématiquement, déclenche les pires catastrophes, comme dans la Moria : "Pippin se sentit curieusement attiré par le puits. (...) Une impulsion soudaine lui fit saisir une pierre et la laisser tomber dans le vide. (...) "Took stupide ! Gronda le magicien. Ce voyage est sérieux, ce n'est pas une promenade de Hobbit. Jetez-vous dedans la prochaine fois, et ainsi vous ne gênerez plus personne.""
Suite à ce jet de pierre, la Compagnie se fait attaquer. Pippin a, heureusement, sa loyauté et sa générosité pour égaliser la balance : en effet, Pippin prête serment de loyauté envers Aragon et n'y déroge pas.
Si, au début de l'histoire, Pippin ne prenait presque rien au sérieux, après avoir traversé de dures épreuves, il mûrit au point de devenir plus adulte qu'il n'y paraît.
Pippin est courageux, si courageux qu'il manque de mourir : "Pippin porta alors un coup d'épée au-dessus de lui et la lame portant l'inscription de l'Ouistrenesse perça le cuir et pénétra profondément dans les parties vitales du troll. Le sang noir jaillit à gros bouillons ; le troll tomba en avant et s'écroula tel un rocher qui enterre ceux qui se trouvent sous lui. L'obscurité, la puanteur et une douleur foudroyante envahirent Pippin et son esprit s'enfonça dans les ténèbres profondes."Grâce à Gimli, il s'en sort heureusement, malgré quelques jours de coma.
Le Hobbit aime beaucoup Frodon, dont il est un cousin. Par inquiétude pour lui, il suivra Frodon jusqu'à Fondcombe puis insistera pour faire partie de la Communauté. Il n'y a aucune description physique de Pippin, on sait seulement qu'il est plus grand que la moyenne des Hobbits. En effet, grâce à la boisson des Ents, Pippin a atteint la taille d'un jeune garçon de la race humaine : "Mais y a pas de doute : vous mesurez trois pouces de plus que vous ne devriez..." Grâce à sa taille, il pourra aider à débarrasser la Comté des voleurs qui s'y étaient installés.
A la fin de la trilogie, Pippin nous prouve une fois de plus son attachement à Frodon, avant de retourner auprès d'Aragorn : " Et Pippin rit au milieu de ses larmes. "Tu avais déjà essayé de nous semer une fois et tu avais raté ton coup, Frodon, dit-il. Tu as failli réussir cette fois-ci, mais tu as encore échoué.""
Merry : Difficile de parler de Pippin sans parler de Merry. Né en 1382, ses parents, Saradoc Brandebouc et Esméralda Took, lui ont donné le nom de Mériadoc Brandebouc, dit Merry. Comme beaucoup de Hobbits, Merry positive sur tout. Comme son jeune cousin Pippin, il ne rate jamais un bon mot, une plaisanterie.
Dès le début de l'histoire, Merry aide Frodon à quitter la Comté, bien qu'il ne sache pas pourquoi son cousin doit partir.
Insouciant, il mûrit au fur et à mesure de l'expédition. Il se charge tout d'abord de protéger Frodon, puis, lorsque vient le moment d'affronter les armées de Sauron, il s'enrôle avec Pippin dans les armées du roi Théoden et prête serment à ce dernier. Lorsque celui-ci meurt, Merry est accablé de Chagrin : "Pardonnez-moi Seigneur, si j'ai enfreint vos ordres, sans cependant faire autre chose pour votre service que de pleurer à notre séparation."De Pippin ou Merry, c'est ce dernier qui subit le plus de dommages : enlevés par les Orques de Saroumane, c'est Merry qui "était étendu à son côté, le visage livide, avec un chiffon sale autour du front.". En nous prouvant son courage, Merry se fait grièvement blessé au bras par le roi des Esprits Servants : "... car il lui semblait que l'état de celui-ci avait empiré ; une teinte grise s'étendait sur le visage comme sous l'effet d'années de chagrin ; et Pippin fut soudain saisi de la peur que Merry ne mourût." Merry est résistant et s'en remet. A la fin du roman, il demeure auprès du nouveau roi de la Marche, Eomer, après un court séjour à Cul-de-Sac, chez Frodon.
Tout comme Pippin, Merry a bu de la boisson d'Ents, et il est plus grand que les autres Hobbits. Merry est très attaché à la Comté, et, à son retour, lorsqu'il s'aperçoit de son occupation, c'est lui qui met tout en oeuvre pour la sauver : "Soulever la Comté ! Dit Merry. Allons ! Il faut réveiller les nôtres !" Grâce à Merry en particulier, la Comté est débarrassée des intrus.
Tout comme Pippin, il est très attaché à Frodon. Merry mourra en Gondor.
Gimli : C'est un Nain. Gimli est le fils de Gloïn, un des Nains qui firent partie de l'expédition de Bilbo. Gimli affiche un tempérament très soupe au lait. C'est un farouche guerrier qui manie la hache avec dextérité et ne manque jamais son coup.
Gimli est un Nain vaillant et loyal, prompt à rire et encore plus à se mettre en colère. Lors de l'entrée en Lorien, il redoutait Galadriel, et n'était pas en bons termes avec les Elfes, dont Legolas. Mais, après avoir vu la Dame de Lorien, il change littéralement d'avis : "Il se leva gauchement et s'inclina à la façon des Nains, disant : "Mais plus beau encore est le vivant pays de Lorien et la Dame Galadriel surpasse tous les joyaux qui se trouvent sous la terre !""
On sait, par quelques allusions que Gimli est " court sur pattes ", comme tous les Nains, bien bâti, trapu avec de longs cheveux bruns et une longue barbe, barbe qui fait énormément sa fierté. Gimli n'est pas facilement influençable, pour ne pas dire buté.
Après le passage dans la Lorien, des forts liens d'amitié avec Legolas se tissent. Il joue un rôle important lors de la guerre de l'Anneau, en participant aux batailles du gouffre de Helm, des Champs de Pelenor et du Mordor, en tuant un grand nombre d'orques.
A la chute de Sauron, Gimli conduit un groupe de Nains dans la contrée de Rohan. Là, il fonde le royaume des Cavernes Étincelantes, dont il est le souverain. A la suite de la mort d'Aragorn, il abandonne tout et se joint à Legolas pour prendre la mer, direction Valinor et les Havres Gris pour y retrouver leurs amis.
Gimli tient aussi beaucoup aux Hobbits. Lorsque vient l'heure des adieux, il le montre clairement : "Eh bien adieu mes Hobbits ! Vous devriez arriver en sécurité chez vous à présent, et je n'aurai pas d'insomnies par crainte de dangers pour vous. Nous vous enverrons un message quand nous le pourrons, et certains d'entre nous pourront encore se rencontrer de temps à autre ; mais je crains que nous ne soyons plus jamais réunis tous ensemble."
Legolas : Comme pour Merry et Pippin, on difficilement parler de Gimli sans Legolas. Surnommé Feuille Verte, Legolas est un Elfe du peuple des Sindars. L'elfe brille non seulement par sa grandeur d'âme mais aussi par son habileté à décocher à un rythme accéléré des flèches qui font systématiquement mouche. Legolas est grand, blond, aux yeux verts. "Il y avait aussi un Elfe étrange, vêtu de vert et de brun, Legolas, messager de son père Thranduil, le Roi des Elfes de la Forêt Noire du Nord."Comme tous les gens de sa race, Legolas se meut avec grâce, chacun de ses gestes est détaché et il marche légèrement : "Sur quoi il s'élança lestement, et Frodon remarqua pour la première fois, bien qu'il sût depuis longtemps que l'Elfe ne portait pas de bottes mais qu'il portait seulement des chaussures légères, comme il faisait toujours ; et ses pieds laissaient à peine de traces sur la neige." Le courage de Legolas, tant à l'arc qu'à l'épée, l'illustre aux batailles du Gouffre de Helm, des Champs de Pelenor et du Mordor tant le nombre d'ennemis abattus est impressionnant. Avec Gimli, il se livre à un jeu, celui qui tuera le plus d'ennemis sera le meilleur guerrier : "Deux ! Dit Gimli, caressant sa hache. (...) Deux ? Dit Legolas. J'ai fait mieux, encore qu'il me faille maintenant chercher à tâtons des flèches tirées ; j'ai employées toutes les miennes. En tout cas, j'évalue mon compte à une vingtaine au moins."
Tout au long de la trilogie, Legolas reste sûr de lui mais il lui arrive parfois de douter de la réussite de Frodon. En clair, Legolas est un être exceptionnel, doué d'une ouïe et d'une vue hors du commun (comme tous les Elfes d'ailleurs).
Legolas est très attiré par les forêts et les arbres, quels qu'ils soient. A la fin de la trilogie, il ne pense d'ailleurs qu'à une seule chose : aller à Fangorn, la forêt des Ents. A la mort d'Aragorn, il partira avec Gimli sur la mer, succombant à l'appel de Valinor.
Elrond : C'est un semi-Elfe. Son nom signifie Dôme Étoilé. Il est né en 540 du premier âge. Ses parents, Eärendil et Elwing, eurent un autre fils, Elros. Elrond, marié à Celebrian, eut deux fils, Elladan et Elrohir, et une fille, Arwen.
Elrond est né aux Havres de Sirion. En tant que semi-Elfes, Elrond et son frère eurent le choix de leur race. Elrond embrassa l'immortalité des Elfes et Elros choisit les Humains et fonda la lignée royale des Numénor. Elrond est le détenteur d'un des trois anneaux elfiques, celui de l'air.
A Fondcombe, c'est lui qui réunit ceux qui semblent être les meilleurs représentants de chaque race dans la Communauté de l'Anneau.
"Le visage d'Elrond était sans âge, ni jeune, ni vieux, bien qu'on y pût lire le souvenir de maintes choses, tant heureuses que tristes. Sa chevelure était sombre comme les ombres du crépuscules, et elle était ceinte d'un bandeau d'argent ; ses yeux étaient du gris d'un soir clair, et il y avait en eux une lumière semblable à celle des étoiles. Il paraissait aussi vénérable qu'un roi couronné de maints hivers, et pourtant aussi vigoureux qu'un guerrier éprouvé dans toute la plénitude de sa force. Il était le Seigneur de Fondcombe, et puissant parmi les Elfes comme parmi les Hommes."Elrond est un grand sage, c'est aussi un grand ami de Gandalf. Il est le père adoptif d'Aragorn. Le semi-Elfe a de grands pouvoirs de guérisseur, en effet, c'est lui qui réussit à guérir Frodon de sa blessure par une lame maléfique : "Elrond vous a guéri (...) Elrond est maître dans l'art de guérir, mais les armes de notre ennemi sont meurtrières. A vrai dire j'avais très peu d'espoir..." Ainsi parlait Gandalf à Frodon.
Elrond, bien qu'il ne participe pas vraiment aux batailles, est courageux : il était dans l'armée d'Isildur à combattre Sauron quand Isildur renversa le Seigneur des Ténèbres. Mais il ne réussit pas à convaincre le Roi de détruire l'Anneau, et Sauron survécut. Ainsi, Elrond connut tous les ancètres d'Aragorn.
A la fin de la trilogie, Elrond, en tant que porteur de l'anneau Vilya, participe au dernier voyage des Porteurs d'anneau. Il s'embarque donc pour les Havres Gris : "Alors Elrond et Galadriel poursuivirent leur route car le Tiers Age était fini, les jours des Anneaux étaient passés et la fin était venue de l'histoire et du chant de ce temps."
Suivra le résumé du tome II ainsi que l'analyse des personnages du tome II, et ainsi de suite. (pour les photos des personnages tirées du film, désolée, il m'en manque deux : plus de place !) | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (6) | | Re: Le seigneur des Anneaux (4) Posté par efw28 le 20/08/2004 07:55:47 | tu ne peux pas lire quoi ? | | Re: Le seigneur des Anneaux (4) Posté par mey le 20/08/2004 07:55:47 | Moi je l'ai lu à 9 ans (j'en ai 14 maintenant) et y' en a qui se prétendent fan que depuis la sortie de film ca me degoute | | Re: Le seigneur des Anneaux (4) Posté par ma@ le 20/08/2004 07:55:47 | ARRETEZ DE FAIRE DES ARTICLES SUR LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, JEN AI MARRE !!!!!!! | | Re: Le seigneur des Anneaux (4) Posté par adeliambo le 20/08/2004 07:55:47 | bonsoir alor c vré kil y a tro darticl sur le seigneur des anneaux alor ke les adept du film st fassincé depui 3ans | | Re: Le seigneur des Anneaux (4) Posté par efw28 le 20/08/2004 07:55:47 | mmm, et c'est bien le truc dommage, yen a les trois quarts écrits par des gens qui ne connaissent pas ou peu, ou qui viennent à peine de faire connaissance avec le livre en suivant l'engouement du moment . Là c différent, ça fait des mois que g mûri ce projet "d'étudier" l'oeuvre en entier et d'en faire profiter le maximum de gens . A dire aussi que je connaissais l'oeuvre depuis mes 14 ans et que je profite seulement de l'engouement des films pour écrire ! | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (6) |
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