| Le didgeridoo et le chant des harmoniquesIl existe à Paris un lieu de rencontre magique où l'on peut apprendre à faire boooooouuuuuuiiiiiiiiii. Chose rare, en nos temps conformistes. Et rencontrer des gens. Et sauver la planête terre.Rien de moins. Non rien de moins car sinon à quoi bon. A quoi bon perdre son temps à inspirer expirer pour ne pas expirer si ce n'est pour faire de ce souffle un son, un son qui devienne dans l'ordre musique, une musique qui appelle le vent, et le vent, le rêve.
Le didgeridoo vous connaissez ? Une branche creusée par des termites luthières inconscientes... Le plus vieil instrument du monde.
L'emblème désormais du peuple aborigène opprimé par les colons australiens.
Un objet hyper phallique, joué comme d'habitude avant tout par des garçons, les filles restent au piano et au violon... : -)
Le didgeridoo vient éveiller nos oreilles endormies par Bach au chant des harmoniques naturelles. C'est du moins ce qu'on explique dans les conférences du festival le reve de l'aborigene.
Le didgeridoo qui par là nous fait glisser vers les mongols, les vrais, ceux qui ont déferlé avec Genghis Kahn à cheval depuis la Mongolie jusqu'en Europe avec un petit tour en Inde. Ce peuple de cow boys de l'est, chantant à cheval les rivières, les montagnes, les nuages de son pays, fait chanter les harmoniques de la voix. Une mélodie crystalline prend son essor et vole d'une montagne, d'un gardien de troupeau à l'autre.
Chant harmonique et rêve encore. Le calme s'installe. Dans la prairie on est bien.
Reste à penser à bien souffler pour projeter les graines d'un avenir meilleur, moins pollué, pollueur, harmonieux.
A bientôt ! | | |
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