| Le blouson (ou une réécriture de la dame blanche)Une petite histoire toute bête. Après les dix premières lignes ont se dit qu'on connait déjà la fin (pour certains, pas pour tout le monde).Cette histoire se passe en un mois d'automne. Salia revenait d'une petite fête organisée pour l'anniversaire de sa meilleure amie. Il était trois heures du matin, et Salia roulait vite pour arriver le plus tôt possible chez elle.
Elle arrivait près des premières maisons de sa ville quand elle vit un garçon au bord de la route. C'était un jeune homme assez mignon, et, elle devait l'admettre, même si son copain actuel était le play-boy de l'université, elle trouvait ce garçon brun aux yeux verts (comme c'est étrange que tous les "princes charmants" de ce genre d'histoires se ressemblent !) très séduisant. Elle s'arrêta donc sur le bord de la route pour lui demander dans quelle direction il allait. Et le hasard, ce coquin de sort, fit que le jeune homme à l'air attristé allait justement dans la même direction que Salia. Elle le prit donc dans sa voiture. Les kilomètres défilaient sur le compteur de la voiture de notre héroïne, et son passager n'ouvrait pas la bouche. Elle décida donc d'engager la conversation :
- "Comment tu t'appelle ? Commença t'elle en adoptant d'office le tutoiement pour le mettre à l'aise.
- Sébastien, répondit-il sans détourner le regard de la route goudronnée.
- OK."
Et ils se turent. Salia, essayant à nouveau de lancer une discussion, recommença :
- "Moi c'est Salia.
- C'est joli comme nom, répondit Sébastien après quelques minutes de silence.
- Tu n'as pas froid habillé comme ça ? Tu n'as qu'un tee-shirt !
- Si, un peu.
- Tu n'as qu'à prendre la couverture sur le siège arrière.
- D'accord."
Mais comme il tremblait encore de froid, Salia lui prêta sa veste en jean, malgré que ce soit sa veste préférée et que d'habitude elle ne la prêtait ni ne s'en séparait jamais. La voiture arriva en ville. En passant devant une petite maison blanche aux volets fermés et au jardin propret, Sébastien fit signe à sa conductrice de s'arrêter et dit simplement :
- Je descends là !
- C'est ta maison ?
- Heu... oui, c'est ma maison répondit Sébastien après un moment d'hésitation.
- Ca fait longtemps que tu y habites ?
- Oui, oui, répondit-il avec précipitation. Je dois y aller maintenant !
- A plus tard peut-être !
Puis le garçon entra dans sa maison. Salia démarra, et se dit qu'ils se reverraient sûrement très bientôt, car son nouvel ami avait oublié de lui rendre son blouson. Elle décida d'aller le lui reprendre le lendemain.
Mais, le lendemain, il lui fut impossible de retrouver la maison. Elle croyait enfin l'avoir trouvée, mais c'en était une autre. Tout ce dont elle se souvenait de la maison c'est qu'elle était voisine avec... un cimetière. Pas réellement voisine, car le cimetière était en face de la maison, mais tout de même... Elle demanda donc à sa mère et à son père s'ils ne connaissaient pas un certain Sébastien, de son âge, habitant dans une maison blanche en face d'un cimetière. Son père lui répondit qu'il avait connu une dame habitant dans une telle maison, et qui avait un fils Sébastien. Mais il ajouta de ne pas trop importuner la femme, car, "elle n'est plus toute jeune", et "elle a beaucoup de principes" Salia promit de ne pas la frustrer, puis se rendit à l'adresse indiquée par ses parents. Elle se retrouva bien devant la maisonnette de la veille, et y sonna. Une veille femme vint lui ouvrir.
Salia commença :
- "Bonjour, madame ! J'aimerais parler à Sébastien, s'il vous plaît !
- Sébastien ! s'exclama la vielle dame.
- Oui. C'est bien votre fils ?
- Non.
- Vous le connaissez ?
- Mais bien sûr que je le connais ! C'était mon fils !
- Comment cela ?
- Il est mort il y a trois ans, sur la route qui mène jusqu'ici, en faisant du stop !
- Vous... vous êtes sûr ? Je l'ai pris en stop hier !
- Ca ne devait pas être lui !
- Mais...
- Allez vous en rendre compte vous-même ! Il est enterré dans le cimetière d'en face ! La tombe la plus fleurie !
- Je suis vraiment navrée madame. Je vais vous laisser. Au revoir !
Après s'être assurée que la vielle dame était rentrée chez elle, elle entra dans le cimetière. Elle trouva facilement la tombe grâce au indications. Et là, sur la tombe... son blouson ! | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (6) | | Re: Le blouson (ou une réécriture de la dame blanche) Posté par stephan lewis le 31/12/2008 16:37:47 | Hello ! Voici le lien de "L'Enigme de la Dame Blanche", une nouvelle avec laquelle j'ai remporté mon premier concours littéraire :
cordialement, Stephan LEWIS
http://stephanlewis.kazeo.com/L-Enigme-de-la-Dame-Blanche-de-Step han-LEWIS,a265483.html | | Re: Le blouson (ou une réécriture de la dame blanche) Posté par misdeamenor le 20/08/2004 07:54:39 | Une ptite histoire sympa a lire!! je reste sur ma faim!! lol!
écris en des autres! | | Re: Le blouson (ou une réécriture de la dame blanche) Posté par yop le 20/08/2004 07:54:39 | pas mal !!merci, c sympa à lire | | Re: Le blouson (ou une réécriture de la dame blanche) Posté par alal le 20/08/2004 07:54:39 | pas mal, j'ai bcp aimé l'histoire | | Re: Le blouson (ou une réécriture de la dame blanche) Posté par neela le 20/08/2004 07:54:39 | Une jolie petite histoire, j'aurais aimée en savoir plus sur la "scène" dans la voiture, c'était pas beaucoup pour se faire un "nouvel ami"!! | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (6) |
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