| L'espoirConte de faits à l'effet de conte de fée...Vivien se préparait à retrouver sa charmante bibliothécaire.
Il était venu dans son fief afin de se documenter sur la civilisation Maya.
Chargé de livres, il resta figé à la vue de cette jeune femme derrière son bureau.
Ses gestes étaient précis, gracieux et doux.
Son sourire le fit chavirer mais la tristesse qu'il lut dans ses yeux le transperça.
Il ne sut que lui bredouiller "bonjour, merci, au revoir"..
Il revint maintes et maintes fois intrigué, attiré par la triste discrète.
Il se mit à lire sur place, pas loin d'elle... Il écoutait ainsi sa voix chaleureuse et suave.
Elle lui faisait penser à une divinité déchue sur terre.
Il osa, lors d'un d'un échange de bouquins, lui proposer un café ensemble.
Elle parut apeurée tandis qu'elle réfléchissait. Il allait s'excuser lorsqu'elle accepta pour le lendemain. Il en fut ravi et le lui dit.
Le jour arriva.
Il était assis à une terrasse pré convenue gardant ainsi une place au soleil.
Elle arriva, belle en diable dans un simple jean orné d'un joli haut laissant deviner ses courbes affriolantes et harmonieuses...
Elle s'assit face à lui.
Le regarda.
Ne parla pas.
Le scruta.
Elle semblait chercher des réponses à des questions dont il ignorait l'énoncé....
Elle finit par se cacher dans sa tasse, tremblante.
Il lui parla de films, de livres, de musiques etc...
Aneline se détendit.
Elle avait était conquise par ce qu'elle avait vu dans les yeux de Vivien.
Elle y avait trouvé de la dévotion, de la sagesse, de la gentillesse...
Elle inspira et se lança dans un monologue expliquant qu'elle était pieds et mains liés dans une relation destructrice de violences verbales et physiques qu'elle subissait quotidiennement.
Elle expliqua qu'ils avaient conçu un enfant au prime temps de leur amour mais il était devenu un autre... Ne l'accompagna à aucune échographie, ne la choya plus jamais réclamant son "p'tit coup" chaque jour et s'emportant en cas de refus.
Vivien fut partagé entre déguerpir d'ici et rester, la secourir.
Il se commanda un alcool fort et elle aussi, il ne la jugea pas.
Un lourd silence planait entre eux.
Les verres s'enchainèrent.
Le silence demeura.
Ils se regardaient...
Elle ne lui faisait pas pitié mais envie...
Il ne lui faisait pas peur mais l'attirait...
Elle but cul sec son dernier verre servi.
Elle se mit à rire nerveusement et Dieu qu'elle en devenait encore plus belle, douloureusement désirable...
Il prit une de ses mains.
Elle frissonna et devint brulante.
Elle se sentait si libre!
Ils allèrent s'installer dans un parc désertique.
Allongé près d'elle, il sut alors qu'il voulait coute que coute la sauver.
Elle se mit à parler de la vie imaginaire d'une coccinelle, il était pendu à ses lèvres, attisé, il approcha sa bouche de la sienne...
Un déluge de passion, de pulsions coquines les serra l'un contre l'autre et il prirent possession l'un de l'autre.
Ils s'offrirent comme une promesse d'amour.
Ils se câlinèrent après leur partage intime ne se lâchant plus la main.
Elle dut partir, il se rongea les sangs jusqu'à l'instant de la revoir.
Hors, le lendemain, il constata un œil bleui sur sa chérie.
Il attendit qu'elle finisse sa journée de travail et l'emmena de force au commissariat.
Ils la prirent en charge, prirent note par un médecin du coup et prirent sa plainte pour violence.
Elle tremblait. Elle était rentrée tard, il s'était énervé...
Maintenant elle avait peur de sa réaction.
Les policiers allèrent le chercher, les confrontèrent et elle eut droit à une escorte pour prendre ses affaires.
Elle voulut se réfugier dans un hôtel avec son enfant le temps que le juge statue pour la garde mais Vivien lui offrit son lit et sa chambre prenant lui, le clic-clac pour ne pas la bousculer.
Durant une semaine elle fut comme absente de toute réalité, étrange.
Il la chouchoutait, était heureux d'entendre ses talons et ses clés dans la serrure lorsqu'elle rentrait...
Son enfant était devenu l'âme de la demeure et adorait Vivien.
Ce soir là, sept jours après, elle le remercia.
Elle se jeta dans ses bras lui demandant de rester à ses cotés.
Au bord des larmes, il l'embrassa de bonheur.
Trois ans après, ils se marièrent. | | |
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