| L'EnfantUn petit essai emprunt de philosophie et de poèsie qui nous amène à réflechir sur les valeurs d'une vie plus harmonieuse avec l'autre et avec notre environnement.Je suis le fils de la terre, je suis l'enfant de la mer, je suis l'adulte des plaines, je suis le vieillard de la montagne, un fantôme dans l'au-delà. Ma mère est une louve, mon père un lion, mon grand père un ours, ma grand-mère une chouette, mon fils un chat.
Et parmi l'homme je tente de survivre. L'homme qui est maître en tout lieu, du petit tout, du grand rien, surtout pas de lui-même. Il s'emploi de toute son âme à la maîtrise, et celle-ci se consume au même instant qu'elle n'a plus raison d'exister.
Y a t-il vraiment une raison d'exister ? Y a t il une existence de la raison ? Un raisonnement de l'existence ? L'existence devrait-elle être raisonnable ? Ou la raison existentielle ?
Tout n'est que question, et c'est douce folie que d'en chercher réponse. La réponse est dans l'âme et sa folie douce. Son immatérialisme s'éveille pour être étouffé peu après la naissance par la cupidité, l'envie, la jalousie et la convoitise.
J'apprend à courir avec le cheval, à nager avec le dauphin, à voler avec l'oiseau, et dès lors, une fois les éléments maîtrisés, je ne comprends plus mon semblable. Mes pairs me semblent étrangers, ineptes, inhumains. Moi qui ne suis qu'un animal emprunt de folie douce et enclin à une froide raison.
Un jour peut-être jour les hommes se reprendront d'amour pour leurs vrais semblables, les animaux, un jour ils comprendront qu'ils ne leur sont pas supérieurs, mais peut-être l'inverse. Que l'instinct animal est gage de survie et la raison de l'homme synonyme de destruction... A moins que l'avenir ne nous fasse la preuve du contraire, le passé lui, ne le nie pas. Les amérindiens qui entretenaient des liens si forts avec les forces cosmiques et naturelles n'ont-ils pas été massacrés par ces êtres si civilisés et doués d'intelligence qui venaient de l'autre côté de l'Atlantique ? L'homme n'a-t-il pas toujours cherché à détruire ce qu'il ne maîtrisait pas ? Et à mettre à nu ce qu'il ne comprenait pas (la femme ou la nature par exemple... "Sourire")...
Le savoir apaise–t-il vraiment la soif destructrice du genre humain ? Est-ce seulement un instrument de cette même destruction ?
S'élever sans détruire, c'est cela le véritable défi du genre humain, mais en est-il capable au fond ? Une grande force est nécessaire, une force paisible presque passive... Mais grande néanmoins. Nécessaire, afin de ne pas succomber à la tentation d'enfoncer un peu plus dans le sable la tête de son voisin pour en faire un pied d'estal.
Je suis l'enfant, l'enfant fauve, l'enfant sauvage, l'enfant rebelle, l'enfant naïf, hébergé par une planète bleue aux mille et un couchers de soleil. Couleur de l'espoir, couleur de la paix, couleur d'avant le noir et d'après le blanc. De sage il n'y a que l'enfant nu, et j'essaierai d'être celui là. La Terre toute entière s'ouvre à l'homme sage car l'univers entier est la patrie de l'âme de valeur. | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (3) | | Re: L'Enfant Posté par maxxxor le 17/05/2007 20:33:57 | POur completer cet article
Une vidéo a voir
http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220&q=fr an%C3%A7ais | | Re: l'enfant Posté par maxxxor le 29/04/2007 15:53:47 | Myrabelle si tu as envie de publier un texte fais le, mais ne te sert pas du mien pour ça, merci.
+ Scinde le ça fera pas de mal.
Bises
Modifié le 10/05/2007 18:57:56 | | Re: L'Enfant Posté par myrabelle le 28/04/2007 13:30:59 | Non, ce que l'on ne comprend pas, on ne le comprend pas aujourd'hui, ce qui ne veut pas dire que jusqu'à l'éternité on ne le comprendra pas... certes ça demande un peu d'efforts et des fois pas du tout, suivant les moments et les compétences que l'on a déjà acquises...
On ne se débarrasse pas d’un être humain
Quel que soit le prétexte,
Et encore moins un prétexte pareil : « Dire qu’une personne est « inutile »
Selon certains critères de notre Société de compétition»
A qui est le plus grand, le plus beau, le plus fort,
Qui a envie et recherche
Une certaine jeunesse :
Certaines personnes âgées ne voulant plus accepter :
Leur âge et surtout pas leurs rides, juste sur leur visage, en apparence,
Du fait de médias trop présents et trop incitateurs :
De minceur, de «perfection esthétique »
Mais pas de perfection interne, intérieure,…
Et des jeunes perdus ne sachant plus si c’est bien ou pas de vieillir,
Juste pour des réactions extérieures à leur personnalité, à qui ils sont en réalité,
A leur vie…
Et cette attitude de la Société occasionne
Une certaine manipulation des êtres et des choses :
Traitant les êtres de choses, et les assimilant à être jetés de la même manière qu’elles
De manière à avoir des profits d’argent
A court terme
Sur ces êtres et ces choses
Les rendant objets
Que l’on peut détruire
Puisqu’ils ne sont pas « vivants »
Puisqu’ils ne sont pas faits pour durer !!!
Et que l’on jette ensuite avec perte et fracas
Quand cette personne a effectué le travail qu’on lui avait demandé : par exemple
Qu’on était pourtant bien content que cette personne accepte de le faire
Car peu d’autres personnes auraient accepté…
Chaque être humain a le droit à vivre et même juste à : Etre,
Puis après avoir décidé, puis avoir tranquillement défini qui on est
Et ce que l’on aime faire,
Ensuite, seulement ensuite,
Choisir ce que l’on veut faire
En fonction
De qui l’on est,
Pas en apparence,
Mais en vérité :
Du fond de soi,
Afin de s’aimer soi-même,
Et au lieu de choisir de ne recueillir que des problèmes, et des claques,
Accepter de recevoir et de donner du bonheur
Et choisir d’être heureux !!!
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Nous n’avons que peu d’intérêt pour les marginaux
On ne les imagine surtout pas en héros
Ou peut-être en parents dignes de faire partie de notre monde
On ne les intègre pas, même dans la plus petite de nos rondes
Ils sont indésirables car différents
Et nous leur sommes indifférents.
Et pourtant, en chacun bat un cœur qui n’est pas de pierre
Et qui a, si on veut bien l’admettre et le laisser pénétrer notre atmosphère
Le droit à son grain de sel et au même ciel embrasé que tous ses autres congénères !
« Quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, ils ne valent pas cher »
disent les notables de nos contrées,
Ne les acceptant que très loin de leur cité, des lieux où ils évoluent en petits comités
Parmi des gens comme eux qui ne leur demandent pas de se révolutionner
De sans arrêt se remettre en questions
D’avancer sans filet de protection
Pour ces «richards», un petit rien devient une affaire d’état
Afin d’avoir l’esprit uniquement occupé, à parler et à vivre, de futilité !
Comme celle de tout un chacun, la vie des personnes dans la rue ne vaut « rien » de monétaire
Mais au prix des sentiments, des émotions : elle vaut très, très cher
Même plus cher que tous les joyaux de la terre !
Car chaque être humain a des capacités et des possibilités
Et s’il se fait confiance, il peut s’en servir
Afin de remonter la pente, de nouveau croire en lui, et la tête haute levée
Se prouver à lui-même ainsi qu’à tous ceux de la Société de son pays
A quel point, il est fier de lui et de ce qu’il a su réaliser
Que son avenir est devant lui, à lui…
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Le poids des apparences et des convenances
« D’être bien sous tous rapports »
Est très lourd à porter sur des épaules d’être humain, petit ou grand.
Car, pour être à peu près accepté par la Société
Et même par sa famille et/ou ses amis
Il convient d’être mis, habillé, la plupart du temps, sur son 31,
Avec des habits taillés tous pareils
Ressemblant, à quelque chose près, à ceux du voisin
Donc, à la mode du moment,
Puisque la norme est de mise : tout ce qui ne l’est pas est, aux yeux des autres,
A bannir …
Sous peine, dans le cas contraire,
D’être dénigré, rejeté,
D’être mis au rencard, voire d’être banni
Comme si l’on était porteur d’une infamie
Ou que l’on ait commis un très grave délit !
Le summum du rejet s’opère envers
Tous ceux qui malgré eux, malgré leur volonté d’être au même rang que les autres et d’avoir droit également,
Au moins de temps en temps, à un regard bienveillant, aimant,
Ne plaisent à personne et le pire : même pas à eux-mêmes.
Le plus pénible rejet vient de ceux qui sont censés nous aimer,
Nous accepter comme l’on est,
Et qui, sous prétexte que ce que l’on met, ne leur plaît pas :
Eux, ne voulant pas être mis au rencard, n’osent pas nous soutenir
De peur d’être éclaboussés par notre attitude,
Nous envoient au placard, au trou noir,
Et se cachent derrière des «on dit », ou «le qu’en dira-t-on »
Pour nous obliger, nous forcer à obtempérer
Pour faire comme eux le jeu du mensonge et de la fausseté !
Pour la Société, c’est-à-dire nos proches et les autres,
Qu’importe en fait ce que l’on ressent
Dans le fond de notre cœur ?
Et pourtant,
On n’est pas qu’un «porteur d’habits »
Un «porte-manteau »
On est chacun une personne complexe
Evoluant sans cesse
Avec des envies, des tracas, des soucis
Des périodes où l’on a envie de sortir, d’aller au dehors
Et d’autres, où l’on est mieux au chaud chez soi, dans son lit…
On n’a qu’une vie, mince !
Doit-on la gâcher
Pour plaire à tous ceux qui ne sont pas nous
Et qui nous rejettent :
Sans nous connaître que ce soit : par cœur, ou même un tout petit peu,
Sans accepter nos différences, nos envies ?
Doit-on se plier à ce que porte et à ce que dit la majorité
Sous prétexte qu’ils sont peut-être des centaines de milliers ?
Ne sommes-nous pas assez grands, quelquefois adultes,
Pour prendre nos propres décisions ?
Ne sommes-nous pas des personnes
Avec chacun, une vision des choses, une personnalité ?
Alors, au diable, les normes :
On a même le droit d’être énorme
Si le cœur nous en dit,
A ne pas être «comme tout le monde »
Et à être heureux, même si ce ne doit être qu’à la barbe des «bien pensants »
Qui veulent nous enfermer dans leurs vies tristes stéréotypées, cloisonnées, constipées !
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Etre, être humain, je trouve ça fantastique, on est capables du meilleur et du pire et de toutes les étapes intermédiaires, et du bon aussi ! et donc on a des capacités que l'on ne connaît même pas soi-même, des connaissances que l'on se cache aussi à soi-même... et si on s'écoutait, si on se faisait confiance, on pourrait se choisir (le plus possible) sa vie ! Perso, c'est ce que je fais, et j'en suis heureuse ! Je vous souhaite à votre manière de vous construire votre bonheur...
Chaque être humain est capable de ressentir, et donc de vivre
Plusieurs sentiments en lui conjointement
Et donc simultanément, en même temps :
Et même des sentiments radicalement différents,
Et même eux ou d’autres opposés et/ou contradictoires :
/ voulant dire: en même temps que
Le bonheur/le malheur, la joie/la tristesse,
La douceur/la haine, le calme/la tempête, aimer/détester
Garder/jeter
La peur, le risque, le doute/le savoir, la connaissance
Envie de rester/envie de partir
Envie de savoir/envie de ne pas savoir
Envie d’être sage/envie d’être fou
Envie de vivre/envie de mourir
Oui/non
Sûrement/peut-être
De gré/de force
Et être tout de même :
Si on ne les garde pas trop longtemps en soi,
Et qu’on soit capable de s’en défaire, de s’en éloigner
¨Pour mettre à leur place en soi un nouveau savoir
Qui nous conduise à connaître, à mieux appréhender
Qui nous sommes, en vérité,
Et à s’en servir pour moins se tromper
Sur ce que l’on veut faire du fond de son cœur,
Bien dans sa peau,
Equilibré !
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Umani (inspiré par ce titre d’I MUVRINI)
Humain,
Etre humain,
Etre de contradictions
Etre aux multiples facettes
Déroutant, parfois même repoussant,
Mais, chaque fois, toujours un étonnement
En fonction des réactions :
Même derrière le pire monstre que cette terre ait portée
Se cache un enfant,
Un petit être n’ayant encore rien fait de grave, de mal,
Mais, qui ne croyant pas assez en lui,
Ni en ce que les autres pouvaient lui apporter,
N’a pas pu et/ou su à qui dire «merci »,
«Merci de m’avoir donné la vie »,
«Merci de m’avoir appris, enseigné, éduqué ».
Il a choisi la facilité : la haine…
Par peur d’être rejeté,
Il a engendré vers lui ce rejet.
Sur lui, la violence avait gagné ! ! !
Mais, demain,… peut-être s’en sortira-t-il, enfin serein ?
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Penser positif,
C’est se faire confiance,
C’est avoir un regard doux pour soi,
C’est s’aimer soi-même,
C’est être fier de soi,
Quelquefois, c’est aussi savoir se donner des coups de pieds au derrière
C’est se donner la chance
D’aller droit vers le bonheur
C’est accepter ce qui s’est passé hier
Pour vivre tranquillement , sereinement, le moment présent
Et avancer vers l’avenir : sans heurt, sans peur !
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Chaque être humain a de la gentillesse en lui
Qui peut être visible, ou non…
Mais tout de même là… et importante, vitale !
Et, quand il est content,
Elle transparaît aussi dans ses actions…
Par contre, si il n’est pas heureux
Son mécontentement
Transparaît aussi dans ses actions…
Mais cela n’empêche pas la gentillesse
D’être en lui,
Et/ou de nouveau en lui
Si il retrouve les conditions nécessaires
A son épanouissement
Aussi, faut-il lui faire confiance
Lui donner sa confiance
Complètement,
Et si il la sent très fortement,
Et si il le veut vraiment,
Il peut se l’approprier
Et en faire des choses… extraordinaires !
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Chaque être humain mérite qu’on s’intéresse à lui et que l’on croit en lui
Ila le droit à un regard d’amour posé sur lui
Quand il le reçoit, ça change sa vie
Il est enfin compris, fier,
Et peut alors, en confiance, montrer ses savoir-faire,
Ses savoir-être,
Et il arrive même que lui, trouve en lui, la force et le courage
D’aller au-delà de ses peurs, de ses tristesses,
Choisissant son mode de vie, sa façon de vivre
En écoutant son cœur…
Jusqu’à son bonheur !!!
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Si ça vous dit d'en discuter avec moi, n'hésitez pas !
Amicalement
Myrabelle (http://myrabelle.chez-alice.fr) | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (3) |
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