| Jet LeeVoilà Jet Lee, le futur Bruce Lee de notre génération qui n'est pas encore très connu... mais cela ne saurai tarder...Jet Lee, de Pékin à Hollywood
Il vient de remporter à Hollywood un beau succès personnel en affrontant Mel Gibson dans L'Arme Fatale 4. Il fut le plus grand champion de Chine des années 70, remportant à cinq reprises le titre national de Wu Shu. Expert d'une bonne demi douzaine de styles, sa technique prodigieuse, loin des artifices habituels de la plupart des acteurs du genre, assura en 1983 le succès de son premier long métrage, Le Temple de Shaolin. En trois ans et quatre films, Jet Lee est devenu la superstar de la Chine communiste, avant d'être celle de toute l'Asie au début des années 90 grâce à la série Il était une fois en Chine qui surclassa en Corée et au Japon les succès de Jackie Chan.
Itinéraire d'un enfant doué
Jet Lee est né à Pékin en 1963 sous le nom de Li Lianjie. A l'âge de huit ans, il est sélectionné avec 20 candidats par maître Wu Bin, entraîneur de l'Ecole des Amateurs de Sports de Pékin. Orphelin de père, mais chouchouté par sa mère, il pratique avec acharnement, fièrement soutenu par ses proches. "Même quand il dormait à la maison, il se levait souvent au milieu de la nuit et s'entraînait secrètement dans la cour afin de ne pas déranger les autres dans leur sommeil". Sa ferveur est vite récompensée. En 1974, à l'âge de onze ans, il rentre dans la légende en remportant le titre de champion national de Wu-shu. Au cours des cinq années qui suivent, il remporte quatre fois le titre national, et se retire invaincu en 1979. Le jeune retraité à l'avenir devant lui. Expert dans les classiques boxes du singe, de l'homme ivre mais aussi de la rarissime Ma Quan (cheval), sa technique prodigieuse, loin des artifices du cinéma a été enregistrée en 1983 dans un extraordinaire documentaire diffusé en même temps que son premier succès, "Le Temple de Shaolin". Dès l'obtention de son premier titre, le jeune prodige devient l'ambassadeur du Kung Fu, dans nombre de tournées de démonstration qui le mènent à Hong Kong, au Mexique et aux USA où il sera reçu à la Maison Blanche par le président Richard Nixon. L'adolescent est la superstar de la Chine des années 70 et 80. Lorsque le président Ronald Reagan visite la Chine, il n'oublie de venir serrer la main au jeune champion. La photo sera publiée dans le Time Magazine. Pas jaloux de cette jeune gloire, Jackie Chan lui fait envoyer une superbe gerbe de fleur. Jet Lee pose pour les photos publicitaires du "Shaolin Wine". Est-ce pour mieux pratiquer la boxe de l'homme ivre ?
L'école Buissonnière
En toute logique, l'industrie du cinéma Kung Fu veut profiter de l'incroyable popularité de cet authentique champion en lui confiant la vedette d'une trilogie devenue aujourd'hui mythique: "Le Temple de Shaolin" (1983), "Les Héritiers de Shaolin" (1984) et "Les Arts Martiaux de Shaolin" (1985). Jet Lee est entouré par une belle brochette d'experts et de champions dont le plus impressionnant est sans nul doute le sifu Yu Hsing Wei, maître de l'école d'escrime "Aileron de Requin". Il incarne le grand méchant dans le premier et le troisième film, ainsi que le rude mais sympathique père Phénix dans "Les Héritiers de Shaolin". Le succès de la trilogie est tel qu'un décret du ministère de l'éducation doit être publié pour contenir l'enthousiasme des petits chinois qui font l'école buissonnière pour partir sur les traces de leur héros, à la recherche du Temple mythique.
Pas un clone de Bruce Lee...
En 1988, la jeune star s'installe à Hong Kong. Les producteurs de la colonie britannique rêvent déjà de mettre Jet Lee sur les traces de Bruce Lee. C'est un malentendu, et en quelques films, Jet Lee saura le dissiper. Le succès du jeune champion repose précisément sur le fait qu'il n'imite personne. Lorsqu'il joue tendu, violent, invincible, dramatique, il n'est pas un clone de Bruce Lee. Lorsqu'il joue souriant, souple, fragile, comique, il n'est pas un clone de Jackie Chan. Dans les deux registres, dramatique et comique, il reste Jet Lee. Il reste un combattant qui n'a rien à prouver: sa souplesse, sa rapidité, son extraordinaire faculté à se fondre dans les chorégraphies les plus complexes comme dans les frappes les plus simples ne l'obligent pas à recourir à un répertoire de coups stéréotypés, facilement identifiables et répétés de film en film. En outre, Jet Lee est un véritable comédien. Il sert le personnage qu'il choisit d'incarner. Son jeu, sa diction, sa façon de bouger est toujours au service des caractères successifs. Jet Lee ne cherche jamais à tirer la couverture à lui. C'est cela que le public chinois apprécie chez lui. En outre, s'il se risque parfois dans des films d'époque, Jet Lee n'est jamais aussi bon que dans des films en costumes. Jamais avant lui, un acteur n'avait mis autant d'ardeur à incarner et défendre les héros historiques et légendaires du patrimoine martial chinois. Les Occidentaux ont Lancelot, Roland, D'artagnan. Les Chinois ont Fang Shi Yu et Huang Fei Hong. | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (3) | | Re: Jet Lee Posté par light le 20/08/2004 07:47:19 | Bon, en fait jackie chan il a pas fait des arts martiaux, ses films sont plutot des films de cirques, enfin il a fait des arts martiaux, mais il a le niveau d'une 2e dan plus ou moins...
Sinon, en plus jet li je trouve qu'il joue vachement bien!!!!
Au fait ca s'ecrit jet li pas jet lee apparement... | | Re: Jet Lee Posté par zeusoflove le 20/08/2004 07:47:19 | pouvez vous m envoyer des sequences mpeg sur des films de Jet Lee??merci d'avance | | Re: Jet Lee Posté par dark le 20/08/2004 07:47:19 | Dômmage que bruce lee soit inégalable parceque jet lee et tout simplement extraordinaire... | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (3) |
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