Jean-Michel Aulas

Jean-Michel Aulas, homme d'affaires lyonnais, est le grand partisan de la réussite du club dont il est président depuis plus de 15 ans, l'Olympique Lyonnais, triple champion de France en titre. Retour sur un parcours et une réussite exemplaire mais vivement critiqués.

Écris toi aussi un article et gagne des cadeaux ! Jean-Michel Aulas est un homme d'affaire français de 55 ans, jusqu'ici, il ne sort pas vraiment du commun, mais, cet homme à su changer la destinée d'un des plus grand club de football en France : l'Olympique Lyonnais. Président Directeur Général – Fondateur de la CEGID, en 1983, il a repris dans la foulée le club lyonnais, en 1987, alors enfouit en Division 2. La CEGID pousse, au point d'atteindre les 130 Millions de chiffre d'affaires et d'être côté en bourse, 20 ans après sa création, mais Jean-Michel Aulas n'a pas fini de faire parler de lui. Il prend les pleins pouvoir à l'OL, impose de nouvelles "têtes" et ramène des bons joueurs : NGotty en tête. Il obtient aussi l'accord de Raymond Domenech pour entraîner l'équipe première, c'est une réussite : le club lyonnais remonte en Division 1, premier pari réussi. Les premières saisons sont difficiles, mais il pérénissent les finances du club. D'un budget de 30 millions de francs à son arrivée (soit environ 5 millions d'euros), il a réussi à faire du club de la capitale des Gaules la société anonyme à objet sportif la plus riche de France : plus de 100 millions d'euros de budget, la saison passée. Saison par saison, le club du président Aulas monte en puissance, jusqu'à devenir une équipe habituée du haut de tableau de la Division 1. En 1999, il réalise un gros coup : le brésilien Sonny Anderson, habitué du banc de touche à Barcelone, rejoint l'OL, pour une somme record de 117 Millions de Francs. Aulas devient un homme médiatique, il intègre les hautes instances du football hexagonal, comme la Ligue Nationale de Football, depuis devenue la Ligue de Football Professionnel. L'équipe prend une autre dimension lorsqu'elle se qualifie pour la première Ligue des Champions de son histoire, en 2000, emmenés par les redoutables Anderson, Laigle, Coupet ou encore des jeunes joueurs comme Brèchet puis Govou. L'équipe de Lyon est devenu une formation respectée dans l'Europe entière, tombant cette saison en quart de finales de la Ligue des Champions, contre les excellents portugais du FC Porto, vainqueur de la compétition. Pour l'ambitieux président, la marge de progression de son équipe est encore énorme, il voit grand. Le chemin parcouru par son équipe sous sa présidence est déjà impressionnant. La réussite du président lyonnais dérange, les autres dirigeants le critique, pour eux, il est trop médiatique. Il prend souvent la parole pour critiquer les positions prises par la Ligue, ou encore pour montrer la réussite de son club, en "descendant" d'autres équipes. Il ne plait pas dans le milieu, mais continue de pousser son équipe vers le haut. En 2001, l'OL bat le grand Bayern de Munich sur le score fleuve de 3 buts à 0, dans l'arène du stade de Gerland, Lyon est désormais un grand club français. L'OL enfin un trophée à Lyon, après plus de 25 ans de disette, c'est la Coupe de la Ligue que le président Aulas ramène sur la place Bellecour. Un seul titre national manque au club, le plus prestigieux, le Championnat de France. Devenu Ligue 1, ce championnat est désormais constitué de 20 clubs et l'OL en est un des grands favoris. En 2002, au terme d'une saison pleine de suspense, le club lyonnais remporte son premier titre national. Aulas est désormais sur le toit du football français, malgré les nombreuses critiques, personne ne remet en cause la manière dont il à fait de l'OL, un petit club de D2, le plus grand club de football de France, une véritable multinationale, présente chaque saison dans la compétition de football la plus prestigieuse : la Ligue des Champions. L'OL confirmera sa suprématie lors des deux saisons suivantes, série en cours. Personne n'avait réussi à aligner 3 titres de champions de France, dans ce championnat si relevé, depuis le grand Olympique de Marseille du début des années 90, emmené par un autre président emblématique, Bernard Tapie. Ressemblances il y a entre ces deux hommes, en effet, les deux sont à la tête d'une grande entreprise durant leur règne sur le club (Adidas dans le cas Tapie), ils ont tout les deux un pouvoir énorme dans le business qu'est le football et ont tous une réputation sulfureuse, et pas forcément méliorative, dans le milieu qu'est le football, aujourd'hui devenu un business sans limites. Nous pouvons aussi qualifier de le président Aulas de visionnaire du football : qui aurait parié un sou sur son équipe quand il promettait un titre dans les années à venir, dernier exemple en date : sa phrase, très critiqué et qui à fait l'objet de beaucoup de critiques, il y a quelques mois : "Je rêve de me retrouver le 26 Mai à Gelsenkirchen", il émettait alors son souhait d'aller en finale de la Ligue des Champions, souhait réalisable d'après lui. Personne ne l'a cru, et pourtant, ce 26 Juillet, l'AS. Monaco, autre club français loin d'être favori de la compétition, s'est retrouvé dans "l'arène" allemande de la SchalkeArena. Aujourd'hui, Jean-Michel Aulas est à la tête d'un empire, une grande société de logiciels informatiques, un grand club de football. Il est un homme de pouvoir, chahuté mais dont la réussite est indiscutable.

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Re: Jean-Michel Aulas Posté par canibal le 10/11/2004 19:30:18

le probleme c'est que si a défaut d'avoir une réussite discutable ses manières le sont sans aucun doute, ce président pille les autres clubs, profite de sa position à la présidence de la lfn pour favoriser l'acaht de joueur étranger.... je n'aime pas cet "homme" qui hausse encore un peu plus l'idée du foot business, ou le spectacle n'a plus sa place tant qu'il y a des rentrées d'argent pour les actionnaires! si le football tombe aujourd'hui de plus en plus a une suite de manigance et de tricherie c'est en grande partie a cause de personnes comme lui

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