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France : un déclin lent et douloureux

Si vous aussi vous pensez vivre dans un pays où rien ne va plus... Ou le sens commun échape à tout le monde, lisez cet article !


Qui a dit que notre pays est dans l'impasse, qu'il ne peut plus s'en sortir ?? Qui que ce soit, cette personne avait raison ! La France est coincée sur tous les plans, aussi bien par des facteurs nationaux qu'internationaux. En effet, avec un taux de croissance qui dépasse difficilement les 0.5% en 2003 (4.8% pour les Etats-Unis et 8.5% pour la Chine à titre de comparaison), avec 9% de la population active qui est au chômage (pourcentage qui ne prend pas en compte les RMIstes), avec le glorieux record d'être le pays le plus endetté du trio de tête européen (Angleterre, Allemagne et France) et pour finir avec une humiliation sur la scène internationale avec le dossier "Irak", nous courrons droit à la catastrophe : devenir un pays moyen qui n'intéresse personne...

D'un autre côté c'est peut-être cela que les français veulent puisque désormais le sentiment de fierté nationale n'existe plus, si bien que maintenant le seul moyen de voir brandir un drapeau français, c'est d'assister soit à un match de football soit à une manifestation qui prône le port du voile islamique : on les retrouve les valeurs laïques et républicaines que représente notre drapeau, que représente la France !!!
Mais vous savez je ne crois pas trop m'avancer en vous disant que les français se fichent éperdument du sort de leur pays. Depuis 15 ans ils ne créent plus de richesses, ils ne travaillent plus... "Gagner toujours plus en travaillant toujours moins" : une bien belle doctrine qui est entretenu par tous les partis de gauche. Nous en sommes même arrivés à un point où des gens comme Martine Aubry nous interdisent de travailler trop grâce à la très utile loi des 35 heures...
C'est parfait, 9% des français ne travaillent pas, mais ce n'est pas grave puisque soit dans deux mois ils seront repêché par une branche du secteur publique pour devenir fonctionnaires, soit ils touchent le RMI, ou alors les "allocations chômage" comme s'il en pleuvait !!! Mais dans ce cas là, pourquoi cherche-t-on une raison à toutes ces offres d'emplois qui restent sans réponse ? Pourtant, ce n'est pas si compliqué à comprendre : dans ce pays on encourage les gens à ne rien faire, c'est vrai, est-ce motivant de travailler et de gagner moins qu'ne ne travaillant pas ?.
Par ailleurs entre 40 et 45% des personnes qui travaillent sont fonctionnaires et ne font même pas les 35heures, est-ce donc si étonnant d'avoir un déficit considérable ?? Et puis ça va aller en s'arrangeant puisque dans un sondage ipsos, on nous révèle que 75% des jeunes qui ont entre 15 et 25 ans veulent aussi faire une carrière de fonctionnaire !!! En effet ils veulent entrer dans le service publique pour "gagner un bon salaire tout en profitant le plus possible de la vie" (traduction : rien foutre et gagner masse de tunes, sur le dos de l'Etat bien sur). Encourageant non ?


Cependant il arrive parfois que des gens censés se disent qu'il serait peut-être utile de renflouer les caisses de l'Etat, asséchées par toutes les dépenses sociales de ces 5 dernières années... Mais alors que faire... ? Eh bien on s'est dit que puisque on a la meilleur assurance maladie et sociale d'Europe, mais que c'est aussi la plus coûteuse, il serait peut être judicieux de réduire la dette (un trou qui est quand même à 18 milliards d'euros : un mini rien) ...
Mais apparemment cette décision n'est pas vu d'un bon œil par tout le monde puisque tous les groupuscules trostkystes et autres syndicats extrémistes, qui sont étroitement liés par les mêmes valeurs d'enthousiasme au travail et à l'effort, vont appeler aux manifestations, aux grèves et autres mouvements sociaux qui dans certains cas perdent toute leur justification...
C'est ainsi que à coups d'étendards rouges, une infime parti de la population va réussir à rendre impopulaires toutes les réformes pourtant indispensables à notre pays. Ils osent s'appeler la voix du peuple mais à chaque fois ils demandent des faveurs pour les minorités que chacun d'entre eux représente... Et c'est bien connu le bonheur des uns fait le malheur des autres, ainsi chaque minorité est jalouse de l'autre, et cela crée des conflits sociaux, et ainsi de suite... Ainsi leur pouvoir de contestation est efficace (et même redoutable puisque s'ils le souhaite ils peuvent bloquer le pays pendant 2semaines), mais seulement à court terme, et surtout il n'est efficace et profitable que pour eux


Maintenant, venons-en au plan international... Comme vous le savez tous, nous nous sommes fait humilier avec le dossier "Irak" devant le monde entier. Entre notre cher président qui s'est opposé à une guerre (certes injustifiée) sans en donner les raison, et en parlant au nom de la liberté (alors que ne pas vouloir attaquer Saddam n'est pas forcément un argument de poids pour montrer sa réelle envie d'un monde libre) et Dominique De Villepin, qui, avec ses grands effet d'air a réussi a faire applaudir quelques ghanéens, angolais et bulgares à la tribune de l'ONU, s'est cru ensuite tout permis, nous avons, excusez pour l'expression, fait pitié ! Un sénateur américain disait : "la France c'est comme cette vieille actrice qui fut un jour célèbre, dont plus personne ne se rappelle et qui tente quand même de se faire inviter aux soirées mondaines". C'est triste à dire, mais il a raison !

Ensuite, notre bien-aimé président, qui s'était illustré au début de son premier mandat avec la reprise des essais nucléaires en Polynésie Française, lors d'un sommet international sur la pauvreté ou la pollution mondiale (vous me pardonnerez, ma mémoire me joue des tours : non je ne suis pas gâteux : p), a proposé, pour régler l'un des deux problème, de lever un impôt mondial ! Ben voyons, on est tellement fort dans ce pays pour créer des impôts qu'on a décidé d'élargir notre domaine de compétence au monde entier !

Enfin bon il y a tellement de choses à dire encore sur ce pays de frustrés, dans lequel on se fait rayer sa BMW ou sa Mercedes, dans lequel tout le monde se fout de tout et en premier d'un certain patriotisme que l'on doit à son pays ! En lisant cette dernière phrase vous devez-vous dire que c'est l'hôpital qui se fout de la charité puisque je n'ai pas arrêté de critiquer la France du début à la fin de l'article : ne vous y méprenez-pas, j'aime mon drapeau, j'aime mon pays qui est le plus beau du monde, mais voyez, je n'aime pas les français ! D'ailleurs les belges ont une blague à ce sujet : "Dieu après avoir créé la France senti que ce pays ferait des jaloux avec toutes ces richesses naturelles, ces paysages splendides, son territoire bordé de mer ! Ainsi pour ne pas s'attirer le blâme des habitants des autres pays, il y mis les français !"

Donc voilà une critique certes désorganisée (j'ai écrit au fil de la plume), peut-être un peu sévère, mais tellement vraie, d'un pays qui suscita autrefois le respect des autres nation grâce à sa fierté et son génie !!!!
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Re: France : un déclin lent et douloureux
Posté par skippy83 le 12/12/2004 21:13:20
b!b!-moi --> de quoi tu parles ??? désolé je ne comprends pas........je n'ai pas du tout suivi le débat!!!!sauf le dernier post juste avant mon intervention!!!
Re: France : un déclin lent et douloureux
Posté par spicedragoon le 11/12/2004 22:48:25
Les primes sont des moyens détounés permettant aux employeurs, ou à l'Administration, d'économiser sur les charges sociales, puisque celles-ci n'entrent pas dans le calcul de la retraite, par exemple.
C'est une des raisons pour lesquelles elles ont fleuri à travers le temps et les bras de fer successifs entre patrons et employés. Le patron lâchant du lest pour mettre fin à un conflit, en donnant une prime, dont il sait pouvoir récupérer une partie sur les charges sociales.
Alors, bien sûr, il fallait leur trouver des prétextes, un nom, raison pour laquelle on trouve encore aujourd'hui des libellés qui prêtent à sourire, mais qui avaient un sens au moment de leur création. S'ils subsistent encore, c'est qu'on ne peut décemment retirer une partie de salaire au seul motif que les techniques ou modes de trvail ont évolué.
Les fameux "avantages acquis" ne sont pour leurs défenseurs que le dernier rempart rassemblant les gens pour ne pas se voir imposer une régression. Je n'ai jamais vu qu'on remplace facilement une prime obsolète par son équivalent en hausse de salaire.
Les prix baissent-ils pour le consommateur lorsque les cours s'éffondrent à la bourse. Parfois, mais même dans ce cas, la baisse est insignifiante, et arrive très tard.
Les salariés eux, devraient renoncer à une partie de leurs revenus, parce que le charbon n'est plus utilisé, pourquoi? Leur travail et le coût de la vie ont évolué eux aussi pendant la même période, et dans des proportions bien plus fortes en général.
Re: France : un déclin lent et douloureux
Posté par spy le 11/12/2004 22:03:02
l'histoire de la prime du charbon , qui connait pas ? !!! et si on gratte on trouvera ailleurs aussi des aberrations
on appelle ça pompeusement " les avantages acquis " :[ :[
Re: france : un déclin lent et douloureux
Posté par spicedragoon le 11/12/2004 18:02:03
Lorsqu'on débat sur les disparités entre les diverses catégories d'employés: public/privé, il faut rester prudent, il me semble.
On a en effet trop facilement tendance à fustiger les employés des services publics, qui seraient des privilégiés, par rapport à leurs camarades du privé.
Beaucoup de facteurs sont à prendre en compte en effet, et s'arrêter au simple fait que certains font moins d'heures de travail que d'autres me paraît un peu court. Il faudrait comparer les niveaux de salaires et avantages. Savoir tenir compte de l'historique de chaque secteur d'activité, qui fait que les situations de chacun sont très diverses.
Il y a certes des abus, des disparités, il y a aussi des "planqués", etc... Mais ne peut-on pas dire que celà existe dans toutes les catégories?
Les avantages sociaux ont évolué au fil des luttes inégales en force et en résultats selon les événements. Elles ont été forgées par l'Histoire aussi.
On ne peut donc faire un raccourci trop bref et injuste en désignant des fainéants qui vivraient sur le dos des "vrais" entrepreneurs, de ceux qui prennent des "risques".
La stabilité de l'emploi est largement "payée" par la faiblesse des salaires et la considération dont bénéficient les uns, les salaires et conditions de travail des autres n'ont souvent que peu de rapport avec leur productivité réelle et les efforts fournis, tout celà interprété à la baisse.
Il y a bien des inégalités à applanir, des statuts à harmoniser, des efforts collectifs à répartir avec plus d'équité, c'est certain.
Mais de grâce, évitons ces clichés faciles qui dressent les uns contre les autres, c'est trop simple, et se tromper de solution pour le pays, et pour une vie meilleure.
Allons bon, voilà que je m'emballe, mais je vous laisse juges, car c'est ce que m'inspirent les derniers commentaires parus ici, et j'aimerais bien qu'il y ait un écho positif.
L'Histoire dit-on, se répète souvent, ben à tout prendre, je préfère un nouveau Mai 68, à l'individualisme et l'égoïsme forcené dans lequel on nous entraîne bien trop, et qui, lui, peut nous mettre sous la houlette de gens pas très recommandables si nous n'y prenons pas garde.

Modifié le 11/12/2004 18:05:12
Re: France : un déclin lent et douloureux
Posté par backgroundevent le 11/12/2004 14:59:58
Les 35 heures sont une idée philosophique qui ne faisait même pas l'unanimité chez les socialistes, qui n'était pas demandée par les salariés quelque soit leur secteur, théorisé par je ne sais qui, qui marche sur le papier mais que ne resiste pas à l'épreuve des faits pour une raison simple c'est que le corrolaire nécessaire au départ n'existe pas: suffisamment de personnel formé et d'argent pour financer... Sans compter qu'il faudrait qu'il n'y ai pas de concurrence étrangère, pas des cours des devises qui gênent les exportations...

En fait le problème des syndicats et de la gauche, et des médias, c'est qu'on ne montre que les multinationales qui représentent quelque chose comme à peine 20% du tissus des entreprises françaises... Ce qu'on passe sous silence, c'est qu'avec les 35 heures et notre fiscalité, les PME se retrouvent dans la situation des multinationales c'est à dire chercher là où produire revient le moins cher, à moduler par le cout du transport ensuite... donc non pas à délocaliser une partie de leur production, mais carrement déménager... ou faire faillite...

Une autre chose, les 35 heures étaient sensées favoriser les dépenses de loisirs et le bénévola, non seulement les gens n'ont pas plus adhéréà des associations mais ils ont épargné et au lieu de partir 7 jours d'affilée en vacances, ils partent deux ou trois jours ce qui coute beaucoup plus cher à l'hotellerie qui rempli moins ses infrastructures... C'est beau les acquis sociaux quand même...

A tiens, qui était au courant que les cheminots (qui travaillent 26 heures à comparer aux 56 heures des chauffeurs routiers si on prend en compte leurs absences prolongées de leur domicile, du style passer trois jours à la frontière bielorrusso-polonaise) touchent une prime du CHARBON (à l'orignie voulue à cause des dégats causés sur la santé par la suie) alors que l'on sait qu'il n'y a plus aucune motrice commerciale, au charbon, en activité depuis des années?(Je compare les deux en raison de la "pénibilité du travail" tout à fait comparable)
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Publié le 30 novembre 2004
Modifié le 17 décembre 2004
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