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Etude alarmante cocernant les produits chimiques dans notre alimentation

Avez-vous regardé la (toute) fin du journal de 20h du mercredi 1 novembre sur France 2 ? N'hésitez pas à dire non, ce n'est pas une tare. Il faut attendre cette 29 eme minute, soit le dernier sujet du journal, pour entendre parler de cette étude assez effrayante concernant les produits chimiques présents dans notre alimentation.


Avez-vous regarder à la (toute) fin du journal de 20h du mercredi 1 novembre sur France 2 ?

N'hésitez pas à dire non, ce n'est pas une tare. Voici le lien http://jt.france2.fr/20h/. Il faut regarder l'émission du mercredi 1 novembre et mettre la vidéo à la 29 ème minute.

Une fois regarder ceci, passons ensuite à l'étude publiée (et encore je pense qu'il n'y a pas tout). http://www.mdrgf.org/menustoxiques/pdf/rapport_assiette_toxique_281110.pdf.

Ce qui effraie le plus de mon point de vue c'est la façon qu'a l'information publique de présenter cette recherche extrêmement alarmante ! Tout d'abord, elle n'est pas du tout mise en avant, bien au contraire car c'est le dernier sujet présenté au 20h. De plus le seul avis représentant LA Médecine montre envers cette étude une assez grande désapprobation voir un déni de la gravité des résultats. A noter que cet avis vient d'une chercheuse de l'INSERM (tient donc, ne serait-ce pas un organisme sur lequel l'Etat a un contrôle quasi total ?). Je n'irai pas jusqu'à dire que tout est pris à la légère, car il est tout de même laisser un temps de parole d'environ 5 secondes à un des représentants de cette étude... (Et oui l'analyse peut faire mal)


A savoir maintenant que la réalisation et l'organisation de ce sujet est bien millimétré afin qu'une seule chose soit retenue : "Rien de grave en soit car ce ne sont que des quantités minimes de produits chimiques, nous effectuerons tout de même une recherche de toxines sur un bon nombre de produits pour vous rassurer".

C'est ce qui reste en tête de la plupart de gens car en premier lieu, une intonation calme et douce est employée par la Mme de l'INSERM. Ensuite son temps de parole est plus important que celui du Mr de l'ETUDE. Et pour finir, c'est la Mme qui termine par son intervention suivi d'une phrase de la part de l'info publique comme quoi une étude sur d'autres produits est lancée et que si il y a un problème révélé par les résultat il sera communiqué. J'emploie ces termes enfantins car c'est l'impression que j'ai eu en regardant ce (tout) tit reportage : être prise pour une gamine (ou une demeurée... Va savoir)


Analysons ceci : "Rien de grave en soit car ce ne sont que des quantités minimes (Dit notre chère amie de l'INSERM sur un ton maternel en lisant son journal), NOUS (qui est ce nous ? Je vais malheureusement vous informer que l'agence de sécurité alimentaire et une agence nationale dirigée une fois de plus par des personnes très liées à l'Etat d'où ma traduction en "nous") effectuons tout de même un recherche de toxines sur 20 000 produits pour vous rassurer" 20 000 quelle quantité immense de produit lorsque l'on considère qu'UN hypermarché peut en contenir jusqu'à 10 000... Et je ne compte pas le nombre de produits alimentaires qui transitent en France...


Si nous jetions à présent un coup d'œil sur ladite étude. Voici un passage tiré de la conclusion de la recherche :
"Les résultats de cette enquête vont au-delà de ce que nous imaginions. Une telle étude mériterait surement d'être approfondie mais elle vise avant tout à apporter un éclairage sur les substances chimiques auxquels nous pouvons être exposées par notre alimentation.

Même si, dans la quasi-totalité des cas, les limites légales pour chaque substance chimique prise individuellement ne sont pas dépassées, on voit bien dans notre enquête que la réalité de l'exposition des consommateurs aux contaminants possiblement cancérigènes et/ou PE est préoccupante car elle résulte de l'ingestion de cocktails de très nombreuses substances. Les effets de synergie possible induits par l'ingestion de tels cocktails de contaminants ne sont pas pris en compte dans l'évaluation des risques posés par ces différentes substances et le risque final pour le consommateur est donc probablement sous-estimé. "


Ce n'est pas rassurant n'est-ce pas ? Et si l'on prenait en compte ce que mange réellement un enfant de 10 ans vivant dans une famille qui n'a pas de quoi se payer des fruits et légumes frais ? Et si l'on prenait en compte ce que mange réellement un enfant de 10 ans vivant dans une famille qui a de quoi se payer des plats tout prêt et des biscuits industriels bien chimiques ? Et si...

Et bien si l'on prenait en compte tout ça, ce serait catastrophique !

Je me fais en quelque sorte l'avocat du Diable, je suis la théorie de conspiration mais il faut bien en être conscient, tous et toutes. Quel est l'intérêt de ne pas donner d'importance à cela ? Un intérêt économique au premier plan bien sûr ! L'agroalimentaire n'est pas prête à troquer ses méthodes rentables contre une agriculture bio et responsable où la perte de produits est plus importante, où le visuel de l'aliment est moins attrayant et où le coût de production est plus élevé...

Ensuite, et cela peut paraître pousser voir glauque mais c'est pourtant bien une réalité, les industries pharmaceutiques. Elles aussi y perdraient beaucoup. Moins de malades = moins de médicaments vendus (même si ce ne sont pas des traitements forcément très coûteux, ils ont le bénéfice d'être sollicités pas de plus en plus de personnes).

Pour parler d'autres secteurs économiques touchés il y aurait aussi les industries pétrolières, les centrales nucléaires, les usines d'électroniques, de construction automobile... Et j'en passe. Toutes ces petites coquines dispersent des centaines de produits chimiques en infimes quantités. Ces infimes quantités sont régulées par une norme et sont en dessous de celle-ci. Seulement il faudrait savoir si ces infimes quantités sont assez infimes pour ne pas polluer... (Hum hum...)

Si la France venait à perdre du PIB dans ces industries, il ne lui resterait que ses impôts pour pleurer. On pourrait aussi évoquer un enjeu médiatique, politique et social. Ne pas affoler le peuple déjà à bout de nerf est sur le plan stratégique plutôt une bonne option.

Il y a néanmoins de nombreuses solutions envisageables pour arranger cela, mais elles sont moins rentables... C'est bête que personne ne frappe un point sur la table et dise STOP !


Pour en finir avec ceci, voici quelques citations :

"Comme le corps s'accroît par les aliments, notre esprit s'accroît par les idées" Joahnn Goddfried Von Herder
"Que ton aliment soit ta seule médecine" Hyppocrate
"Argent, tu es cause des soucis de la vie, tu fournis de cruels aliments aux vices des hommes" Properce

(À méditer)
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L'auteur : Julie Przysiecki
29 ans, Montgeron (France).
Publié le 13 décembre 2010
Modifié le 12 décembre 2010
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