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Et si nous essayions de comprendre...

Des voitures qui brûlent, un ministre de l'intérieur qui se prend pour un cow-boy, des réactions virulentes face à la situation, que faire et surtout que penser ?


Loin de moi l'idée d'approuver tout ces gestes de délinquance : voitures brûlées, écoles détruites, entreprises mises à néant... Il s'agit là de rébellion, plus même... , mais il faut savoir que tout acte ne vient pas sans rien, d'où vient alors cette violence qui anime ces jeunes de banlieue.
Faut-il véritablement les condamner ? Ont-ils le comportement adéquat ? Essayons de comprendre et de ne pas rester sur ces tristes évènements.

Tout d'abord, en aucun cas je ne trouve leurs actes corrects, je n'essaierai pas de les défendre mais de les comprendre. On n'agit pas de telles sortes juste par provocation, si de tels évènements se sont passés c'est qu'il y a un réel problème qui malheureusement n'est pas récent.

Effectivement le problème des cités et des guettos ne datent pas des années 2000 mais plus des années 80. Mais quel est le problème ?

Le problème est qu'on a parqué des gens dans des mêmes quartiers, appelés cités ou guettos, ces personnes et ces habitants ont été progressivement exclus de la societé, pour finalement n'appartenir qu'à une micro-societé : la cité des banlieues.

Que se passe-t-il lorsque la societé vous rejette ?

Est ce la societé ou eux qui ne sont exclus me demanderez vous, je pense, en ce qui me concerne, que c'est la societé... Pourquoi les avoir ainsi mis dans ces espèces de gros blocs gris et loin de tout...
Et puis depuis quand est-ce comme ceci... Pour répondre à cette question, il faut remonter plus loin que les années 80.
Pourquoi de nombreuses familles maghrébines sont elles venues en France ? Ne faudrait il pas remonter jusqu'à la période de la guerre d'Algérie ?...
Ne sont ce pas les Arkis, combattants algériens s'alliant aux cotés de la France (lors de la querre d'Algérie (58/64)) ?
Ces personnes, une fois l'indépendance proclamée n'étaient vraisemblablement plus les bienvenues chez elle en Algérie, alors la France a fait office de terre d'accueil-c'était la moindre des choses- et leur a donc ouvert ses portes...
Au fur et à mesure, les cités se sont créees, les écarts se sont creusés pour laisser place à une culture de la cité, culture à part mais qui a permis à tout ces jeunes de s'identifier et d'avancer.

"Ces jeunes ne font rien pour s'en sortir"
Mais ont ils la possibilité de s'en sortir, leur ouvre-t-on les portes ? Je ne crois pas, malgré ce que nous pouvons dire, nous ne vivons pas dans une societé des plus ouvertes et tolérantes. C'est encore très souvent que l'on entend parler de discrimination raciale lors d'embauche...
C'est ainsi qu'après nous entrons dans un cercle vicieux... Les jeunes se sentent exclus, alors ils se rebellent de différentes manières, les gens ont peur, s'inquiètent, et ne voient pas leur intégration dans le monde actif d'un tres bon oeil, alors, alors... Les portes restent fermées et c'est à partir de là que le fossé se creuse de plus en plus pour en arriver aujourd'hui à un bilan bien attristant.


Les propos de M. Sarkosy...

A l'heure actuelle ministre de l'intérieur, M. Sarkozy, a selon les uns dit ce que tout le monde pensaient tout bas et selon les autres mis le feu aux poudres...
Moi je pense que jamais au grand jamais il n'aurait dû tenir de tels propos "on va vous en débarasser" "on va passer un coup de karcher", mais qui est-il pour parler ainsi ? Quand bien même une majorité de personnes le pense, tient-il son rôle en parlant de la sorte ? Je ne crois pas, bien au contraire.
Résultat, une série d'affrontements des plus violents, des scènes parfois inexplicables, et désormais, une expansion du phénomène dans d'autres villes...

Que faire... Il est bien beau désormais de ne plus parler et de ne plus attiser mais le mal est fait, de plus nous ne savons pas où cela s'arrêtera.
Le plus dommageable dans cette histoire c'est que de pauvres gens paient le lourd tribu des idioties du ministre de l'intérieur, et je comprends leur révolte face à ça. Mais le problème des cités n'est pas récent, les propos de Sarkozy n'ont fait que confrimer ce malaise et ce mal-être montant.

La question que je me suis posée face à tout ça c'est pourquoi ces jeunes s'en sont-ils pris à leurs quartiers, leurs propres lieux de vie ?...
Peut-être est ce des plus significatifs, peut etre rejettent ils en bloc le milieu et l'environnement dans lequel ils vivent... Faut-il les comprendre ou les accuser ? Peu importe désormais il s'agit d'avancer...
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Re: Et si nous essayions de comprendre...
Posté par anissa le 14/02/2006 16:28:01
j'ai des milliers de choses à dire des milliers et enfin une occasion d'être écouter!! C'est tellement rares de nos jours...Je tiens à dire que je ne vis pas en banlieue et que je ne raconte pas une expérience personnelle mais plutot que je me met à la place de ces citoyens, sa ct just un ptit point. 2007 si tu savais le frisson qui me parcours en pensant à ce qui pourrai arriver?? J'ai des milliers de choses à raconter vraiment si tu ve prend mon adresse on pourra faire des débats sur d'autre sujets non évoqué ici! Parce que l'échanges de point de vu est le meilleur des enrichissement!
Re: Et si nous essayions de comprendre...
Posté par christian garrette le 13/02/2006 22:21:32
salut à toi Anissa, ton témoignage me touche! ta situation n'est malheureusement pas exceptionnelle, de plus en plus de gens vivent des situations similaires, voir pires. Je me rappelle, il y a quelques années, avec la CGT, nous avons organiser une initiative en direction des chômeurs. Il existait avant un fond social des ASSEDIC qui permettait en cours d'année d'apporter une aide financière à ceux qui rencontraient des difficultés particulières, comme payer son loyer, par exemple. Au 31 décembre, si le fond n'était pas entièrement utilisé , le reste retournait dans les caisses de l'état. Nous avions donc allerté la population concerné, pour tous ensemble exiger que le fond social des ASSEDIC soit utilisé, et sous forme d'une prime de noël de 3000 francs pour chaque demandeur. Nous avons aidé chacun à remplir son dossier de demande d'aides, jamais je n'aurai pu m'imaginer la détresse, les situations financièrs chaotiques de nombreuses familles et souvent aussi, une carence d'éducation, intélectuelle, des gens qui ne savaient ni lire ,ni écrire; comment pouvaient-ils aider leurs enfants si eux mêmes n'avait pas ou si peu été à l'école. L'école de la république devrait aussi servir à cela, éduquer et soutenir les jeunes en difficulté,et permettre aussi aux parents de se former, d'apprendre pour le moins, à lire et à écrire, mais pour y parvenir il faudrait beaucoup plus de moyens!

Les politiques qui se sont succédées n'ont pas répondu à ce défit, non pas par faiblesse ou par erreur, mais tout simplement parceque l'avenir des exclus, des victimes de la loi du fric ne les interressent pas. Leur priorité, c'est de tout faire afin que les nantis de ce monde gagnent encore plus d'argent.

Je ne dit pas pour autant que tous les politiques soient à mettre dans le même sac, regardons un peu autour de sois, ceux qui bougent dans leurs boites et sur le terrain de la société pour que le monde change, ceux qui sont comme nous tous, qui bossent, qui cherchent du boulo, qui triment de petits boulos en petits boulos, qui vivent dans des taudits, ou encore ceux qui vivent à peu près dignement, parceque la chance leur a sourit ou que l'exclusion ne les a pas frappé où du moins pas encore, tous ces gens qui ont un point commun, celui de ne pas accepter de se laisser sacrifier sous l'autel du pognon, celui d'oser revendiquer plus de droits, plus de pouvoirs pour être entendu, pour ne pas laisser leurs afaires gérées par des sois-disants spécialistes de la politique. Tous ces simples gens qui affirment qu'il faut redonner du sens au mot citoyen, au môt démocratie, sont parmis nous tous, et en appelle à chacun de nous à participer à hauteur de ce que l'on désire pour élaborer ensemble un projet nouveau, inédit et probablement inaténiable, mais que le rêve doit nous pousser à approcher sans cesse. Cet idéal, je l'appelle, moi, le "communisme", mais finalement, peu importe le nom qu'on luidonne, faut-il d'ailleurs le nommer? le plus important est qu'il soit à l'image de ce qu' aspire la plupart d'entre nous!

merci encore pour ton témoignage, j'aimerai lire d'autres de tes réflexions en lien aussi avec ce que tu vies. Comment vois-tu l'avenir? quelles perception as-tu du mouvement social, les manifs, les grêves, les contestation en tout genre, ou encore comment ressents-tu les échéance électorales de 2007?
Re: et si nous essayions de comprendre...
Posté par christian garrette le 13/02/2006 22:09:45
salut à toi Anissa, ton témoignage me touche! ta situation n'est malheureusement pas exceptionnelle, de plus en plus de gens vivent des situations similaires, voir pires. Je me rappelle, il y a quelques années, avec la CGT, nous avons organiser une initiative en direction des chômeurs. Il existait avant un fond social des ASSEDIC qui permettait en cours d'année d'apporter une aide financière à ceux qui rencontraient des difficultés particulières, comme payer son loyer, par exemple. Au 31 décembre, si le fond n'était pas entièrement utilisé , le reste retournait dans les caisses de l'état. Nous avions donc allerté la population concerné, pour tous ensemble exiger que le fond social des ASSEDIC soit utilisé, et sous forme d'une prime de noël de 3000 francs pour chaque demandeur. Nous avons aidé chacun à remplir son dossier de demande d'aides, jamais je n'aurai pu m'imaginer la détresse, les situations financièrs chaotiques de nombreuses familles et souvent aussi, une carence d'éducation, intélectuelle, des gens qui ne savaient ni lire ,ni écrire; comment pouvaient-ils aider leurs enfants si eux mêmes n'avait pas ou si peu été à l'école. L'école de la république devrait aussi servir à cela, éduquer et soutenir les jeunes en difficulté,et permettre aussi aux parents de se former, d'apprendre pour le moins, à lire et à écrire, mais pour y parvenir il faudrait beaucoup plus de moyens!

A propos de cette initiative, nous avons occupés les ASSEDIC, puis la chambre patronnale, durant plusieurs jours, la préfecture ba finit pas lacher. Plus de 180 dossiers sur Annecy ont eu gain de cause et ceci 3 années de suite. comme quoi la luutte finit par payer, mais rien ne s'obtient autrement que par la lutte.

Les politiques qui se sont succédées n'ont pas répondu à ce défit, non pas par faiblesse ou par erreur, mais tout simplement parceque l'avenir des exclus, des victimes de la loi du fric ne les interressent pas. Leur priorité, c'est de tout faire afin que les nantis de ce monde gagnent encore plus d'argent.

Je ne dit pas pour autant que tous les politiques soient à mettre dans le même sac, regardons un peu autour de sois, ceux qui bougent dans leurs boites et sur le terrain de la société pour que le monde change, ceux qui sont comme nous tous, qui bossent, qui cherchent du boulo, qui triment de petits boulos en petits boulos, qui vivent dans des taudits, ou encore ceux qui vivent à peu près dignement, parceque la chance leur a sourit ou que l'exclusion ne les a pas frappé où du moins pas encore, tous ces gens qui ont un point commun, celui de ne pas accepter de se laisser sacrifier sous l'autel du pognon, celui d'oser revendiquer plus de droits, plus de pouvoirs pour être entendu, pour ne pas laisser leurs afaires gérées par des sois-disants spécialistes de la politique. Tous ces simples gens qui affirment qu'il faut redonner du sens au mot citoyen, au môt démocratie, sont parmis nous tous, et en appelle à chacun de nous à participer à hauteur de ce que l'on désire pour élaborer ensemble un projet nouveau, inédit et probablement inaténiable, mais que le rêve doit nous pousser à approcher sans cesse. Cet idéal, je l'appelle, moi, le "communisme", mais finalement, peu importe le nom qu'on luidonne, faut-il d'ailleurs le nommer? le plus important est qu'il soit à l'image de ce qu' aspire la plupart d'entre nous!

merci encore pour ton témoignage, j'aimerai lire d'autres de tes réflexions en lien aussi avec ce que tu vies. Comment vois-tu l'avenir? quelles perception as-tu du mouvement social, les manifs, les grêves, les contestation en tout genre, ou encore comment ressents-tu les échéance électorales de 2007?

Modifié le 13/02/2006 22:17:10
ouvrir son esprit!!
Posté par anissa le 13/02/2006 17:59:46
Je suis tout à fait d'accord avec toi je suis heureuse de lire un article comme celui la. Je vais te dire ce que je pense exactement : Lorsque le l'on vit dans un 50 mètres carrés avec ses trois enfants, l'on a pas de place, pour rien faire, on mange et on dors, et tous de suite la rue et le bas de la tour deviennent le seul endroit ou l'on peut se distraire, comme il n'y a pas de place pour le salon, pour la salle de jeu,pour la mezzanine et encore moins pour le jardin!
Ils brûlent des voitures? je condamne, mais je comprends aussi! Ils ne sont pas fous quand même, alors je me demande pourquoi ils le font. POurquoi ils brûlent des voitures, les voitures de leur voisins, de ceux qui vivent avec eux? Parce que c'est le seul moyen qu'ils ont de se faire remarqué, le feu sa impressionne, la preuve ils st tous les jours sur TF1, on leur donne la parole, enfin! Mais pourquoi ils ne brûlent pas d'autre voiture celles des politiciens par exemple? Parce que là ils donneront raison à tous les gens qui pensent qu'ils sont méchants justement, on dira : VOus voyer bien ce sont des vandales ils s'attaquent à nos voitures ("nos" le nos de ce qui se considère au dessus de ce qui habitent dans les cités).Je suis d'accord ce n'est pas la meilleure façon pour se faire entendre, mais l'on dit cela parce que vu de l'exterieur on a d'autre moyen de s'exprimer on peut débattre, parler sans violence.Je suis contre la violence. Mais quand le dialogue est impossible et que l'on ne laisse pas s'exprimer Martin Mamadou et Rachid,c'est trois jeunes qui habitent dans le 93 ils font quoi, ils hurlent? Personne ne les entends dans leur cités loin très loin des villes, alors ils brûlent des voitures, c'est maladroit mais il expriment leur rage, la rage d'être controlés deux trois fois par jour, la rage d'être tutoyer et agresser par les forces de police, je ne jette pas la pierre, certains jeunes ne doivent pas non plus être très courtois avec la police. Mais l'on est pas dans un jeu, on ne rigole pas ce n'est pas normal il ya des gens mauvais partout qu'ils soient policiers ou architectes, mais lorsque l'on est policier on le sais dès le départ, on s'engage à protéger la population et à défendre les valeur de la France :"Liberté,Egalité,Fratérnité".Tous les policiers ne sont pas pareils, et il faut toujours distingués les gens bons des mauvais, sinon ce sont les clichés, les stéréotypes et les préjugés, l'on perd l'ésprit critique.
J'ai déjà discuté avec vous les zamis de ce sujet, et mm avc des gens que je ne connaissais pas et l'on m'as souvent dit "oUi mais chloé tu sais bien comment ça se passe dans les citées, violence, drogue, Violence!!" Cela me fait rire, oui c'est vrai il ya des choses que l'on ne peut pas nier il ya de la violence partt et surtt ds les cités mais je ne me permet pas de m'avancer, je n'ai jamais mis les pieds dans une citée!"Et toi tu es déjà allé ds une citée?" euhhh... non mais.." OUi ok ok, le seul avis que vous aver c'est l'avis que nous insipire la télé tout le monde parle mais personne n'a jamais rien vécu ni vu, mais le soir on regarde tous la télé, et on regarde tous les reportages, le pire? C que l'on y crois tous!

Regarder ce film banlieue13!!>>>><<<<

A savoir:Il ya trois jours le projet d'installer 3 lignes de métro qui relirait Paris à 3banlieues vient d'être annulé! Rester entre vous et loin surtt! Aucun moyen de transport .......GRRRrr
Bon bon voila ce que je pense tout en vrac
Re: Et si nous essayions de comprendre...
Posté par christian garrette le 26/01/2006 03:27:12
On ne peut que condamner la violence gratuite commise cette automne contre des biens privés ou publics qui, nous le savons tous, pénalise en premier lieu les populations de ces quartiers populairs, pourtant premières victimes de ce que l'on appelle "la conjoncture économique".
Dans ces quartiers qui comptent de 25% à 50% de chômeurs, ce sont des familles et des générations qui se succèdent et qui n'ont comme seuls repères, des parents, des frères, des soeurs, des cousins...privés d'emploi et livrés au quotidien, à la difficulté, à la fois de gérer leur détresse face à une société qui les exclue de l'emploi stable, de la formation "émencipatrice"...en définitif, de l'intégration sociale, et aussi, de remplir leur devoir citoyen d'éducation, de respect vis à vis d'une autorité qui par ses choix politiques présents et passés n'a pas respecter la nature même de ces hêtres humains.

Chacun de nous a grandi en lien étroit avec les réalités de notre environnement social, économique et culturel. Comment pourrions-nous imaginer un monde pacifique et une vrai sérénité dans tous les esprits, quand chaque jour qui passe, la violence sociale se fait plus pesante. Elle vous hante jusque dans vos nuits. Toutes les âmes errantees de vos grands ensembles, de béton, aux murs précairs et bon marché, laissent passer les SOS, les cris de détresse et de désespoir en n'accordant si peu de place à l'étincelle, celle qui vous montrerait le chemin de la citoyenneté, celui par lequel chacun pourrait exister en se disant, la tête haute, je suis quelqu'un, j'ai une histoire, je suis capable de penser, alors je veux et je peux enfin exprimer ce que je souhaîte pour mon avenir, celui de mes enfants, de mon quartier, de mon pays, et pourquoi pas de ma planette.
Si je ne suis pas seul, alors le pouvoir de ceux qui refusent de se laisser sacrifier et qui ont un rêve pour un autre monde, grandira, et le champ du possible s'ouvrira.

Ce que l'on a stigmatisé comme étant le problème des banlieus n'est en fait que l'expression d'un malaise social profond que nous connaissons tous, quelque soit l'endroit où l'on vit. Les banlieus, ou cité populaires, étaient tranquille du temps où les gens avaient du boulo et étaient dispo moralement parlant pour l'éducation de leurs enfants. Aujourd'hui, parceque le capitalisme est triomphant (tout le monde ne vie pas "la crise"), alors les populations trinquent.

Rappelons que ce système ne s'appuie pas sur le partage ou encore la solidarité mais uniquement sur la loi du sacro-saint marché, l'offre et la demande et l'objectif de rentabilité et de profits. On nous targue ici et là que la concurrence doit être libre et non faussée et qu'elle permet de faire baisser les prix, mais qu'en est-il réellement?
La concurrence n'est pas un but en soi, elle n'est qu'un état du marché à un moment donnée qui évolue inéluctablement vers une situation de monopol ou au mieu vers une domination du marché par quelques holdings. Les exemples ne manquent pas, pour ne citer que, le textil, l'informatique, l'agroalimaitaire, les laboratoires farmaceutiques...pas de commentaire.
Lorsque l'on privatise un monopol publique, on s'apperçoit que si dans un premier temps le marché se partage entre divers sociétés et que la concurrence contribue à faire baisser les prix, rapidement, les plus forts l'emportent sur les autres, la marche vers les monopols privés se dessine et les prix augmentent de nouveau, comme nous avons pu le constater dans les Postes privatisées allemande ou autres pour ne citer que cet exemple. La concurrence et l'objectif de profit à court terme, nhésitent pas à faire supporter par les salariés et l'ensemble de la population, les coûts d'ajustement sur les cours du marché. Cela se concrétise pour les gens d'en bas par le gel des salaires et la baisse du pouvoir d'achat, par des coupes sombres sur les budgets liés au social et des services publiques et aussi par des plan sociaux ( financés quelquesfois par des fonds publiques), ce sont alors des millins de gens que l'on jette à la rue ou que l'on embauche pas parcequ'ils n'ont pas le profil de l'emploi ou du moins le décide-t-on et parceque de toute manière nous n'avons pas besoin de tous ces pions humains pour faire fonctionner ces machines à fabriquer du fric pour ceux qui en ont déjà suffisemment pour les siècles voir les millénaires avenirs.

Lorsque ces difficultés de vie au quotidien emplifiés par ce délit de faciès dont sont victimes ces êtres humains, ces français entassés dans ces gethos, ces zones de non droit, d'exclusion ou souvent le système D remplace le parcours oficiel de subsistance, l'espoire ne résiste pas au rouleau compresseur du libéralisme où à chaque instant, on nous rappelle les standards de la réussite et la vitrine indescente de la consommation et du progrès auxquels si peu de gens peuvent légalement et librement accéder.

Comment, dans ces conditions, croire que l'explosion sociale puisse ne pas se produire?

Et Mr SARKOSI nous sort de sa boite à outil toute sa panoblie de la répression, "le karcher social pour nettoyer la racaille", les expulsions de familles entières vivant dans des lolgements insalubres, des charters européens pour reconduir en dehors de nos frontières les indésirables, ceux qui ne méritteraient pas que leur condition d'être humains ne sois reconu par les droits de l'homme et du citoyen ou encore par la convention de Genève, la guerre aux chômeurs profiteurs qui oserait baisser les bras, ne pas s'aligner sur les conditions du travailleur polonais, et ne pas y mettre du sien pour que les patrons gagnent encore plus d'argent, la guerre aux pauvres et non à la pauvreté, en les envoyant au turbin dès 14 ans et non plus à 16 ans, en supprimant les alloc des parents indignes et irresponsables...

Mr SARKOSI, maire de Neuilly, ville huppée de la banlieu parisienne et ayant un des taux de logements socials le plus bas de France, ne voit pas d'un bon oeil le métissage culturel de la France. Il ne croise probablement pas souvent le regard de celui qui tous les matins vide ses poubelles et après s'être aquité de sa journée de labeure retourne dans son getho.


Je me pose la question chers internautes, et par la même je vous la pose également à vous, qui devrez vous prononcer en 2007 mais qui devez dès aujourd'hui proposer des alternatives pour le future:

Mr SARKOSI est-il un homme dangereux pour la nation?

Quelle différence faites-vous entre ce personnage et Mr LEPEN?
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L'auteur : Funky Fanette
42 ans, Reims (France).
Publié le 07 novembre 2005
Modifié le 06 novembre 2005
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