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Ecrit - Transcrit

Petite préface de prose dans un fouillit d'articles inutiles...


Je commence à peine à poser ma plume sur la feuille que déjà un tissus de flou et d'imprécis se noue en ma main... Je cherche tout simplement à traduire mon mal être momentané.
Je sais ce qu'il m'arrive : la peur de "la feuille blanche" !
Je ne sais plus d'où sort ceci, surement de ce que je pense être moteur de ce qui suit.

J'aime à voir se remplir de lettres, de mots puis de phrases et paragraphes la page autrefois vierge de toutes tâches d'encre, de toutes traces de calligraphie.

L'envie et la possibilité d'écrire me vient rarement et lorsque j'écris un semblant de prose ou de poème je n'ose le montrer à personne si ce n'est a mon "moi-même" et les quelques idées naissantes et fleurissantes qui prennent forme sur le morceau de papier, support de ma plume finissent pas mourir et se font oublier, de moi...

Je pourrais écrire des heures durant ce qui passe au travers de mon esprit, vous réciter les résidus d'inconscient survivants à des nuits où le gardien de mon bon sens c'est endormit.
J'aimerais savoir et transcrire les images qui emplissent ma tête mais n'étant une main experte ni un esprit expérimenté cela m'est impossible.

Cependant ce désir inassouvis de tenter le partage de mes idées me pousse tant bien que mal à continuer encore et encore à faire glisser gracieusement mais strictement ma plume, il n'y a pas si longtemps encore neuve, cette plume que toute les lignes je me dois de noyer dans une encre plus sombre que les amères chimères évadées de mes plus profondes et intenses nuits de songes.


Vous dire que l'écrit devient chez moi une thérapie à la solitude, la tristesse, le désarroi, le malheur serait une tentative de mensonge. Je ferme une bulle de silence, de calme, de sentiments opposés, de lumière et d'ombres lorsque je me pose sur une feuille en me donnant pour ligne de conduite de la remplir.

L'encre s'étale telle une goutte de sang provenant d'une blessure, que je me serrais infligé, sur un lourd tissu dont l'uniformité me pesait sur l'âme. Cette tache s'infiltre dans les fibres de l'étoffe et se fraye un chemin sinueux. La route suivit pas ce rouge liquide ne prend forme qu'après quelques afflux, puis une esquisse apparaît pour se modeler et donner jour à un dessin.

Ce dessin se détache de son support, prend vie, il se met à bouger et tournoyer autour de moi jusqu'à m'entourer, se pencher sur moi et m'engloutir dans ses bras. C'est à ce moment qu'il m'est permis de me blottir docilement, de me lover dans cette forte étreinte de douceur, une fois ma tâche terminée, une fois ce sentiment de travail achevé envahissant mon espace et perçant la fine couche protectrice de la bulle de délassement.


C'est la fin du voyage... C'est la fin de mon voyage, je vous laisse au plaisir de divaguer suavement ou acerbement sur la petite parcelle de rêve qu'ici je vous ai dévoilé...
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Re: Ecrit - Transcrit
Posté par linea le 13/11/2007 19:52:43
vraiment tres bon article, tres bien écrit.
l'ecrit est en effet une des meilleures therapies, la catharsis je crois..
En esperant que la douleur qu'on y perçoit s'est un peu dissipée grâce à ce mode d'expiation!
Re: Ecrit - Transcrit
Posté par dwigo le 10/09/2007 19:14:06
Très bon article !^^

Exellent même :p (à quand le prochain ? )

** 1er commentaire **

Tadam ! <:o) ça se fête !!!! (^)
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L'auteur : Lili La dragoune
36 ans, Verquigneul (France).
Publié le 08 septembre 2007
Modifié le 20 août 2007
Lu 2 187 fois

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