 | Délire d'un soirQuand je laisse mon esprit s'évader parce que le sommeil ne veille pas le résultat est un peu... Spécial ! Et voilà. Encore une fois. On est au beau milieu de la nuit. Je sui CRE-VEE (!) et impossible de dormir. 4 heures que je fais la crête sous ma couette dans l'espoir que le sommeil finisse par se laisser attendrir et m'expédie au pays des rêves et ... Rien. Nada. Cause toujours tu m'intéresses. Même le sommeil ne veut pas de moi, c'est dire si mon cas est désespéré.
 Pas que j'aie lésiné sur les moyens pourtant. Je me livre à lui en petite nuisette, allongée, les yeux fermés, les bras nus... Je suis on ne peut plus vulnérable !
Mais ce genre de victime n'intéresse manifestement pas le marchand de sable du coin.
 Bon c'est pas tout ça mais moi je bosse demain. Donc 1) je me lève tôt 2) il faut que je sois en forme. Tout ça ne me laisse que deux solutions : soit je m'endors tout de suite là maintenant, soit je me noie dans le café demain matin au réveil (après une ou deux petites heures d'assoupissement).
Petit problème : je déteste le café et je ne crois pas que je puisse en trouver une goutte dans tout l'appart'.
Je n'ai donc plus qu'à m'assommer un grand coup, seule solution qu'il me reste pour perdre conscience. Mais j'ai des doutes sur le côté reposant de ce type de perte de conscience.
C'est décidé demain j'écris à cet enfoiré de marchand de sable. J'vais lui rappeler que j'existe. Je serai polie mais ferme. Je lui expliquerai que s'il continue à arriver en retard au boulot je me verrai dans l'obligation de faire jouer mes relations dans le milieu pour qu'il soit viré. On ne peut pas tolérer que des éléments perturbateurs nuisent au bon fonctionnement de notre société. Si on ne permet même plus aux honnêtes gens de faire leur boulot où va le monde ?
Je me demande quelles études il faut faire pour être marchand de sable. Pas polytechnique en tous cas, c'est clair. Dommage ça leur ferait du bien un peu de discipline militaire je crois ! Ca leur ferait peut-être comprendre que l'heure c'est l'heure !
(Grand bâillement) Mes yeux se ferment tout seuls. J'crois que je commence à partir un peu. Ah il a eu peur le bonhomme hein ? Il a entendu mes menaces ! Il s'est décidé à s'activer ! C'est triste mais hélas, c'est ça la vie. Les hommes si vous voulez qu'ils soient efficaces, il faut toujours leur rappeler leur position de faiblesse !
 Enfin, pour ce soir au moins, j'ai gagné. Voilà le sommeil qui vient.
Bonne nuit. | | |
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Re: Délire d'un soir
