| Contes de fées cruels (1)Trois adolescents qui doivent sauver le monde, un exterminateur qui chasse les démons, un anneau de pouvoir qui permet l'accès au trône d'un royaume... De tragédies en drames, ces petits contes de fées cruels ne se finissent jamais comme on pouvait le penser. L'Ange céleste
Il y a de cela fort longtemps, dans le petit royaume d'Elfeïm, vivaient deux adolescents : Chrys était le nom du premier, Kassandra était le nom de la ravissante jeune fille qui l'accompagnait. Tout aurait pu continuer ainsi, mais le cruel destin en décida autrement.
Une guerre civile éclata dans la capitale. Partout, les hommes couraient. Du feu, du sang... La mort était partout. La panique avait séparé les deux jeunes gens. Chrys courait, fuyant la vision horrible des membres de sa famille baignant dans leur sang. Kassandra ne courrait pas. Elle marchait à pas lents, l'air hagard. Elle avait la tête baisser et les bras croisés contre elle comme si elle avait froid.
"Tuez là !!!"
Ces paroles la tirèrent de sa léthargie. Elle leva la tête vers celui qui avait prononcé ses paroles. Elle vit un homme aux yeux injectés de sang qui leva son épée pour la frapper.
"Arrête Fenril c'est un ordre de ton roi !!!"
Kassandra se retourna et vit un autre homme. Le frère aîné du premier. Le roi Eyaël. Ce dernier continua :
"Nous ne sommes pas en guerre... "
"Il faut tous les tués !!! Les vies de ces vermines ne valent rien !!!"
"Tais toi !!! Tu as assez causé de tors comme ça... Quand à cette jeune fille, elle sera mon invitée... "
Les jours passaient... La haine de Fenril grandissait, mais personne ne songeait à lui. Il n'était que le frère cadet du roi après tout... Le roi Eyaël retrouva Kassandra sur le balcon.
"A chaque minutes tu m'es plus chère, douce Kassandra... Ta beauté éclaire mon âme et ta douceur réjouit mon cœur... "
Alors il l'a serra contre lui et l'embrassa tendrement... Elevant l'arme au dessus de sa tête, Fenril la planta de toutes ses forces dans le dos de son frère. Kassandra tomba sur le sol. Le coup fut si puissant qu'il transperça le torse de sa victime et ressortie par devant dans un flot de sang. Fenril eut un rire de fou.
"Le trône d'Elfeïm me revient de droit à présent que tu es mort !!!"
"Jamais !!!"
La colère de Kassandra donna naissance à un terrible sortilège qui consuma lentement l'homme au cœur sombre. Elle se tourna vers Eyaël.
"Relève toi !!!"
Elle lui tenait la main et semblait perdue. Le roi la regardait, secouer par de courts frissons. Il fut prit d'une quinte de toux et un flot de sang sortit de sa bouche. Puis il s'éteignit... Kassandra se pencha sur lui, et ses larmes ruisselèrent comme des gouttes de pluie.
Chrys attendait. Kassandra le rejoignit. Il l'a serra longuement contre lui, cherchant des paroles pour la consoler. Mais y'avait-il une consolation possible ?
Haine, folie, amour et mort. Tels sont les sentiments qui gouvernent la destiné des hommes.
Le feu et la glace
Il était une fois, il y a longtemps, vivaient dans un petit village perdu au fin fond de la forêt de Midgard, trois adolescents dont les destins étaient à tout jamais liés.
Fenris était le nom de la première des trois. Elle avait dix sept ans et maniait l'épée avec dextérité. Un véritable garçon manqué. Fenris détestait travailler, préférant rêvasser et s'entraîner à l'épée.
Puis il y avait Hagen, l'apprenti magicien. C'était un garçon très gentil, adepte des arts obscurs qu'il prenait toujours très au sérieux. Il passait la plupart du temps à lire de vieux grimoires.
Enfin, il y avait Loki, la petite dernière. Elle avait quinze ans, tout comme Hagen, et se débrouillait très bien lorsqu'elle était armée de son arc. Malheureusement, elle ne prenait jamais rien au sérieux.
Le temps aurait pu s'écouler normalement pour nos trois jeunes adolescents si le destin ne s'était pas mêlé de cette histoire. Yggdrasil, symbole de l'espoir et de vie était menacé par le Ragnaröck, un démon se nourrissant du vice et de la haine des hommes. Les dieux, conscient de se terrible désastre, élièrent les trois jeunes humains pour le combattre. Fenris, Hagen et Loki étaient devenus les derniers espoirs de l'humanité.
Conscient de leur rôles à jouer dans cette terrible guerre afin de sauver la race humaine et toutes celles auquel les dieux avaient accordés la vie, nos trois héros se mirent donc en route pour Yggdrasil, dans l'espoir de l'atteindre avant le Ragnaröck. Le voyage n'était pas de tout repos, car la forêt de Lif qu'ils devaient traverser était nuisible aux yeux des humains. Ces derniers se perdaient sans espoir de retour. Mais pas aux yeux des dieux. Ces derniers envoyèrent l'un des leurs sur terre. Valen guida les trois adolescents en adoptant la forme d'un elfe. Mais le Ragnaröck avait déjà commencé à dévorer l'arbre de la vie. La terre tremblait, les rivières débordaient, le feu dévorait lentement la forêt de Lif.
A eut lieu alors le terrible combat entre les forces du bien et celles du mal. Fenris était blessée, Hagen était épuisé, Loki était désarmée... Ragnaröck venait de dévorer Yggdrasil, la fin du monde venait de commencer.
Fenris ouvrit doucement les yeux, Hagen et Loki étaient évanouis à ses côtés. Tout était obscur autour d'eux. Tout avait disparut. Valen était apparut face à la jeune fille, lui expliquant que le monde avait été détruit, que le Ragnaröck avait dévoré Yggdrasil, que tout était désormais fini pour le genre humain. Fenris s'était mise à pleurer, elle voulait revoir son village, les gens qu'elle aimait, sa famille, ses amis... Hagen et Loki venaient de reprendre leurs esprits. Valen s'adressa à eux en ces termes :
"Il ne tient qu'à vous de reconstruire ce monde qui vous est si cher. Ayez la force et le courage de continuer... "
Puis il disparut. Les trois adolescents n'avaient pas besoins de paroles. Ils se regardèrent et à leurs pieds une petite lumière se mit à briller dans l'obscurité. Une petite pousse sortait de terre. C'était la renaissance d'Yggdrasil.
La tragédie de la vengeance aveugle
Cela faisait des années que la guerre avait cessée. Aldriann était un petit garçon robuste. Il n'avait pas connu la guerre comme ses parents. C'était le fils d'Alecia et de Fahrd, deux jeune gens qui avaient activement participé à la guerre contre le tyran, le roi Ban. Ce dernier avait succombé suite à une attaque des rebelles, et depuis, la paix était revenue dans la contrée. Aldriann avait grandit en compagnie de ses parents, son père lui apprenant le maniement des armes, plus particulièrement l'épée, et sa mère l'initiant aux arts anciens et à la magie. Il était devenu l'un des rares mages guerriers du royaume.
Il faisait chaud ce jour là, c'était la fin de l'été. L'entrainement à l'épée venait de s'achever. Fahrd s'était assis contre un arbre, comme à son habitude, Aldriann à ses côtés. Il regardait l'adolescent qui ressemblait grandement à sa mère. Les mêmes yeux azur, les mêmes cheveux aux reflets dorés. Fahrd eut un léger malaise en croisant le regard de l'adolescent. La voix puissante de l'homme commençait à briser le silence :
"Aldriann... Il faut que je t'avoue quelque chose... Je ne suis pas ton père... Ton véritable père... "
Le jeune homme prit une mine étonnée et osa poser la question :
"Mais alors... Qui était-ce ?"
Ce à quoi Fahrd répondit doucement.
"Ton père... Ton véritable père avait pour nom Ban. Celui qui a été tué il y a maintenant seize ans."
Aldriann, pendu aux lèvres de son interlocuteur, continuait à poser des questions :
"S'était-il battu contre des monstres et des démons ?"
L'adolescent avait cet air suppliant des enfants qui veulent qu'on leur raconte une histoire terrifiante. Fahrd ne pouvait pas lui mentir plus longtemps.
"Faut-il enterrer la jeunesse dans le mensonge ?" pensa t-il. Il regarda le jeune homme dans les yeux, avait pris sa respiration et avoua doucement :
"Non Aldriann... Ton père a été assassiné... "
Les yeux de l'adolescent s'écarquillèrent de terreur, présentant le pire.
"J'ai assassiné ton père... "
Aldriann s'était relevé stupéfait. Il avait porté la main à son épée. Fahrd continuait, sa voix rongée par les remords :
"Je l'ai tué pour sauvé ta... "
Mais il n'eut jamais le temps de finir sa phrase. Aldriann, d'un seul coup de lame, lui avait tranché la tête, arrosant le sol de ce liquide rouge et poisseux qu'on appelle le sang.
Alecia attendait le retour de Fahrd et d'Aldriann depuis plusieurs heures maintenant. Le jeune garçon venait d'entrer, tenant son épée encore rougie par le sang, les yeux hagards. Des yeux remplis de douleurs, de terreur et de haine. Les mêmes yeux que ceux de son père lorsqu'il voyait un village en train de brûler et ses habitant se faire massacrer. Aldriann s'était mit à hurler comme un fou :
"Trahison ! Tu m'a mentit mère ! Tu m'a dis que Fahrd était mon père, mais ce n'était qu'un assassin, l'assassin de Ban, de mon véritable père !!!"
"Et il a payé de sa vie pour t'avoir dit la vérité... "
"Justice a été rendue !"
"Il t'a toujours considéré comme son propre enfant, il t'a élevé et t'as enseigné tout ce qu'il savait... "
"Ce n'était pas mon père... "
"Il t'a aimé comme son propre fils Aldriann... "
"Je n'était pas son fils !!!"
"Mon enfant... Moi aussi j'avais décidé d'assassiner ton père ce jour là... "
Aldriann s'était approche de sa mère et avait levé son épée au dessus de sa tête.
"Il me semble que tu ais décidé d'égorger ta mère Aldriann... "
Mais ce dernier ne l'écoutait déjà plus. Tout s'était passé si vite. Le corps sans vie d'Alecia était retombé lourdement sus le sol. Les yeux d'Aldriann restaient fixés sur le cadavre de sa mère, de cette femme qui l'avait élevé, qui l'avait aimé comme une mère aime son enfant...
"Qu'ai-je donc fait ? Mais qu'ai-je donc fait ? Je ne vaux pas mieux que Fahrd, ou que mon père... Je ne suis qu'un assassin... "
Devenu fou, l'adolescent se trancha la gorge, et son sang se mêla à celui de sa mère. Ainsi s'achève cette histoire
Gran : l'anneau du pouvoir
La vie dans le royaume de Feyerabend était florissante lorsque l'anneau du pouvoir se trouvait dans la cité d'Elgad. Mais il n'y restait jamais longtemps et disparaissait régulièrement lorsqu'avait lieue l'équinoxe d'automne. Ainsi, tous ceux qui voulaient tenter l'aventure dans la forêt de Gran se mettaient-ils en route. Cette année, l'homme qui retrouvera l'anneau aura le privilège de succéder au roi de Feyerabend.
Nash venait tout juste d'avoir dix neuf ans. Depuis tout petit déjà, il rêvait de participer à la quête de l'anneau, tout comme son père et son frère avant lui. L'année précédente, il n'avait pas pu y prendre part, car une terrible maladie l'avait laissé au fond de son lit durant plus d'un mois.
Et cette année, Nash avait décidé d'y participer et de ramener l'anneau au roi. Tout cela cachait en fait une toute autre raison, bien plus obscure encore. Une raison que personne, pas même sa propre mère, aurait pu songer.
Tout comme bien d'autres, le jeune homme s'aventura seulement armé de tout son courage dans la légendaire forêt de Gran. Il avait marché longtemps, s'enfonçant de plus en plus dans la mystérieuse forêt. Nash allait abandonner tout espoir, lorsqu'il entendit quelque chose d'inattendu. C'était un rire de femme.
Nash suivit la voix et écarquilla les yeux. Au milieu d'une clairière se trouvait un étang d'eau clair. Une jeune femme était assise au bord de l'eau. Le jeune homme était sortit de sa cachette et s'était doucement approché d'elle. Elle se tourna vers lui et le détailla.
Nash était grand, beau et fort. Ces yeux verts émeraude étaient entourés par une crinière de cheveux noirs corbeau. La plupart des filles de son village soupiraient et gloussaient depuis longtemps autour de lui, mais il s'en fichait éperdument. La seule chose qui occupait son esprit à présent, c'était cette femme qui se trouvait face à lui et qui lui demandait de sa voix cristalline.
"Tu cherche l'anneau du pouvoir ?"
Jamais Nash n'avait vu de femme aussi belle. Une longue cascade de cheveux d'or entourait son visage au teint de porcelaine, illuminé par deux grand yeux bleus pur et limpide.
"Oui... Saurais tu où je puisse le trouver ?"
"Bien entendu... Mais... Ne nous sommes nous pas déjà rencontrer il y a longtemps ?"
"Peut être as-tu connu mon père ou mon frère... Nous nous ressemblons grandement tout les trois... "
"C'est fort possible après tout... Dis-moi... Pourquoi donc recherches-tu cet objet ? Tu veux devenir roi ?"
Nash s'était assis auprès de la jeune femme et avait commencé à raconter son histoire.
"Il y a dix ans, mon père est mort quand il a tenté la quête de l'anneau. Par la suite, j'ai vécu seul avec ma mère et mon grand frère. Une fois que ce dernier est devenu adulte, il a voulut suivre la trace de mon père et s'est aussi lancé dans la quête de l'anneau du pouvoir... Il avait réussit et l'avait ramené au roi... Le lendemain, un messager est venu voir ma mère pour lui annoncer une bien triste nouvelle... Niguel était mort. Il avait été condamné à mort par le roi. Et pourquoi donc ? Parce que cette année là, le prince participait à la quête de l'anneau. Mais ce dernier avait été retrouvé mort et mon frère a été injustement accusé de meurtre. Voilà pourquoi je tiens absolument à trouver cet anneau... Je me fiche de devenir roi, ce que je veux, c'est ne pas décevoir mon père et venger mon frère... "
La jeune femme s'était levée et avait pris la parole.
"Alors c'était ton frère que j'avais vu l'année passée... "
"Si vous savez où est cet anneau, alors dites le moi. Je vous en serais éternellement reconnaissant. Je n'hésiterais même pas à vous donner la couronne et le royaume si vous me le demander."
Nash la regardait avec deux grands yeux suppliant au fond desquels on pouvait y voir de la tristesse et de la colère.
"Jeune homme. Mon nom est Rhéa. Je suis l'anneau du Pouvoir que tu recherches. Laisse-moi te suivre à la cité d'Elgad... "
Nash fut reçut par le roi en tant que gagnant de la quête de l'anneau. Rhéa leva la main vers ce dernier et annonça d'une voix glaciale devant toute l'assemblée réunie :
"Roi de Feyerabend, tu dois payer tes crimes. Tu as envoyé un homme à la mort alors qu'il ne le méritait pas. Payes pour cette vie, et pour toutes les autres qui furent perdues !"
La foudre s'abattit sur le roi qui mourut dans d'atroces souffrances. L'histoire nous révèle que par la suite, Nash devint roi, et que l'anneau du pouvoir, Rhéa, resta à tout jamais dans la cité d'Elag.
Le signe de la licorne
Il était une fois, dans le royaume d'Erathia, vivait un jeune garçon du nom de Bannen. Il avait vingt ans et un esprit pas toujours très compréhensible. Il était toujours perdu dans ses pensées, à rêver de batailles et d'aventures. Ses deux meilleurs amis étaient toujours à ses côtés, et en étaient très heureux.
Il y avait Ciann, qu'il considérait comme son frère et à qui il venait souvent rendre visite. Quand à l'autre, c'était une jeune fille du nom de Liessia, et dont Bannen était fou amoureux. Il aurait été capable de déplacer des montagnes pour elle, et tout ce qu'elle lui aurait demandé, il le lui aurait offert.
Ce matin là, Bannen fut convoqué par le chef du village, le vieux Ogan. Ce dernier était mourant, et il tenait à ce que ce soit Bannen qui lui succède à la tête du village. Mais ce dernier devait faire ses preuves. Pour cela, il devait se rendre dans la forêt sacrée afin de trouver la légendaire licorne qui devait lui donner un signe.
Bannen avait refusé, mais lorsque ce fut Liessia qui le lui demanda en personne, il ne put que se résoudre à passer cette épreuve qu'on lui avait imposée.
Accompagné de Ciann, Bannen s'enfonçait de plus en plus dans la forêt sacrée. Puis ils l'aperçurent au loin. Une licorne blanche et pure comme la neige, dont la corne brillait à la lumière du soleil. Bannen ne fit pas un geste, ébloui par tant de beauté. Mais Ciann sortit son épée et courut vers la bête sacrée. Bannen n'eut pas le temps de le mettre en garde. Il savait que le courroux des créatures sacrées était terrible. Mais c'était trop tard pour son ami. Ciann s'était retrouvé sur le sol, il n'y avait plus rien à faire pour lui. La licorne avait aperçut le jeune homme et s'était approcher doucement de lui. Bannen tomba à genoux et, tremblant de toute part, il lui raconta ce qui l'avait mené ici. Alors la licorne s'était baissée à son tour et lui avait touché le front du bout de sa corne. Bannen avait sombré dans les méandres de l'inconscience.
Bannen avait ouvert les yeux, doucement. Liessia était penché sur lui. Elle était en larmes. Si heureuse de le retrouver sain et sauf. Malheureusement, ce n'était pas le cas de Ciann. Son corps avait été retrouvé dans la forêt et enterré sur place.
A la vue d'Ogan, Bannen baissa la tête : il avait échoué à sa mission et n'était pas digne de devenir le chef du village. Le vieil homme lui expliqua le contraire et lui présenta un miroir. Ce dernier regarda son front : la licorne y avait laissé son signe.
Gloire eternelle
Dans la nuit, la terre est totalement désunie face aux démons. En ces temps de folies, des légendes sont nées. Mais qui peut savoir où se trouve la réalité ?
Vanadis était une terre infestée par les démons. Le chaos, l'espoir infime de la venue d'un roi, d'un enfant de tous les peuples, d'un gardien du royaume, d'un élu des dieux. Ces légendes faisant naitre l'espoir dans les cœurs des hommes. Un espoir si fragile, mais qui n'apparaissait toujours pas.
Les batailles déchiraient les peuples, les hommes se battaient contre les démons.
Dans la forêt d'Eistla, Arafel se cachait loin des guerres incessantes. Un jour qu'elle marchait dans la forêt, à la recherche de sa nourriture habituelles, des baies et des racines, elle découvrit un arbre d'une taille immense. Et entre ses racines se trouvait une forme humaine, inconsciente. Arafel avait décidé de l'emmener chez elle.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, le jeune homme la vit penchée sur lui. Elle lui avait demandé son nom, mais ce dernier ne savait pas. Il n'avait aucune idée de qui il était. Alors Arafel le baptisa.
"Flann... Ca veut dire Espoir... "
Durant les jours qui suivirent, Arafel et Flann firent plus amples connaissance. Le jeune homme l'aidait dans ses tâches quotidiennes, et elle lui avait appris la situation actuelle du royaume de Vanadis. Les attaques incessantes des démons pour mettre fin au règne des hommes.
"Je ne sais pas ce que je dois penser Flann... Je pense que les humains et les démons pourraient vivre en harmonie. Ces guerres n'ont pas lieues d'être... "
Flann dévorait ses paroles...
Un jour, la forêt fut attaquée. Hommes ou démons ? Qui avait commencé ? Nul ne le sait...
La seule chose qu'avait vu Flann, c'était le visage au grand sourire du démon qui avait décapité Arafel, qu'il avait reçue toute sanglante sur ces genoux. Ce fut le signal du carnage... Le jeune homme se laissa envahir par la colère, la haine, la tristesse et la fureur. Alors tout le mal qui était se lui en matérialisa et sortit de son frêle corps pour frapper tous ceux qui se trouvaient dans les parages.
Le temps des hommes est venu
Et la légende s'est tue
Dans un dernier corps à corps
Les vivants bercent les morts
Flann ne devint jamais roi, la légende ne devait jamais devenir réalité. | | |
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