| Chapeau !Ma vie est une comédie. Une scène de théatre que je regarde. Mais je n'y joue pas, je n'y est pas de role, sauf celui de spectateur.J'ai toujours voulu écrire un livre jusqu'au bout. J'ai toujours arrèté après la 2ième ligne. Mon journal intime est vide du début à la fin. On dit que chaque personne a un but précis, moi non. Je n'ai aucunes envies, je ne me donne pas de défis. Ma vie est vide et pleine. Mais je n'ai pas le courage de tout vous dire sur moi. Juste que je m'appele Alice et que j'ai 12ans. Mème le titre de mon article ne doit pas avoir de sens pour vous. Mais par ou commencer ?
Par exemple, j'aime un garçon. Ou je crois l'aimer. Mes sentiments sont indistincts. Je m'emmèle les pinceaux. Il a de superbe yeux. Un jour, j'aimerai pouvoir faire son portrait. Juste lui et moi. Avec une feuille blanche entre nous. Je n'y arriverai pas.
Pourquoi ?
Car ma vie est une pièce de théatre. Mais le scénariste a oublier de faire parler et agir mon personnage.
Passive je suis, passive je serais.
Mon role est peut-etre d'observer les autres, les vrais acteur de cette comédie qu'est ma vie. Eux s'agitent, autour de moi.
Pourquoi ? Pour trouver un sens à leurs vies ? Ou leur en donner un.
car eux, ils s'agitent trop pour réfléchir. Mais moi, qui n'ai rien d'autre à faire que penser, je peux le faire pour ces acteurs talentueux.
J'espere que mon article ne vous a pas trop ennuyés. Et que vous aurez compris le sens de ce que je veux expliquez dans ce texte.
Début d'une histoire : la haine des hommes...
La pluie tapait contre les carreaux de la fenètre. Encore un match de foot en moins. Nous n'avons plus qu'à nous inscrire au club d'échec du collège. Plus ringard, tu meurs. Mais que faire par un jour de pluie (surtout que cette flotte dure depuis 3 jours) ? J'était galament assis sur mon lit, l'ordinateur portable sur mes genoux. Des odeurs de cuisson me venait de la cuisine. Je passais ma tète hors de la chambre. Mon père était rentré. Affalé sur le canapé, une bouteille de bière à la main. Ma mère sortit de la cuisine. Je tournais la tète vers elle.
-Nicole vient de m'appeler, apostrophat-elle mon père.
Oreille grande ouverte, je refermais ma porte pour que ma mère ne me remarque. Les ragots de la mère de mon meilleur ami étaient toujours interressant :
-Parait qu'c'est un gamin des beaux quartiers d'Paris ! Ca va p't'etre les motiver.
Ce que ma mère voulait entendre par "les" étaient moi et mes potes.
Des bon à rien comme disent les profs, de la mauvaise réputation comme disent les pions et des cons comme disent les filles. | | |
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