| Allora oggi...Quand un cours tourne mal...On est vendredi soir, il est dix sept heures trente et cela fait déjà une heure que je subis cette hystérique de prof. Je suis entrain de regarder par la fenêtre, je suis tout de même pas en plus obligé de suivre son cours. Mais je n'arrive pas à faire abstraction du bruit de la classe, je l'entends encore et toujours crié son "BASTA !" ! A croire que ce mot est une arme, rien que d'entendre sa voix je me sens agressée.
Je ne la supporte pas, elle, sa voix, tout, rien que de la voir me met dans un état second. Je ne supporte plus rien, j'ai l'impression de me retrouver enfermée dans un cercle infernal, où elle est toute puissante, l'impression de ne pouvoir rien faire sauf la subir à chaque cours.
Elle s'est approchée de moi, elle a compris que je ne suivais pas : "Vous vous croyez dans un club med ici ? Pensez vous que vous êtes à l'école pour regarder par la fenêtre ? Autant rester dehors si c'est pour faire ça !". Je me tais, j'ai pas envie de répondre, pas envie de jouer à son jeu. Elle est nerveuse, ça fait toujours ça quand je ne réponds pas à ses attaques. Alors elle va continuer à me provoquer, à m'attaquer jusqu'à que je réponds... Sauf qu'aujourd'hui ce n'est pas pareil que les autres jours... mais ça elle ne le sait pas, elle ne s'en doute pas...
On avait un exercice à faire, bien entendu je les fais mais mal fais vous vous en doutez, pour elle je suis incapable de faire la moindre chose correcte. Elle cherche donc dans son cahier, qui elle va interroger : "Allora, oggi...". Je déteste quand elle fait ça, elle a son cahier posé ouvert devant elle et avec son doigt elle fait semblant de tomber par hasard, bien entendu, sur un élève. Je décide donc d'éviter son regard, en me baissant vers mon sac a dos qui se trouve a coté de moi par terre. "Aujourd'hui, j'interroge...", je sens son regard, elle me désigne, pour pas changer. Sauf qu'aujourd'hui s'est différent, je me redresse et me lève.
"Que planques-tu dans ton dos
-Rien qui vous regarde
-Montre ça tout de suite !
-Vous êtes sur que vous voulez voir ?"Je ris, je peux pas m'arrêter, si elle savait elle ne répondrais pas ce que je suis sur qu'elle va dire... "OUI ! dit-elle d'un air exaspéré, et cesse de rire, je ne supporte pas qu'on se moque de moi. Cela est un manque de respect !
-OK !!!". Je ne peux m'empêcher de rire, je ramène mon bras vers l'avant, elle recule, elle est terrifiée. Elle a peur, cela se voit dans ces yeux, elle ne dit plus rien.
"Alors ? Vous ne dites plus rien ? Je vous ai connu plus bavarde... Allora oggi", je rigole, je suis toute puissante, j'aime voir la peur dans ces yeux. Les autres élèves crient, sont débiles, elles devraient pourtant savoir que je n'ai pas l'attention de leur faire du mal. Je ne pouvais pas les prévenir, car l'une d'elle aurait pu mettre au courant du monde.
"Enfin sois raisonnable, pose cette arme, pose la sur le bureau et éloigne toi... on fera comme si s'été jamais arrivé...
-Pour quelles raisons je ferais cela ? Vous vous bien me le dire ? Comme si ? Non on ne fera pas comme si ! On fera comme tout simplement ! Allora ? Cela fais comment d'être faible, d'avoir peur ?
-oh si tu crois que tu me fais peur, tu as pas gagné, je n'ai pas peur" sa voix tremble, je l'entends, je sens qu'elle a peur.
J'avance vers elle, le canon est sur sa tempe, elle tremble, à peine si elle ose respirer. Personne n'est sorti, elles sont toutes tassées au fond de la classe, mortes de peur. "Arrêtez de flipper, c'est bon je vais pas vous tirez dessus ! Bon y'a aucune de vous qu'a envie de lui dire un truc ? Non car vous pouvez la je pense qu'elle vous écoutera ! Vous ne répondez pas ? Ben alors vous avez rien a dire ! Et vous madame envie de parler ?"
D'un coup je sens une main sur mon épaule, c'est une de mes camarades de classes. "Moi j'ai quelque chose à dire ! Si on jouait à l'interroger comme elle sait si bien le faire
-Ok éclatons-nous" Coralie, s'est le nom de cette fille, s'assoit au bureau de la prof, saisit le cahier, et commence à mimer la prof. J'en peux plus je rigole s'est trop marrant, elle crie même le "Allora oggi".
"Allora oggi on va vous interrogez madame, je dis ça tout en riant,
Mais pas sur l'italien, ça serait trop facile, et pourquoi on vous interrogerais pas sur de l'allemand ?
-Mais... mais... je ne parle pas un mot d'allemand tu le sais bien.
-ben je parle pas italien moi et ça ne vous dérange pas ! Alors, tiens oui Alors comment dit-on alors en allemand ? Je vous explique les règles, a chaque fausse réponse je vous tire une balle dans une partie du corps. Vous avez pas de chance un vendredi à cet heure le bâtiment est désert. Alors comment dit-on alors en allemand ?
-Non ! Non ! Reste calme, je ne sais pas je n'ai aucune idée" elle tremble, elle est paniqué, son corps est plein de transpiration
"Je veux une réponse ! Allez donné moi une réponse !
-Mais
-Perdu ! Ce n'est pas mais !". Je baisse l'arme vers son genoux droit et tire, elle hurle et s'écroule, les autres filles commencent a crié et Coralie a cessé de rigoler.
"C'est bon cora n'est pas peur ! Oh vos gueules au fond arrêtez de crier vous me cassez la tête ! Quel mot tu voudrais Coralie ?
-Je sais pas, tiens le verbe aimer !
-Alors comment dit-on aimer ?
-Nooooooon... Elle pleure, son visage est tordu par la douleur
-Non ça ne ce dit pas non, quelle partie vous voulez que je dégomme lol ? Répondez ! Répondez tout de suite !!!!!
Je fais tourner l'arme sur son corps, marquant des arrêts ou elle crie de plus en plus de peur que je tire, je rigole toujours je ne peux m'arrêter et Coralie me fais des suggestions. Je crois que je n'ai jamais autant aimé le cours d'italien. Je tire dans un de ces bras, le par terre est plein de sang. Elle s'est évanouie, cela doit être du à la douleur, Coralie rigole en se balançant sur la chaise. Les autres approchent du fond de la classe et se tienne loin de moi, je leur fais peur, encore une fois je passe pour un monstre, comme toujours... Je pointe mon gun sur elles, elles tremblent et cessent d'avancer et je retourne l'arme sur la prof et là d'un coup, BOUM, j'ai tiré dans son autre genoux. Je retourne à ma place et commence à ranger mes affaires dont mon arme, la sonnerie sonne je sors, suivi par les autres. Je sais pas si elles vont me balancer, je pense que oui, quel importance. On est dehors, je sens le mistral contre ma peau, je me sens bien.
Journal, la Provence, lundi 19 décembre :
Cours d'italien sanglant à Roumanille
"Vendredi 16 décembre au lycée Roumanille a eu lieu un triste et tragique événement, une élève de seize ans, se trouvant en première, a massacré sa prof d'italien avec la complicité des autres élèves. Le corps a été retrouvé seulement ce matin..." | | |
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S*****! | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (12) |
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