Quand je me suis réveillé le matin, rien ne laisser paraitre que j'allais affronter la journée la plus chaude de l'histoire de la Tunisie. La température du matin était idéale pour aller faire un peu de sport, je ne savais pas ce qui m'attendait.
A 11 heures, je sortis de la maison pour aller au parcours de santé avec un ami. Il faisait chaud, incroyablement chaud, si chaud qu'il n'y avait pas une seule personne dans la cité Olympique d'habitude pleine à craquer de gens venant de tous les parts pour faire du sport.
Nous n'avons pas pu courir, déjà, il était un peu dur de respirer dans cette chaleur étouffante, je sentais que si je faisais 10 mètres au pas de course je tomberai sans le moindre doute évanoui. Nous décidâmes de faire un peu de barre fixe, ça ne pouvait nous faire du mal. Mais à peine ai-je effleuré la barre que je me suis cramé la main, on aurait dis un bout de métal chauffé à blanc, et croyez moi ce n'est pas une métaphore, c'était la dure réalité.
Nous rentrâmes, j'étais exténué et couvert de sueurs malgré que je n'avais pas fais le moindre exercice de sport. C'était incroyable, jamais auparavant, je n'avais vu une journée aussi chaude et à la capitale en plus. 47° C. Il était impossible de rester au dehors, il était impossible de faire quoi que ce soit, pas même aller à la plage ! Moi qui me disais quelques jours avant que rien ne pouvait être pire qu'une journée pluvieuse. Je l'ai bien reçue ma leçon.
En entrant à la maison, j'ai très vite senti la différence avec l'extérieur car heureusement il y avait la climatisation. Vive la technologie !!
17 heures, l'enfer se déclencha, c'était impressionnant, phénoménal !!
Aux seuls alentours de notre maison, deux incendies se déclarèrent !! Avec ma mère et mon cousin au balcon du 7ème étage, je n'ai pas raté une miette du spectacle. C'était la première fois de ma vie que je voyais un incendie de près et franchement l'odeur du brûlé n'est pas du tout agréable.
Une heure après le jardin de la Fac s'alluma, il était seulement à 200 mètres. Il y avait de la fumée, beaucoup trop de fumée, une flamme gigantesque dansait sur l'herbe autre fois si verte et si humide. Un spectacle de désolation. C'était impressionnant, on se serait cru dans une simulation montrant l'impact du réchauffement climatique ou dans un des films qui exhibent les scénarios des catastrophes naturelles ou encore à la perte totale de la couche d'ozone.
Les pompiers ne mirent pas trop de temps à débarquer, j'appris plus tard à la télé que la totalité des pompiers tunisois avaient été mobilisés pour lutter contre les flammes dévoreuses de verdures, j'appris également que plusieurs champs de blé furent incendiés.
Au début l'unique camion de pompiers qui s'occupait de maîtriser le feu qui mangeait le jardin de la Fac était en difficulté, mais ils eurent très vite du renfort. Deux autres camions le rejoignirent et à trois, ils réussirent à éteindre le feu.
Cette soirée la, je l'ai passé au balcon, a observer les incendies qui émergeaient tours à tours parmi les arbres jaunis par la chaleur diabolique de cette journée et là encore je peux encore dire que les tunisois ont eu beaucoup de chance car aucune personne n'a été touchée par les incendies.
Re: Tunis brûle-t-elle ? Posté par licot le 27/07/2007 23:18:32
ben j'connais la chaleur moi, c'est mortel. Jamais dans notre ville parmis les plus chaude au Maroc je n'ai vécu du 47, mais déjà avec nos 40 degrés je brule..
ça doit être un beau spectacle les incendies observés du haut de ton balcon
Rapport d'abus
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Re: Tunis brûle-t-elle ?
