Tang, ou le cri éternel de l'âme... Posté par diurnambule le 31/12/2006 00:00:00
Au coin d'une rue de fokloma, à peine 3 heure du mat, une ombre bruyante, un bruit de papier froissé.
Tang, premier de la lignée s'apprête à frapper. Sa posture provocante, ses 4 doigts restants de ses deux mains, il veillait une vieille fourgonette arrivée quatre minutes auparavant près de la serre aux organes.
Il y venait souvent, devenant peu à peu l'âme errante des lieux.
Il y avait de cella 2 ans, suite à sa condamnation à mort pour vol de nourriture, il avait été vendu à l'usine de recyclage "Farmacity". Cette organisation récupérait des corps et vendait les organes ou les membres aux plus offrants. Ses deux pouces lui avaient été retirés mais grâce à un complice, il réussit à s'échapper.
Aujourd'hui il est là, de nouveaux dans la rue. Mais cette fois-ci il ne cherche pas à manger. Ce qu'il cherche est devenu plus vital que ses propres demandes physiques.
Il cherche la vengeance, celle qui mettra fin à tout ces massacres, cette vente des vies...
Trois personnes se décidèrent enfin à sortir du véhicule. Deux d'entre eux portaient des blouses épaisses. Celles-ci étaient conçues pour être utilisées contre les morsure des victimes dont leur corp avait été mutilé. Le plus souvent, aprés leur opération, il ne restait qu'un corp et une tête. La douleur qui en découlait était tellement horrible que les sujets devenaient fous et n'ayant qu'une bouche pour défouler leur colère ont finissait par les traiter comme des chiens enragés... Ils appellaient ça "les gillets anti-morsures".
Tang frémit en voyant le pauvre personnage. Il savait ce qui l'atendait. Enfin... Ce qui pourrais lui arriver si les deux personnes l'accompagnant arrivaient jusqu'à la porte. Mais ça n'arriverais jamais...
-Je suis Tang, premier de la lignée et vous allez mourrir, comme le mérite des corps sans âme... S'écrie-t-il en sortant de sa planque, sous le clair de Lune.
Etonnés de sa présence en de tel lieux, les deux gros bras n'eurent pas le temps d'appeller les renforts qu'ils furent aussitot décapités par des sabres.
Sans dire un mot, il laissa le pauvre homme qui avait été enlevé et s'éffaça dans le noir.
Le lendemain, 4h du mat.
Le réveil sonne. Tang se lève les cheuveux en vrac. "Il est temps de jouer à la marionette" se dit-il. Il s'assit alors à côté de sa peluche en forme de cochon et lui dit alors "je suis dieu, tu es mon esclave".
Ensuite il se mit à chanter un air de Lorie et se jetta du toit de sa maison en essayant de faire l'oiseau.
Conclusion : On à beau être un héros, on peu aussi être fou.