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Sept merveilles de légende
Posté par edwin14 le 13/06/2008 00:10:01
L’Atlantide
La légende :
Cette grande île est une terre d’abondance. Des fruits énormes font ployer les branches des arbres. Le sous-sol regorge de métaux précieux. Dix mille ans avant notre ère, l’Atlantide est peuplée par une civilisation très avancée qui y vit, dans ce contexte, un bonheur total. Mais un beau jour, les rois atlantes, un brin orgueilleux, ne se contente plus de leur royaume. Il conquièrent le nord de l’Afrique jusqu’en Egypte, une parties de l’Europe du sud ce qui correspond a l’Italie d’aujourd’hui... Puis, c’est l’affrontement avec les Athéniens, l’autre grande puissance de l’époque. Les Atlantes sont battus. Au même moment, des tremblements de terre et des déluges se déclenchent. En un jour et une nuit, l’Atlantide disparaît dans les flots…

Les origines :
L’histoire de l’Atlantide est racontée par le philosophe grec Platon, vers 355 avant J-C, dans ses livres le Timée et le Critias. Il prétend reproduire le récit d’un poète athénien, Solon, qui se serait transmis oralement jusqu'à lui à travers deux siècles. Solon lui-même aurait recueilli l’histoire auprès d’un prêtre égyptien. Ce n’est pas anodin : durant l’Antiquité, les Egyptiens étaient considérés comme les plus anciens témoins de l’histoire.

La quête :
Où se trouve l’Atlantide ? En Crête, à Chypre, au fin fond de l’Amazonie, ou pas très loin de l’Inde ? En 2500 ans, les théories n’ont guère manqué. Tout récemment encore, un géologue français la localisait dans l’Atlantique, au large du Maroc, près du cap Spartel situé juste après le détroit de Gibraltar (les colonnes d’Hercule des Grecs). Comme Platon l’avait écrit ! Il y a 11000 ans environ, un archipel y aurait été englouti par une montée des eaux due à un réchauffement climatique. Peut-être le souvenir de ce cataclysme a-t-il été transmis de génération en génération et aurait aidé à forger le mythe de l’Atlantide. Mais, même si l’on plonge un jour pour explorer cet archipel, il y a peu de chances que l’on trouve les traces des merveilleuses constructions des Atlantes. Car elles n’ont sans doute existé que dans l’esprit de Platon. En racontant la chute éclair d’une civilisation brillante mais trop sûre d’elle, il a voulu caricaturer Athènes et les Athéniens. Histoire de les mettre en garde contre le déclin de leur cité, qui commence à cette époque…


L’eldorado

La légende :
Au XVIe siècle, en Amérique du Sud, une légende indienne court de tribu en tribu. Il existerait, au nord du continent, un royaume dont le souverain, chaque matin, prendrait un bain très spécial. Entièrement recouvert d’une fine poudre d’or, il plongerait dans les eaux d’un lac sacré en guise d’offrande aux dieux. C’est le royaume de « l’homme doré », El Ombre dorado en espagnol. Certains Indiens le situent au pays des condors, le Cundinamarca – la région de Bogotá, dans l’actuelle Colombie.

Les origines :
Lorsque vers 1530 cette histoire d’homme doré parviennent aux oreilles des conquérant venu d’Espagne, ils perdent vite la tête ! Ils s’imaginent qu’un roi capable de s’enduire d’or chaque matin doit crouler sous les richesses. D’ailleurs, il a des précédents intéressants : les empires inca (Pérou) et aztèque (Mexique), découverts récemment par les conquistadors, ne sont pas à court d’or ni de pierre précieuses. Dans ce contexte, pas étonnant que la légende de l’homme doré obtienne un franc succès !

La quête :
Pendant près de trois siècles, des expéditions vont se succéder afin de découvrir le pays de l’homme doré. Dès 1530, Ambrosius Ehinger, un aventurier allemand, parcourt le Venezuela dans l’espoir d’atteindre le plateau de Cundinamarca, tout à l’ouest. Il meurt sous les flèches des indiennes avant d’y parvenir. En 1537, l’expédition de Gonzalo Jimérez de Quesada, surnommé le chevalier de l’Eldorado, atteint enfin le pays des condors. Il y a bien une population : celle des Indiens Chibchas. Problème : ils ne roulent pas sur l’or, loin de là. Ils en ont bien un peu, mais pas de quoi pavoiser. Et si leur roi se baigne dans un lac, enduit d’une fine poudre d’or, c’est seulement une fois par an… Le radin ! Déçus, les aventuriers vont planter leur tente ailleurs. Durant les déceignis suivantes, les recherches se concentrent plutôt sur l’est du continent, vers l’Orénoque et les Guyanes. Mais toujours vain. A la fin du XVIIIe siècle, Alexandre von Humboldt cartographie les mieux ou l’on rechercher jadis l’Eldorado. Ses cartes, très précises, balaient définitivement le mythe d’une région cachée abritant le royaume d’un homme doré.


Le pays de la reine de saba

La légende :
Vers le XIe siècles avant J-C, une imposante caravane franchit les portes de Jérusalem. C’est l’escorte de la reine de Saba, souveraines d’un lointain est riche pays. Et quel spectacle ! Des chameaux en procession croulent sous les pierres précieuses, l’or, les épices a foison… La reine est venue rencontrer le grand roi Salomon et vérifier sa sagesse légendaire. Elle lui demande audience en son palais, elle lui soumet plusieurs énigmes. Les réponses du roi, la magnificence des lieux, convainquent la reine de la supériorité de Salomon et de la puissance de son royaume. En conséquence, elle reconnaît la grandeur de son Dieu. Puis elle plie bagage vers son mystérieux pays… sans plus jamais donner signe de vie.

Les origines :
La reine de Saba doit sa renommée à deux grands succès de librairie : l’Ancien Testament et le Coran. Tous deux racontent, avec quelques différences, sa rencontre avec Salomon, le puissant et sage roi d’Israël. C’est dire si, en une seule apparition, elle a frappé les esprits ! D’autant qu’elle figure également au centre des légendes chrétiennes d’Ethiopie. Selon ces dernières, la reine de Saba aurait eu un fils avec le roi Salomon : Ménélik, dont les descendants auraient régné jusqu’à Hailé Sélassie, dernier souverain (négus) d’Ethiopie, renversé en 1974.

La quête :
Le royaume de la reine de Saba se trouvait-il en Ethiopie ? Selon la tradition, la reine aurait régné dans l’ancienne capitale du royaume, Aksoum. Hélas, les ruines parvenues jusqu’à nous sont postérieures de mille ans à l’époque de la présumée reine. Aucune preuve archéologique de son règne ou de son royaume n’y a été retrouvée. Une autre hypothèse désigne l’actuel Yémen, au sud de la péninsule arabique. L’existence de ce « royaume de Saba » est mentionnée dans la Bible. Sur place, les historiens ont bien trouvé les traces d’un très prospère royaume de Saba et de sa capitale, Marib. Ils ont aussi mis au jour la liste des rois ayant régné à l’époque de Salomon. Et il n’est pas question de la reine. Difficile d’interpréter cet oubli. Sauf, bien sûr, si la reine de Saba n’est qu’un mythe, ou que son royaume se situe ailleurs. Au sud-ouest du Nigeria, par exemple, comme le prétend une tradition orale locale. La construction d’un musée à la gloire de la reine y est même en projet…


Shangri-la

La légende :
Dans une vallée du Tibet oubliée des hommes et du temps, entourée des plus hautes montagnes du monde, vit une petite communauté groupée autour d’une lamaserie. Elle est dirigée par un lama vieux de deux siècles. Les habitant de Shangri-la sont quasi parfait. Ils refusent la violence partage tous ce qu’il possèdent et vivent en harmonie avec la nature. Ils ont fait de ce lieu un sanctuaire, où toute la sagesse accumulée par les hommes est préservée du chaos du monde moderne afin d’être transmise aux futures générations.

Les origines :
Facile de dater le mythe de Shangri-la : 1933 ! Cette année là, l’écrivain américain James Hilton publie Horizon perdu. Ce roman raconte l’histoire de deux aviateurs qui s’écrasent dans la vallée de Shangri-la. Ils sont recueillis est soigné par ses habitants. Le succès du livre est foudroyant. Et pour cause : avec les menaces de guerre sa profilant sur l’Europe, cette histoire optimiste de paradis oublié tombe à pic pour les lecteurs déprimés. Pour l’écrire, Hilton s’est inspiré d’une tradition bouddhiste. Selon cette dernière, il existerait dans l’Himalaya une ville mystérieuse, Shambhalan un endroit idyllique où les gens seraient toujours en bonne santé.

La quête :
Shangri-la ? Fastoche ! La vallée se trouve dans la préfecture autonome tibétaine de Diqing au Yunnan, province chinoise au sud-est de l’Himalaya. Et cela depuis 1996, les autorités chinoises ont décidé de développer le tourisme dans la région. Des « expert » ont en effet décrété que cette vallée évoquait beaucoup celle que James Hilton a décrite dans son roman. Evidemment, cette Shangri-la là n’est un paradis que pour les touristes. Quant à Shambhala est davantage une vue de l’esprit qu’un lieu véritable. A chacun donc d’atteindre sa Shambhala.


Le royaume du prêtre jean

La légende :
Au-delà de la Perse et de l’Arménie, s’étend un merveilleux royaume dirigé par le prêtre Jean. Cette Terre est traversée par un fleuve provenant du paradis, charriant émeraudes, saphirs et rubis. Toutes les valeurs chrétiennes sont respectées à la lettre. Le vol, la culpabilité, le mensonge sont inconnus. Il n’y a pas de pauvres. Surtout pas le prêtre Jean, dont le palais sans fenêtre est éclairé de l’intérieur par toutes les pierres précieuses dont il est paré…

Les origines :
Vers 1160, commence a circuler dans l’entourage des rois chrétiens une lettre en latin adressée à l’empereur Manuel Ier Comnène de Byzance. Rédigée par un certain prêtre Jean, elle décrit l’existence d’un royaume chrétien tout à l’est. A cette époque, chrétiens et musulmans sont en guerre pour la possession de Jérusalem. Ce sont les croisades. La perspective d’une terre chrétienne au-delà des terres musulmanes comble de joie les latins assiégés. C’est le moyen de prendre les infidèles en tenaille !

La quête :
Malgré les immenses espoirs qu’elle a suscités, jamais l’armada du prêtre Jean ne portera secours aux croisés. A-t-elle été empêchée ? L’Europe chrétienne envoie vers l’est des émissaires pour prendre contact. En vain. Il faut dire que la localisation de ce royaume reste très vague. On parle des Indes, une dénomination qui désigne alors un territoire compris entre le Nil et la Chine ! La victoire sur les musulmans de Samarkand d’une puissance armée venu de l’est donne, vers 1220, un nouvel espoir aux chrétiens. Las… il s’agit en fait de la horde des Mongols sanguinaires de Gengis Khan. Et s’il y avait eu erreur de continent ? Au XIVe siècle, on se tourne vers le royaume d’Ethiopie. Pour s’y rendre, impossible de traverser l’Afrique du nord, infestée de musulmans hostiles. Seul trajet possible : l’océan en contournant l’Afrique par l’ouest. Les premiers, les Portugais réussissent l’exploit en 1493. Mais ils ne trouvent l’empire chrétien du négus d’Ethiopie, dont la richesse et la puissance n’ont rien a voir avec se fameux prêtre. A mesure que l’exploration de l’Afrique orientale se poursuit, les chrétiens se font une raison. Le prêtre Jean entre dans la légende.


Le continent de Mu

La légende :
Il y a 12000ans environ, les flots du Pacifique engloutissent un immense continent, Mu, lors d’un cataclysme mêlant tremblement de Terre, éruptions volcaniques et raz de marée. Mu s’étendait du détroit de Béring à l’Australie et de l’Inde à la californie. Comme en Atlantide, tout poussait en abondance sur cette terre doucement vallonnée, bien irrigués et dotée d’une abondante végétation tropicale. Une civilisation très avancée de 60 millions de personnes y prospérait. Les habitants de Mu avaient colonisé la Birmanie, l’Inde, le Mexique, la Mésopotamie et l’Egypte, jetant ainsi les bases des plus grandes civilisations.

Les origines :
La première trace de Mu aurait été trouvée dans les années 1860 par Brasseur de Bourgbourg, un abbé français. En tentant de traduire un texte maya, le Codex Troano, il interprète à tort certains passages de cet almanach comme le récit d’un terrible cataclysme engloutissant une grande île. Il croit également lire les lettres « M » et « U » et en déduit que c’est le nom de la terre disparue. Sa « découverte » est reprise par un personnage haut en couleur, le colonel John Churchward. Ce vétéran britannique de l’armée des Indes, publie, en 1926, un livre sur ce continent perdu. Il affirme dans cet ouvrage avoir déchiffré des tablettes sacrées millénaires, provenant de Birmanie et du Mexique, racontant l’histoire tragique de Mu. Hélas, Churchward est toujours resté évasif sur ses contacts et ses sources. Ainsi, personne n’a jamais vu les fameuses tablettes.


La quête :
Pas la peine de chercher, Mu serait entièrement au fond des eaux. Et c’est bien tout le problème pour ses partisans. En effet, le relief des fonds marins est désormais bien connu grâce aux mesures réalisées depuis des satellites. Il n’existe aucune trace de l’importante masse de terre que représenterait un continent englouti au beau milieu du Pacifique. Ni aucune raison géologique plausible pour expliquer le déclenchement d’un tel cataclysme…


Les 7 cités d’or

La légende :
Vers 1539, au Mexique, alors espagnol, un groupe d’explorateurs dirigé par un moine franciscain, le frère Marcos de Niza, attend le retour de ses éclaireurs. Ils réapparaissent enfin mais dans un triste état. Une tribu indienne les a attaqués, tuant l’un des leurs, Esteban. Pas de chance ! Car juste avant, celui-ci déclarait avoir aperçu au loin, lors d’une mission de reconnaissance, une immense cité dont les rues semblaient pavées d’or. Cette cité se nommerait Cibola. Avant de mourir, il aurait affirmé que, selon les indiens, la jungle recèlerait de six merveilles identiques.

Les origines :
D’emblée, les histoires de cités d’or sont prises très au sérieux par le vice-roi de la Nouvelle Espagne, Antonio de Mendoza. Elles coïncident avec une vielle légende ibérique. Au début du VIIIe siècle, alors que les musulmans envahissaient la péninsule, sept évêques catholiques et leurs ouailles auraient fui le continent, mettant le cap plein ouest. Après des semaines de navigation, ils auraient atteint l’île d’Antilia. Une terre merveilleuse dont les richesses infinies auraient comblé d’aise les rescapés. A quelques détails près, notamment l’absence d’île, l’histoire du frère Marcos de Niza collerait bien avec cette histoire que Christophe Colomb lui-même avait en tête lorsqu’il traversa l’Atlantique.

La quête :
Esteban serait le premier à avoir vu Cibola, juste avant de mourir. Marcos de Niza, parti seul sur ses traces, l’aurait observée à son tour. Mais prudent, il aurait préféré rebrousser chemin. Le vice-roi, convaincu du sérieux de ces témoignages, décide de lancer une vaste expédition armée. Il la confie à Francisco Vasquez de Coronado. Très vite, ce dernier s’aperçoit que Marcos de Niza a gonflé son rapport. Sur ses indications, il retrouve bien « Cibola ». Mais c’est en fait Hawikah, la capitale des indiens Zuni : une ville toute petite, et pas du tout en or, ni massif ni plaqué : Vasquez de Coronado ne désespéré pas. Pendant deux ans, il explore l’Arizona, le Nouveau-Mexique, le Texas, le Kansas… il découvre le Grand canyon, croise de nombreuses tribus indienne inconnues jusqu’alors. Mais de cité d’or, point. Sa consolation : il restera dans l’histoire comme le premier grand explorateur du Sud-Ouest des Etats-Unis.

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Re: Sept merveilles de légende
Posté par mr bibi le 13/06/2008 10:56:50
Très bon article.

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Re: Sept merveilles de légende
Posté par moya-upton le 14/06/2008 12:27:36
I love it!

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Re: Sept merveilles de légende
Posté par asticot le 15/06/2008 21:04:58
Ton article est vraiment très interessant. Bravo! Continue ainsi...

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Re: Sept merveilles de légende
Posté par meony le 21/06/2008 17:45:41
Intéressant

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Re: Sept merveilles de légende
Posté par ludwing.von le 29/06/2008 10:49:46
super article avec un sujet très interessant =)

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Re: Sept merveilles de légende
Posté par nadi1992 le 05/07/2008 00:49:50
eh bien je vous felicite pour cette article trés passionnant mais je désire bien que vous éclairer plus l'histoire de la reine de saba et ou se trouve son histoire dans le coran puisque je l'ai lu et je n'ai pas fait attention à une histoire paraille.
bonne continuation dans tout les cas

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Re: Sept merveilles de légende
Posté par moya-upton le 05/07/2008 12:36:02
Voi tu Nadi,le coran a un nombre tres mportant de chapitre,il est onc possible quetu n'en ait lu qu'un (qui est deja gros).(Je dis bien "possible)

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Re: Sept merveilles de légende
Posté par nadi1992 le 07/07/2008 00:56:31
merci de toute facon pour votre reponse et pour le coran normalement je dois l'avoir completement lu d'aprés ma religion. bon je te souhaite une bonne continuation et avec un autre article

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