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Le principe "Toujours plus"
Posté par cdizen le 30/05/2007 00:26:55
La question plus logique que logique (aurait dit Coluche) sur les conséquences de l'utilisation constante du principe "Toujours Plus vite"...

L'organisation des élections n'est-elle pas l'idéale procédure régulatrice jouant le rôle de l'arbre cachant la forêt ? !
Les problèmes du climat, de l'eau, des sols, de l'énergie, de l'environnement, ne se rejoignent-ils pas en tant que conséquences "logiques" du processus "TOUJOURS PLUS" ? !


La fin d'un empire ou d'une civilisation...

L'empire romain n'est-il pas tombé parce que devenu trop grand, donc ingouvernable ?
La Civilisation du progrès scientifique selon une allure exponentielle toujours plus rapide: échappera-t-elle à la fin ressemblant à celle décrite précédemment ?
Le rythme des découvertes s'accélère toujours plus en fonction des crédits, du nombre de chercheurs/euses mobilisé(e)s.
L'évaluation de leurs dangerosités potentielles demeure-t-elle synchronisée ? Serait-ce possible ? !
La Nature accepte-t-elle d'être bousculée ? ! Son tempo peut-il être violé impunément ? !
Par ex., l'observation de l'effet mortel de la respiration de l'amiante au bout de 10 ou 20 ans était-elle compressible ? ! Les conséquences de l'utilisation des multiples additifs (pesticides, etc.) dans l'agriculture et dans la confection de l'alimentation industrielle, de l'introduction des OGM, de l'alliage de nouveaux composants aux matériaux divers, ne sont-elles pas forcément minimisées, voire plus ? !


L'efficacité du principe de précaution

La volonté de prudence, l'application correcte du dit "principe de précaution" est-elle compatible avec le "principe T. P. Vite" ? ! Avec le Rationalisme où "l'homme est un dieu en devenir" capable de tout maîtriser et domestiquer, d'établir le "paradis terrestre" (V. A... Les promesses des politiciens !)

Dans tous les autres domaines, par ex. Ceux de la santé, de la Justice, que peut apporter ce principe sinon des débordements tous azimuts ? Les traitements t. P. Performants seront-ils moins coûteux ? Ne demanderont-ils pas t. P. De personnel qualifié, de matériel sophistiqué ?
Comment la Justice pourra-t-elle établir les lois nécessaires pour encadrer les pratiques t. P. inédites et leurs dérives alors qu'elle manquer t. P. de personnels, de crédits, de temps d'évaluation (pour éviter les improvisations inefficaces) ?
Etc. !


La solution "toujours plus" au second degré

Comment sortir de cet engrenage tournant en même temps sur lui-même et fonçant selon une spirale t. P. Démoniaque ? !

La solution n'est-elle pas aussi limpide que cachée, refoulée pour le moment ? !
L'image de la trajectoire du Titanic reprise très opportunément par Nicola Hulot n'est-elle pas riche de renseignements intéressants ? !
Il me semble que la différence entre les deux catastrophes se situera seulement au niveau des survivants.
Il est clair qu'il est impossible de repartir en marche arrière ou de faire demi-tour du jour au lendemain, que le moment d'inertie est une réalité scientifique !

I'évolution prendra corps selon le schéma traditionnel t. P. (mais ici : boule de neige !)
Au fur et à mesure que le climat de précarité dans le travail, l'insécurité matérielle et sociale, l'agressivité et la dite délinquance, les "pétages de plomb", les actes de barbarie, s'amplifieront t. P., les gens relativiseront la valeur de la vie terrestre, atténueront leur peur de la mort sans souffrance (voire de l'ex enfer soi-disant divin, celui-ci prenant t. P. Une configuration terrestre).


Une boucle qui se referme

De manière étrange on redécouvrira l'intérêt de la philosophie bouddhique (~ - 500 av.
J. -C. !), de la position mentale ou attitude "zen".
L'idée "T. P.", loin d'être devenue obsolète s'appliquera à un autre niveau ou degré.
La qualité, la dignité de la vie remplaceront la quantité. "L'être" se substituera à "L'avoir".
L'homme "vrai" succédera à l'homo sapiens ou bonobo boosté (v. La différence actuelle inférieure à 2%, voire 1% des génomes étudiés tout récemment).

Cela étant, il ne s'agirait pas de critiquer. Nous vivons comme nous pouvons. Et ce ne sont pas ces quelques mots qui changeront quelque chose à l'affaire, aurait rappelé Georges Brassens.

Freud a explicité que nous suivions le "principe de plaisir" (de fait, au premier degré
La recherche du plaisir de l'homo sapiens s'effectue essentiellement sous la dépendance du cerveau des émotions (ou mammalien), donc au détriment du néocortex (humain).
Une expression à première vue insultante (con) n'est elle pas objectivement un pur
chef-d'œuvre de condensation ? ! Ne nous conduisons-nous pas sous l'influence du sexe ?
Quelles images fleurissent toutes les publicités, notamment les panneaux ? Etc. !


N. B. Quelques méditations "zen".

"Sur la vague des illusions, l'être humain erre sur l'océan de la vie et de la mort parce qu'il est trop attaché à l'ego, aux choses matérielles ... On aime, on hait, on finit, on poursuit, ... "
"On erre d'erreurs en erreurs. Les discours ne touchent pas la réalité"
"Tout change sans cesse. Tout est impermanent et passe. Il n'y a rien de durable"
"La racine de la souffrance est l'illusion. L'attachement aux désirs devient illusion"
"Les désirs ne sont pas nécessairement négatifs, c'est l'attachement aux désirs ... "
"Apprendre à vivre, c'est apprendre à mourir"

"La vie est un moyen et non pas une fin"
"Prendre pour soi, c'est déclarer la guerre. Nous pouvons utiliser les choses, non les posséder"
"Le zen ne s'attache à rien" Il est ouvert et accepte tout, bonheur et malheur, vie et mort, phénomène et vacuité. En dernier lieu, il inclut et dépasse toutes les oppositions
"L'homme est devenu esclave de ses pensées"

"Il nous faut aller au-delà de la raison et du rationnel"

"Notre tête, notre mental ne valent pas plus qu'une paire de sandales. La vraie réponse de l'existence de l'homme ne peut être obtenue par la réflexion"

"Il n'y a pas de différence entre le sot et l'avisé"

"Je ne peux rien expliquer parce que je ne sais rien"

"Harmoniser les contraires en remontant à leur source, cela est le propre de l'attitude zen. La voie du milieu : c'est embrasser les contradictions, en faire la synthèse"

"Même si mes paroles sont justes, même si mes pensées sont exactes, cela n'est pas conforme à la vérité"

"Si tu rencontres le désastre, il est bien de rencontrer le désastre.
Si tu meurs il est bien de mourir.
Cela est la façon merveilleuse d'échapper au désastre"

"On veut tout gagner et on a peur de perdre"

"Si vous avez un but, vous devenez inaccessible, possédé par ce but"

"Les gens ont peur du vide, car ils ne savent pas que le vide n'est pas le vide"

"Pénétrer la voie n'est pas difficile, mais il ne faut ni amour, ni haine, ni choix, ni rejet. Il suffit qu'il n'y ait ni amour, ni haine"

"Le problème fondamental de l'homme est de s'attacher à la vie et de rejeter la mort"

"L'on est riche de tout ce dont on a pas besoin"

"Soyez vous-même votre propre lanterne"

"Cette liberté, c'est saisir la non peur" (mais ne vivons-nous pas dans le monde de la peur)

"Celui qui parle ne sait pas, celui qui sait ne parle pas". Lao-Tseu

"Connaître ce n'est pas connaître, voilà l'erreur !
Ne pas connaître c'est connaître, voilà l'excellence !"

Lao-Tseu citait souvent cette réflexion :
"La porcelaine orne le vase, soit. Mais seul le vide est d'utilité"
"Nous vivons dans le monde de la peur, c'est l'attachement à soi-même, aux choses de la vie qui est à la base de la crainte, de l'angoisse"
"La règle : s'harmoniser avec les autres. Si nous respectons l'univers entier, même les arbres, les montagnes et les rivières ressentent cette sympathie et donnent en retour"
"Dans un grain de blé, j'ai enfermé tout un univers"
"Abandonner, devient la plus grande réussite. Donner élève"
"Avant moi, faire passer tous les autres"
"N'être entravé ni par la société ni par l'ego est la vraie liberté"
"Cette liberté, c'est saisir la non peur"
"Faire confiance à ce qui est au-delà de nous-mêmes"

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Re: le principe "toujours plus"
Posté par zeromantik le 30/05/2007 07:01:58
Des questions, pas l'ombre d'une réponse.

Tu poses une idée directrice qui est, disons-le franchement, déjà connue et au centre de toutes les attentions. Seulement, tu bâtis cette idée avec un nombre aberrant de questions sans fin, et au moment où l'on croit que le temps des réponses est venu, tu t'embarques sur la philosophie bouddhiste.

Tu énonces le principe de précaution sans même évoquer son géniteur Hans Jonas, tu cites à tout va des proverbes bouddhistes qui ne sont en rien des réponses au problème posé...
Tu opposes férocement science et philosophie.

"Je ne peux rien expliquer parce que je ne sais rien" est tout, sauf une méditation zen. C'est un pâle pastiche de Socrate, dont la philosophie était loin d'être semblable au bouddhisme.

Modifié le 30/05/2007 07:02:34

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Re: Le principe "Toujours plus"
Posté par cdizen le 30/05/2007 14:40:58
La réponse de zeromantik « Des questions, pas l'ombre d'une réponse » souligne l’une des tendances ou l’un des conditionnements fondamentaux de l’homo sapiens du 20e et 21e siècles.

Avec l’installation de rationalisme, il s’agit de s’activer « toujours plus vite » vers le « paradis terrestre » promis puisque « L’homme est un dieu en devenir » !

Adhères-tu au mouvement protestataire « ON VEUT SAVOIR ! »


« Tu poses une idée directrice qui est, disons-le franchement, déjà connue et au centre de toutes les attentions »

Oui et non, dans le sens où elle n’est pas forcément consciente puisque intériorisée par l’éducation occidentale dès la prime enfance.

Les parents et éducateurs/trices font miroiter sans cesse au bambin qu’en se dépêchant, en s’activant plus, il pourra accéder à la récompense (au sens large, c. à d. au bien-être).
Elle devient actuellement plus apparente puisque les dits adultes s’inquiètent t. p. tôt des capacités des enfants dans l’intention de t. p. remédier ou encourager, entraîner, développer leurs dons.

Je ne suis pas sûr que chacun(e) ait en tête, c. à d. en conscience et en permanence la banderole « Toujours plus » dans ses divers comportements.

Quoique, par symétrie, effectivement, se retrouve souvent la pulsion de révolte ou rébellion du genre « J’en ai rien à faire » ou plus !

Si elle était vraiment analysée, les comportements ne seraient-ils pas forcément modifiés ?

On peut dire que les panneaux routiers de signalisation sont au centre des attentions ! Notamment pour éviter les PV, pour freiner à l’annonce d’un radar !

Si on examinait le processus de l’évolution d’un organisme vivant, on constaterait une variation de tempo. En schématisant, voire caricaturant, durant la jeunesse, après une phase subite de croissance d’allure momentanément
« exponentielle », le rythme se ralentit, se calme et devient plutôt « logarithmique » pendant toute la période dite de maturité (avant de se dessécher ou se dégrader !)


Il se fait que dans le domaine des sciences, il en va tout autrement !

Les découvertes et surtout leurs applications dans l’industrie, donc le commerce et les affaires, s’amplifient géométriquement, sans frein ! (Selon la théorie du libéralisme fécond ou du capitalisme !)

Cette distorsion entre cette croissance scientifique et la stagnation des mentalités, je te l’accorde, est t. p. apparente !


« Seulement, tu bâtis cette idée avec un nombre aberrant de questions sans fin, et au moment où l'on croit que le temps des réponses est venu, tu t'embarques sur la philosophie bouddhiste »

Il est vrai que l’esprit classique (voire cartésien) tend à décomposer les problèmes, à les réduire à quelques composantes, à proposer des solutions du type binaire et modéliser.

La source de toutes les pollutions modernes n’est-elle pas la réduction trop sommaire des questions qui auraient dues être posées ?

Bien sûr, par ex, M. Allègre se justifie allègrement en signalant qu’on ne peut pas vire sans prendre des risques !

Le temps des vraies réponses pourrait-il venir ?

Dans ce contexte, dans cette sorte « d’hyper jeu de la vie », les règles pourraient-elles vraiment être connues, et cela pour la richesse même du jeu ? !
Dans ce cas, ne perdrait-il pas toute sa saveur ou complexité … et, en plus, ne deviendrait-il pas injuste dans le sens où les plus forts gagneraient définitivement au détriment des plus faibles ? !

« Tu énonces le principe de précaution sans même évoquer son géniteur Hans Jonas »

Je ne connaissais pas ce Monsieur ! Mais faut-il être « cultivé(e) » pour respirer, manger, marcher ? !
(Cette expression mériterait-elle d’être brevetée ? Est-elle géniale, de l’ordre de la formule d’Archimède ? !)


« Tu cites à tout va des proverbes bouddhistes qui ne sont en rien des réponses au problème posé... »

Eh oui, les Occidentaux veulent savoir ! Comme les animaux (que nous sommes vraiment depuis l’irréfutable évaluation comparative des génomes des homo sapiens et des singes) nous marchons selon la technique de la carotte et du bâton ou/et celle de la récompense !

La richesse intérieure ? ? ? ! ! !

Que cette proposition de sagesse ne te plaise pas, OK ! Ce n’était qu’une suggestion à prendre ou à laisser sans aucun inconvénient !
Ce n’est pas gênant puisque, finalement, tout le monde s’échappe de « l’enfer terrestre » !

Ce n’est pas actuellement le tien où le nôtre (si on ne fait pas partie des t. p. nombreux/ses démuni(e)s de France, des ~ 80 % de la population de la planète) mais imagine une vie éternelle dans un monde t. p. compétitif où il faudrait t. p. se battre pour ne pas se faire dépasser, etc. !)


« Tu opposes férocement science et philosophie »

Oui et non, tout dépend de ce qu’on y met et comment on la pratique.

Je différencie par ex. les savants ou les chercheurs des apprentis sorciers !
Jadis, ils n’étaient pas très dangereux parce qu’ils ne pouvaient que jouer avec des trucs de puissance très limitée. Est-ce que cette situation ne s’est-elle pas métamorphosée ?

Quant aux fruits de la philosophie contemporaine, la récolte est-elle réjouissante ? !


""Je ne peux rien expliquer parce que je ne sais rien" est tout, sauf une méditation zen. C'est un pâle pastiche de Socrate, dont la philosophie était loin d'être semblable au bouddhisme"

Cette remarque me semble particulièrement adaptée à la conclusion.

Tu affirmes que cette idée centrale du bouddhisme provient de Socrate (~ - 400).

C’est sans importance, cela ne change rien à l’affaire.

Es-tu d’accord avec la remarque soulignant que dans le bouddhisme :
-on n’aime pas donner une réponse,
-on préfère laisser chercher parce que (d’abord) on ne peut authentiquement assimiler, intégrer une notion sans l’avoir faite sienne ; parce que (ensuite) rien n’a d’importance au second degré ou en prenant la distance ou le recul suffisant ?

"Il n'y a pas de différence entre le sot et l'avisé", est-ce aussi une pastiche de Socrate ? Qui n’a rien à voir avec la philosophie bouddhiste ?

Est-ce un truc trouvé dans un bouquin innommable ? !

Si tu veux ! Of course !

Salut.

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Re: le principe "toujours plus"
Posté par zeromantik le 30/05/2007 15:00:42
Certes.
Je demande des réponses, parce que tu as déjà trouvé les questions. Ne soyons pas bêtes.

D'autre part, oui, je suis ce qu'on appelle un "occidental" et étant tel, je ne vois aucune raison à me faire passer pour autre: alors oui, les réponses m'intéressent autant que les questions (bien que les premières soient, quoi qu'on en dise, les plus longues à mûrir).
Ensuite, les réponses que j'espérais à des questions auraient été du type "Pourquoi" et non du type "Comment", qui est digne du sacro-saint règne scientifique.
Or tes questions sont formulées de façon à ce qu'on doive y attendre une réponse du type "Comment".

Quant au bouddhisme, il s'agit d'une philosophie avant une religion (et de toutes façons, toute religion est avant tout une philosophie); tout porte donc à croire que les réponses à tes questions doivent résolument se tourner vers une attitude philosophique (bouddhiste, en l'occurence) que vers une attitude scientifique: la première "n'aime pas donner une réponse", la seconde cherche avant tout pour trouver; la première préfère "laisser chercher", la seconde est une course au découvreur.
En bref, d'éventuelles réponses à tes questionnements auraient été, si elles avaient été esquissées, résolument scientifiques, du moins très pragmatiques; paradoxales à la philosophie bouddhiste.


L'unique question qui demande "Pourquoi?" est la première de l'article: "L'empire romain n'est-il pas tombé parce que devenu trop grand, donc ingouvernable ?". Elle est la seule, la plus belle et la plus intéressante de toutes les questions de l'article.

Quant au principe de précaution, tu ne connaissais pas Hans Jonas, ce qui explique que tu ne le mentionnes pas. Maintenant, tu le connais, tu pourras le citer.
Citer un auteur est loin d'être un minimum vital, mais ce me semble être un petit respect qu'on peut encore leur devoir. Bien qu'au moins, tu ne sois pas de ceux qui, mieux encore que de ne citer aucun nom, s'attribuent en plus la paternité du principe de l'auteur en question.

Modifié le 30/05/2007 15:02:42

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Re: Le principe "Toujours plus"
Posté par cdizen le 30/05/2007 17:53:56
Bonjour,

Je n’avais pas consulté ton profil !

17 ans, lycéenne …OK. C’est très bien (mais tu t’en fiches) !

« D'autre part, oui, je suis ce qu'on appelle un "occidental" » Donc peu importe ici le détail féminin/masculin.

« ….les réponses m'intéressent autant que les questions … »

Ne crois-tu pas que, excepté dans les sciences classiques, les relations entre réponse et question sont plus profondes qu’on ne croit. La psychanalyse ne le démontre-t-elle pas aisément ?
D’où par ex. l’inefficacité relative de l’introspection en tant que mode d’analyse du « moi » (ou du : Qui suis-je ? !)

Espères-tu vraiment qu’un jour les homo sapiens, comme les rationalistes l’imaginent, puissent accéder aux réponses (du type pourquoi) ?
Peut-être pas …, finalement, quoique tu sois un peu attirée ou amusée par ce mirage … ?

Supposons qu’on obtienne les réponses, les règles du jeu ! Notre situation serait-elle plus enviable ?

Puisque notre petit cerveau ne peut comprendre que le raisonnement binaire, l’intérêt de la vie réduit à celui d’une partie d’échecs plus sophistiquée serait-il amélioré ou au contraire se transformerait en culpabilité, en exploitation légitime, en enfer ?

De plus, la théorie mathématique du chaos a démontré que, dés que le nombre de paramètres caractérisant un phénomène dépasse un certain seuil, celui-ci, quoique totalement déterminé, devient impossible à analyser, donc aussi à prévoir.

A noter que nos sciences sont encore largement imprégnées par le principe du tiers exclu, par la géométrie euclidienne où les droites sont infinies et la progression « toujours plus » a un sens.
L’espace y est aussi illimité et non pas réduit à un milieu fermé.
Et la notion de cycle n’est pas une donnée fondamentale.
D’où le décalage de plus en plus criant !
Les chercheurs/euses les plus avancé(e)s sont en train de proposer une nouvelle configuration de l’Univers intégrant la matière noire et des règles ne respectant pas toujours celles de la Relativité générale …


« L'unique question qui demande "Pourquoi?" est la première de l'article: "L'empire romain n'est-il pas tombé parce que devenu trop grand, donc ingouvernable ?". Elle est la seule, la plus belle et la plus intéressante de toutes les questions de l'article »

Il me semble que cette réponse est probablement du même type (étrangement mais logiquement) que celle qui correspondra à question concernant l’avenir proche du monde moderne (avant la fin du siècle), à une différence d’échelle près (« l’ère » se substituant à «l’empire » ou la « civilisation »

En supplément, la conclusion empruntera à une hypothèse basée sur les mathématiques modernes : les fractales et émise par des chercheurs réputés : L. Nottale, J. Chaline, P. Grou.

Ils viennent de découvrir que des lois « d'échelle » universelles gouvernent peut-être l'évolution de la vie, de l'économie ou du Cosmos ; que si nous suivions les schémas évolutifs des dinosaures, des rongeurs, des chevaux, des primates, des échinodermes, des tremblements de terre, des krachs boursiers, etc., nous devrions rencontrer nettement avant 2080 la transformation la plus importante que toutes celles que l'homme moderne a connues depuis son apparition ; que les changements qui en découleraient pourraient affecter globalement l'arbre évolutif (voir " Les arbres de l'évolution, Univers, vie, sociétés " éd. Hachette Sciences - littératures 2000)
(Amuse-toi bien !)

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Re: le principe "toujours plus"
Posté par zeromantik le 30/05/2007 21:02:08
"Espères-tu vraiment qu’un jour les homo sapiens, comme les rationalistes l’imaginent, puissent accéder aux réponses (du type pourquoi) ?
Peut-être pas …, finalement, quoique tu sois un peu attirée ou amusée par ce mirage … ?"


Voilà justement ce que j'attends: une réponse qui est aussi une question.
Je m'explique (mais rapidement), c'est très simple: comme tu le fais si bien remarquer, la réponse au "Pourquoi" n'est pas justifiable, elle est donc soumises aux aléas des perspectives, autrement dit elle est plutôt dans le domaine des sciences humaines (psychanalyse, philosophie, psychologie...).
Répondre à une question du "Pourquoi" c'est donc, à la fois tenter d'apporter un élément de réponse (mais pas une réponse en soi, seulement une énième perspective du sujet) et poser une nouvelle question.
Et voilà selon moi pourquoi la réponse au "Pourquoi" est si importante, c'est parce qu'elle est en elle-même une nouvelle question. Et avec ce système, on est bien loin de tourner en rond, puisque même en reposant 30 fois une même question, on obtient 30 réponses différentes (30 perspectives différentes du sujet)
Mais ici encore, je parle d'une idéologie (en l'occurence, le perspectivisme) qui n'est pas commune à tous; pour l'exemple, elle n'entre pas dans la philosophie bouddhiste, qui est plutôt adepte de la "chose en soi"


Merci pour les références, en passant

"17 ans, lycéenne …OK. C’est très bien (mais tu t’en fiches) !"
Est-ce que je dois bloquer sur cette phrase en me demandant si elle est à prendre du côté positif ou négatif, ou bien est-ce que je dois laisser couler en pensant qu'elle n'est qu'une phrase sans but aucun?


Et puis, dernier petit paragraphounet, j'aime discuter avec toi de ce genre de sujets, tu es un interlocuteur particulièrement agréable

Modifié le 30/05/2007 21:07:06

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Re: le principe "toujours plus"
Posté par tiktak le 31/05/2007 21:25:17
"Les chercheurs/euses les plus avancé(e)s sont en train de proposer une nouvelle configuration de l’Univers intégrant la matière noire et des règles ne respectant pas toujours celles de la Relativité générale …"

note technique: la matière noire a été "inventée" sans jamais avoir été observée pour compenser des "anomalies" dans les trajectoires des objets celestes qui ne respectent pas les lois relativistes (le doppler relativiste qui permet de verifier notament les lois de hubble sur l'expension de l'univers) ..... il ne proposent pas une nouvelle configuration de l'univers ils essaient de conserver la vision actuelle communément admise .....

Modifié le 31/05/2007 21:30:59

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Re: le principe "toujours plus"
Posté par cdizen le 01/06/2007 21:10:02
Réponse à Tiktak, spécialiste évidemment de la matière noire.

Sciences - De la matière sombre enfin... visible Pauline Gravel
Édition du jeudi 17 mai 2007
Mots clés : univers, Hubble, matière sombre, Science, Canada (Pays)

La matière sombre qui compose le quart de l'univers et dont les astronomes n'ont jusqu'à maintenant détecté la présence qu'indirectement a été observée plus distinctement que jamais à travers la lentille du télescope Hubble.

Cette empreinte tangible de la matière sombre en confirme l'existence et permettra aux chercheurs d'en élucider le comportement et la nature, qui demeurent des énigmes.


La matière ordinaire dont se composent les étoiles, les montagnes, les humains, soit tous les corps émettant ou reflétant de la lumière, ne constitue que de 4 à 5 % de l'univers.

Cette matière visible ne représente donc qu'une toute petite portion de l'univers, qui renferme par ailleurs cinq fois plus de matière, dite sombre, puisqu'elle est imperceptible à nos yeux.

L'essentiel de l'univers, soit environ 70 % de son ensemble, ne serait qu'énergie sombre.

«C'est une énergie des plus mystérieuses qui semble se comporter comme une force non pas gravitationnelle -- et donc attractive -- mais plutôt répulsive», explique Robert Lamontagne, professeur d'astrophysique à l'Université de Montréal.

«Après avoir déterminé, sur la foi d'observations, que l'expansion de l'univers s'accélérait, les astronomes ont postulé que l'énergie sombre était en fait cette force qui poussait l'univers à prendre de l'expansion de plus en plus rapidement.»


Bien qu'il soit impossible de voir la matière sombre, les astronomes ont émis l'hypothèse de son existence dans les années 1930 après avoir observé comment le champ gravitationnel d'un amas galactique parvenait à courber les rayons lumineux émis en arrière-plan par des galaxies encore plus lointaines alors que ce champ gravitationnel était beaucoup plus grand que celui pouvant résulter de la seule masse visible de l'amas galactique.

En l'absence d'une force gravitationnelle additionnelle -- déployée par la matière sombre --, les galaxies ne se seraient pas agglutinées en amas mais se seraient éloignées les unes des autres.


Vraisemblablement, la matière sombre se compose aussi de particules élémentaires, mais celles-ci seraient complètement différentes de celles qui constituent la matière visible de l'univers, précise Robert Lamontagne.


Le hasard

L'observation annoncée hier par la NASA, effectuée par Myungkook James Jee, de l'université Johns Hopkins, à Baltimore, est vraiment exceptionnelle puisqu'il s'agit de la première fois que les astronomes arrivent à voir aussi distinctement la matière sombre et à la différencier des gaz chauds et des galaxies constituant un amas galactique.

Les chercheurs ont repéré tout à fait par hasard cet anneau de matière sombre -- mesurant 2,6 millions d'années-lumière de diamètre -- alors qu'ils cartographiaient la distribution de la matière sombre au sein de l'amas de galaxies dénommé ZwCl0024+1652, situé à cinq milliards d'années-lumière de la Terre.

Rappelons qu'une année-lumière correspond à la distance parcourue par la lumière en un an, soit environ 9450 milliards de kilomètres.


La collision entre deux amas de galaxies survenue il y a un ou deux milliards d'années a provoqué une ondulation dans la matière sombre, une ondulation comparable aux rides provoquées à la surface de l'eau par la chute d'un caillou.

Cette ondulation a laissé une empreinte très distincte parmi l'amas galactique, a expliqué à l'AFP l'astronome James Jee Myungkook. «C'est comme si on regardait des galets au fond d'un étang.

Or la forme de ces galets se modifie lorsque les rides concentriques provoquées par l'impact des galets sur la surface de l'eau les surplombent.

De la même façon, l'anneau de matière sombre modifie la forme des galaxies situées loin derrière lui.»


La découverte de cet anneau de matière sombre constitue une des preuves les plus concrètes à ce jour de l'existence de la matière sombre, cette substance énigmatique qui exerce une influence déterminante dans l'univers.

A SIGNALER QU'ON PEUT SE TENIR AU COURANT DES NOUVEAUTES SUR INTERNET VIA "GOOGLE ALERTS" Il suffit de taper cette adresse sur le serveur GOOGLE. Il est demandé de choisir un ou des thèmes qui nous intéressent et d'enregistrer ... Chaque jour, un mail apparaît présentant les nouveautés ...

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Re: le principe "toujours plus"
Posté par cdizen le 01/06/2007 22:50:18
Réponse à Zeromantik.

Qui ! Elle n’est que positive ! Excepté qu’il faudrait encore définir le sens du mot, qui n’existe qu’avec sa négation (comme les deux faces d’une pièce de monnaie classique).
En plus, ici, son symétrique est aussi utilisé.

Dans l’Occident rationaliste (qui est le prolongement de l’ancien judéo-christianisme mais rebâti souvent par symétrie : « L’homme créé à l’image de Dieu » est devenu « L’homme est un dieu en devenir », binaire (au lieu de dual), le bien s’apparente au positif …


Sans revenir sur la philosophie bouddhiste où il y a le yin et le yang, le détachement, le nirvana, etc., je peux juste te montrer COMMENT j’ai fait avancer mon propre schmilblick, te présenter ma vision du cycle de la vie depuis 7 ans via la recherche des raisons d’une situation que ce que je ressentais comme une injustice qui me touchait mais qui aurait pu (soi-disant hasard faisant) atteindre n’importe qui.


Je suis parti de constats et d’interrogations, de COMMENT et POURQUOI

Quel est le moteur de la vie ? N’est-ce pas la « motivation » qui fait réagir ?

Sa composition ne serait-elle pas formée de « manques » et « déséquilibres » ?

Dans un vrai paradis sans le moindre besoin, des réactions, actions, mouvements, se manifesteraient-ils encore ? Provoquant de l’animation, des indices de vie ? !

L’être humain(e) ne se retrouve-t-il/elle pas plus ou moins livré(e) à lui/elle-même, en manques multiples, sans indications précises, dans le flou, voire parfois brouillard ou plus, obligé(e) de réagir parfois ou souvent à l’aveuglette (à tâtons, v. au hasard) pour essayer de « s’en sortir » au mieux ?

Dans ce cadre, n’est-il/elle pas amené(e) à parier, miser, échafauder des tactiques ou stratégies pour tenter de « gagner », « réussir », « vaincre » ou « contourner », « dépasser », le ou les obstacles qui se présentent sans cesse ? !

N’aura-t-il pas tendance, par peur de l’insécurité, de la mort, en utilisant son néocortex imaginatif, à pousser plus loin son avantage passager et à chercher à consolider son acquis, à le protéger (conservatisme), avant de l’amplifier (en tombant dans la dépendance) « toujours plus » et en versant dans le capitalisme ? !


Les mots venant d’être utilisés ne se retrouvent-ils pas dans l’espace des jeux ?


POURQUOI ( !) la théorie mathématique des jeux ne pourrait-elle pas s’appliquer efficacement à un certain degré … ?

1) Quels sont les ingrédients d’un jeu qui fonctionne bien ?

-Les quelques gagnant(e)s ne cohabitent-ils/elles pas pacifiquement avec la masse des perdant(e)s parce que lié(e)s par « l’espoir » de s’en sortir ?

-Si cet espoir vient à trop s’amenuiser, le jeu ne s’effondre-t-il pas et n’est-il pas remplacé par un nouveau ?

Succinctement, ne distingue-t-on pas plusieurs types de profil ?

-Ont soif de s’élancer les concurrents croyant en leur avenir.

-Les résignés et soumis ou les « pas de chance » se contentent de respirer (ou presque).

-Les désabusés sont parfois amers.

Dans tous les cas, quelle que soit la situation, le talent ou la force des acteurs en compétition, le grand manège ne peut que tourner correctement et perdurer que selon certaines modalités, qu’en respectant certains quotas ! Peu importe la qualité ou l’intelligence globale des participants !


C’est ainsi que plus synthétiquement, je différencie celles et ceux qui ont saisi le système posé par le créateur du jeu de celles et ceux qui se précipitent dans l’espoir enfantin d’obtenir des récompenses !


Mais je note aussi que ces dernier(e)s constituent les éléments moteurs du jeu, sont indispensables pour la bonne marche de l’ensemble ! Qu’il serait aussi utopique et absurde de vouloir les supprimer que de s’attaquer à la disparition des ombres provoquées par le Soleil !


2) Par analogie, un spectacle théâtral ne se révèle-t-il pas en tant que chef-d'oeuvre
par la richesse, la diversité, la multiplicité de tous les « bons » et « mauvais » rôles ?

Et ce qui se passe dans les coulisses a-t-il un rapport avec le jeu de scène ?

Attribue-t-on nécessairement le rôle le plus facile à l'actrice ou l'acteur le plus doué(e) ?


N. B. Les règles de Pareto ou du (20% / 80%) s’appliquent relativement bien dans ce scénario.

(Ce principe pratique d’économie a pu être confirmé scientifiquement dans des problèmes de physique dynamique de flux … v. Internet)


Voilà ce que j’ai à te proposer … A toi de voir.


(Un détail amusant. A posteriori, l’expression bouddhique qui laisse entendre qu’on avance d’échec en échec s’est jusque maintenant révélée plus que vraie !

Qu’est-ce qu’un échec ? Celui-ci n’est-il qu’apparent ? La mort, même précoce, est-elle un véritable échec ? A cette dernière question, maintenant, je réponds non !)


J’avais envie de terminer par « Mais, longue vie à toi ! »

Mais est-ce si simple ? ! Ne serait-ce pas plutôt simpliste ? !

Modifié le 01/06/2007 22:52:21

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Re: le principe "toujours plus"
Posté par reuillon le 04/06/2007 11:41:29
Dans ce domaine, une doctrine cohérente qui fournit une base de discussion :
http://www.vatican.va/edocs/FRA0072/_INDEX.HTM

C'est un ensemble logique, qui contient une critique argumentée du capitalisme libéral et une réflexion sur le principe de précaution. Evidemment, il découle par déduction des principes fondamentaux du catholicisme: croyance en Dieu et en une vérité révélée sur l'humanité dans l'univers.
Il me semble qu'on ne peut pas l'ignorer quand on discute de ces sujets: ce n'est pas un essai de circonstance ou la dernière pensée jetable de Barbare-Henri Lévy. C'est un corps de doctrine censé donner un sens à un bon milliard d'habitants de la planète.

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Re: Le principe "Toujours plus"
Posté par cgtb le 21/06/2007 20:14:37
Comparer l'extension des sciences avec l'anéantissement de l'empire romain : aucun sens. De plus quand on regarde les Etats-Unis, justement GRACE aux sciences ils peuvent survire. Les sciences et l'agriculture intenssive mettent en danger notre planète? Alors regardons là où il n'y en a pas l'Afrique...
A mon avis l'agriculture intensive sauve l'humanité. Les prévisions de 1900 disaient que la Terre ne nourrirait pas plus de 2milliards d'êtres humains : on est aujourd'hui 6 milliards grâce à la science.
La science à sauvé, sauve et sauvera l'humanité, même si elle risque de la mettre en danger si elle est mal utilisé.

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Re: Le principe "Toujours plus"
Posté par cdizen le 21/06/2007 22:54:38
Réponse à cgtb.
Bonjour.
Tu connais la progression géométrique (2, 4,16, ...), la progression exponentielle, le développement des métastases, celui des arborescences, etc.

Quoique tu dises, il y a une différence fondamentale entre l'arithmétique des proportionnalités.
De même la géométrie euclidienne plait beaucoup à nos petits cerveaux de bonobos boostés !

Impossible cette fois de refuser les résultats de l’évaluation comparative des génomes de l’homo sapiens et du chimpanzé ! (A noter que personne n’a moufté ! Ni les rationalistes qui continuent à se prendre pour des dieux en devenir ! Ni les chrétiens puisque l’homme étant créé à l’image de Dieu, ce Dieu devient lui aussi un bonobo boosté ! )

Quoi de plus simpliste que d’imaginer des gentilles petites droites « croissantes » indéfiniment, à l’infini ! ! !

Comme l’empire romain ne pouvait dépasser une certaine taille sans perdre son efficacité de gestion, comme les inventions toujours plus nombreuses et potentiellement dangereuses, en dehors de tout principe de précaution, auront toutes les retombées prévisibles !

Ne crois-tu pas qu’il y a une différence de dimension entre l’espace du monde vivant basé sur LE CYCLE DE LA VIE et nos petites élucubrations binaires, cartésiennes !

Je n’ajouterai rien dans le sens où un texte sur « LE CYCLE DE LA VIE » a été récemment envoyé, proposé à la validation. Sauf un refus du modérateur, il devrait donc être publié début juillet.

Mais peu importe … (V. les expressions zen !)

Un article sur l’éloge du saut en élastique, en parachute devrait être publié vers le 23/06.

Les commentaires sur le "cycle de la vie" devraient constituer la fin de la série : la boucle me semblant se refermer !

Salut

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Re: Le principe "Toujours plus"
Posté par cdizen le 22/06/2007 16:04:56
Un complément (en attendant le « truc » sur le cycle de la vie) parce que les deux premières phrases ont peut-être été trop succinctes ou incomplètes

Un exemple simpliste mais significatif laisse entrevoir les problèmes sous-jacents de la progression …

L’entretien d’un champ carré de longueur « l » suppose une quantité de produits pouvant balayer une surface l²

Celui d’un champ carré de longueur « n * l » exige une quantité non pas « n » fois plus grande mais « n² » fois plus importante.
Etc. !

Selon le nombre de paramètres qui caractérisent un phénomène, son amplitude peut entraîner des effets inattendus si jamais des calculs et des évaluations n'ont pas été entrepris sérieusement ...
N'est-ce pas ce qui se passe dans les sciences
qui veulent aller "toujours plus vite" et donc ne peuvent respecter le principe de précaution ? !
Salut.

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Re: Le principe "Toujours plus"
Posté par bosonice le 04/07/2007 15:23:49
Pour revenir sur le thème de la matière sombre on ne peut quand même pas nier que c'est un peu un gros "recollage"...

En effet elles ont été introduites pour pallier à quelque petits "problèmes" observationnel... Comme par exemple celui concernant la rotation des galaxies spirales (qui est assez étonnante d'ailleur, je vous invite à vous documenter sur le sujet). Bien sur pour l'expliquer leurs étranges comportement la première hypothèse qui est apparu aux chercheurs était celle-ci : Une grande part de la masse de notre univers (environ 90%) est invisible et ne rayonne pas.

A partir de là pas de problème on pouvait imaginer que cette matière était constitué de matière tout à fait ordinaire (du gaz d'hydrogène, des neutrinos, des naines brunes, des mini-trous noirs etc...), mais bien entendu il fallait bien que la nature nous surprenne. Et donc aucun de ces candidats ne fut désigné comme étant le fautif (sauf dans quelque cas particulier, comme dans le cas de certaines petites galaxies gravitant autour des plus grandes - probablement des résidus d'anciennes collisions entre galaxie- où il a été montré que la matière noir était composé de matière "ordinaire".

De là commence le bricolage... On a commencé à désigner comme fautif des corpuscules hypothétique non-baryonique (entendez par là qui ne soit pas des protons ou des neutrons) tels le fameux boson de highs. De là on pourrait considérer le mystère comme éclaircit mais il ne faut pas oublier que toutes ces jolies petite bestioles ne sont encore que des prédictions théoriques et que leurs caractéristiques sont entourées d'un incroyable flou.

Et c'est de ce flou que vient le problème... Nous sommes entrain de construire le VLHC qui devrait en théorie nous permettre de mettre en évidence les dites particules... Mais supposons que le VLHC lui même ne puisse les réveler. On supposera alors que ces particules nescessitent des niveaux d'énergie encore plus élevé pour se manifester et donc la quête ne s'arretera jamais vraiment...

N'est il pas possible que cela soit une nouvelle chimère scientifique comme l'était l'éther au début du siècle ? On pourrait sans problème trouver des théories alternatives pour expliquer les anomalies observationnelles, comme par exemple celles qui supposent que nous vivons sur une membrane tri-dimensionnelle baignant dans un espace possèdant encore plus de dimensions dans laquelle la gravité pourrait s'écouler (ce qui explique au passage pourquoi la gravité est si faible).

Ainsi on pourrait imagines que notre 3-brane se déforment et que de cette manière deux point très éloignés dans notre "prison" soient en fait très proche dans l'espace qui englobe notre 3-brane et que de cette manière on puisse ressentir l'influence gravitationnel de corps situés à une incroyable distance de nous.

Ceci est une alternative à la matière noire. Mais cependant cette discussion est un peu prématurée. Attendons les premiers résultats du VLHC pour continuer le débat, car qui sait ? Peut être que la matière noire est en effet constitué de grosses particules fantomes...

Rendez vous en 2009.

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