Histoire d'une passion amoureuse Posté par tchit le 16/02/2006 00:00:56
Vouloir en parler c'est déjà complètement dingue, mais essayons quand même. Je suis pas du genre à me prendre la tête avec des histoires à deux balles, je sais bien que la vie c'est pas un soap opéra où un tv-show à la mormoileneu tout ça tout ça, pour vous en parler, je peux même pas être moi, je dois être ce personnage qui sort tout ce qu'il a dans le ventre, un type que je fais toujours parler quand j'écris. Non, vraiment imaginez, moi, parler de ça, ce serait pas crédible : "Je vais vous parler de l'amour, tertre de toutes les passions, toute la vie humaine, je vois déjà la ciselure iridienne de ses yeux ne reflétant plus que la juste couleur des miens... " Nan ce serait ridicule, détend-toi mon gars, arrête de parler, montre-leur, c'est tout, crache leur à la gueule ce que c'est que la passion.
Première chose. La fille, brune, cheveux bouclés longs et noirs, yeux verts gris, mère Espagnole. C'est tout ? Son visage. J'aime son visage parce qu'il raconte une histoire. Pas encore la nôtre, juste une histoire. J'en dis pas plus parce que vous vous en branler, je pourrai parler d'Elle pendant des heures, mais c'est juste une fille pour vous. La rencontre ? On éclipse, ça pourrait se passer sur un pont, dans un désert où un salon automobile que ça ne changerait rien. Mais j'aime bien l'idée du désert, Orange le désert.
Dernière ligne droite
Bon bah, je vous montre. C'est là que ça commence, on pourrait croire que c'est juste des jambes qui se décroisent, mais moi j'ai pas vu ça, j'ai vu "Viens ! Viens ! ", c'est là que j'ai foncé, je lui ai annoncé d'emblée la couleur : je lui ai sauté dessus. Et elle a répondu, en me mordant la lèvre à m'en faire pisser le sang, ses doigts passés sous ma chemise me griffaient déjà le dos. Même là je la sens. Elle est en moi, plus qu'en elle, et tout autour aussi, dans les mots, dans vos yeux. Ça fait mal. Ce truc c'est pas des craques, c'est du crack. Faut dire que je bois pas mal et que ça m'arrange pas. Enfin ça on s'en fout. Je vous cite les effets : "stimule le système nerveux en augmentant les niveaux de dopamine dans les synapses de certaines régions cérébrales. Elle y bloque la recapture de dopamine par le neurone émetteur, s'opposant ainsi à son élimination de la synapse. " Ouais, bah moi j'ai rien compris. Je vous explique à ma facon : La fille, c'est pas un cachet, ni une ligne, c'est un fixe. Elle va droit dans les veines, mais elle vous bousille la gueule en tournant l'aiguille dans tous les sens. Mydriase. Ses yeux à elle sont fermés, les miens ouverts, ça veut dire un truc comme " hey bébé, c'est important de fermer les yeux des fois", et à moi de répondre "Et toi, ça t'arrive de les ouvrir ? "
"Est-ce qu'une seconde de ma pureté vaut une vie de vos mensonges ?"
La passion c'est ce rire qu'on vomit sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir comment, quand la fille nous détruit. Je vous parle pas d'Amour, peut-être que ça viendra. Après cette folie. Je veux pas que ça s'arrête, je veux que toute cette foutue planête s'arrête de tourner et qu'on nous laisse en paix, deux trois secondes, c'est pas la lune ! "Là, bout de viande saignante, les yeux à genoux dans la merde, elle s'enveloppe de mes bras, mes doigts sur son dos comme les dents d'une fourchette prête à lui bouffer la gueule, aimera, aimera pas. Je prends le risque ouais, les lèvres déjà ouvertes, vais te crever" Chercher pas, c'est de moi, pas de la mégalomanie, juste que ça veut tout dire. Envie d'elle, mais je suis coincé dans ce stupide costume d'humain. LA fille, c'est la fille de la couleur de votre route, la seule qu'a le droit d'y traîner les pieds. Mais aussi la fille, elle change vite. C'est comme une petite porcelaine que vous serrer trop fort, évidemment à force elle s'ébrèche. Vous la rejeter violemment puis la reprenez dans vos bras de force, jusqu'à ce qu'elle se casse la gueule, sa belle gueule d'ange. M'est égal, j'veux ma dose, j'en veux de plus en plus, pas la tête à penser au sevrage. Elle m'emmène encore j'sais pas où, je la suis, la mor (t)... Ce sera plus qu'une porcelaine en miette, suffira de quelques coups de balai, quelques coups, mais ça recommencera un jour ? Tu m'en poses des questions, j'suis pas un savant, juste un pauvtype qui profite d'un rêve même pas drôle, paradis artificiel où y'a tout plein d'ours en peluche et cette fille au milieu, vie qui palpite, fait rougir ses joues.
Re: Histoire d'une passion amoureuse Posté par tchit le 16/02/2006 00:07:00
Bon comme c'est pas tout à fait clair dans l'article, je vous préviens tout de suite que ce texte très bien écrit n'a pas été écrit par moi mais par le nouveau membre FJ enfantdocile. Comme il avait un prob avec son ordinateur je le lui ai publié.
Voilà.
Re: Histoire d'une passion amoureuse Posté par seysal le 16/02/2006 19:55:09
just pour dire que c'est...super..moi,c'est sarah,ton histoire ma fait des frissons,elle m'a pris,j'ai été captivée,j'ai lu la première ligne et c'est parti,j'ai du tout lire jusqu'au bout,c'est vraiment prenant,super.. bravo à l'hauteur..si tu en a d'autres,préviens moi stp..
Re: Histoire d'une passion amoureuse Posté par enfantdocile le 16/02/2006 21:29:13
ju d'fruit : c'est marrant, juste au moment ou je tombe sur ta fiche et je me dis que j'aurai pu faire pareil, j'étais en première S et me voilà en terminale L, juste que je my suis pris plus tot que toi...
Re: Histoire d'une passion amoureuse Posté par catherine boisvert le 14/08/2006 00:02:22
Hom mon dieu... Qu'elle histoire bizarre... Un fruit écrirait une histoire plus réfléchis... Je suis bien déçus d'avoir perdu 2 minutes de ma vie a lire sa...cette affaire la la
Re: Histoire d'une passion amoureuse Posté par enfantdocile le 27/09/2006 20:01:06
S'il est vrai que je manquais encore un peu d'expérience et que je ne maîtrisais pas mon style, la lecture de critiques aussi ridiculement peu critiques est pour moi plus une source d'amusement qu'autre chose.