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Les 7 ages sexuels de la femme
Posté par spy le 15/05/2018 11:39:10
Les 7 âges sexuels de la femme
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Enfance, adolescence, âge adulte, voilà, en somme, les 3 étapes que chaque être humain traverse. En matière de sexualité, les choses sont plus complexes.

Dans "Femme épanouie", Alain Héril, sexothérapeute et psychanalyste, dégage 7 périodes clefs. Explications.


De 16 à 25 ans : la promesse

Une envie d’accomplissement
A cet âge –où la première relation sexuelle se déroule le plus souvent- la femme est dans une projection de ce que va être sa sexualité. Un nouveau monde s’ouvre à elle, dans lequel elle engage son corps, sa tête et découvre le rapport à un autre que soi, dans l’espoir d’une « révélation » sexuelle. Elle se vit comme une « femme en perspective ».

Un romantisme exacerbé
La jeune femme cherche un homme qui la comblera pleinement, tant au niveau amoureux que sexuel. Car, si elle est aventureuse, elle recherche pour autant des « espaces de sécurité », étant encore empreinte des mécanismes de défense de l’enfance. L’une des caractéristiques des 16-25 ans ? Leur « grande aptitude au romantisme ».

Des blocages sexuels
Cette ambivalence entre besoin d’expérimentation et de romantisme fait que la jeune fille peut rencontrer des blocages. Difficile de vivre sa sexualité sans tabous, alors même que l’on pose encore un regard enfantin sur soi. L’adolescente peut évoquer une fellation ou un cunnilingus sans pour autant le pratiquer, « la parole [jouant] un rôle de préparateur aux grandes sensations à venir ».

Une colère contre l’autre et contre soi
Bloquée par ses inhibitions et l’image que la jeune fille se fait de la sexualité, elle est en colère contre l’autre –et contre elle-même. Sa vie sexuelle n’est pas celle qu’elle fantasme et elle peut revendiquer, par exemple, un droit à l’orgasme, ou s’en vouloir d’être malhabile.


De 25 à 35 ans : la stabilité et la créativité

Une stabilisation des émotions
A partir de 25 ans, la femme connaît mieux son corps, ses émotions et ses ressentis. Elle se stabilise et n’est plus dans une attente future, mais « parle du plaisir au présent ». Même si elle n’est pas toujours satisfaite, elle est désormais prête à concrétiser ses envies. La plupart du temps indépendante professionnellement et financièrement, elle envisage son propre plaisir comme essentiel.

Un besoin de créativité sexuelle
La dimension narcissique de la trentenaire étant plus solide, elle parle de sexualité plus facilement, sans gêne. Elle s’ouvre alors à ses fantasmes, qui sont l’une des préoccupations principales de cette période.

Un désir de maternité
La plupart des trentenaires qui n’ont pas eu d’enfant ressentent une pression sociale, ou celle de l’horloge biologique. Une contrainte qui peut briser leur plaisir, le sexe n’étant, parfois, plus envisagé comme un jeu ludique mais comme une étape utile à la procréation. Toutefois, certaines femmes ne s’épanouissent sexuellement et ne ressentent leur premier orgasme qu’au moment de leur grossesse.

Un sentiment de frustration
La femme peut être frustrée « si ses attentes ne sont pas comblées ». A présent qu’elle a plus confiance en elle, elle ose exprimer ses désirs et si, par exemple, elle ne jouit pas, un sentiment d’impatience se greffera assurément à celui de la frustration.

De 35 à 40 ans : le virage vers l’autonomie

Une incertitude quant à l’orgasme
Pendant ces 5 années, la femme retrouve la notion de promesse faite à elle-même entre ses 16 et 25 ans : avoir des orgasmes. C’est l’un des grands motifs de consultation lors d’une sexothérapie à cet âge. Une impossibilité d’atteindre la jouissance qui, lorsqu’elle existe, se traduit de 3 manières : soit la femme en a eu mais n’en a plus, soit elle n’en a jamais eu, soit elle n’en a que lorsqu’elle est seule.

Un apprentissage de la jouissance
Pour autant, la femme n’est pas résignée. Elle cherche à (re)trouver la jouissance en explorant de nouveaux domaines : achat de sex toys, sollicitation du partenaire, renseignements auprès de l’entourage, découverte du Tantra… L’absence d’orgasme n’est pas dramatisée, elle est vécu comme « un moment à accepter, à traverser, et enfin à dépasser ».

Une envie de conquérir…
La femme souhaite, en premier lieu, (réaffirmer sa capacité de séduction. Une conquête sentimentale qui peut se faire au sein du couple, sans nécessairement aller voir ailleurs. La femme cesse de tout attendre de son partenaire et prend conscience qu’elle est, elle aussi, un moteur de la relation, une actrice et non « une spectatrice transie attendant encore un hypothétique prince charmant ».

…et de laisser faire
D’un autre côté, la femme souhaite s’abandonner dans les bras d’un partenaire en lequel elle a suffisamment confiance pour lâcher prise. De même, en se laissant aller, la femme permet l’accès à l’orgasme : plutôt que de s’observer, elle vit le moment en toute simplicité.

Un virage vers l’autonomie
La femme ne se détermine plus par rapport aux besoins de l’autre mais en fonction de ceux qui lui sont propres. De même, elle se dégage peu à peu de sa fonction maternante, pour se réaffirmer en tant qu’amante.


De 40 à 47 ans : la féminitude

Un accomplissement de la maternité
Cette période peut être pénible pour celles qui n’ont pas concrétisé leur –éventuel- désir d’enfant. La femme subit encore plus la pression de l’horloge biologique et se heurte aux épreuves pénibles de la procréation médicalement assistée. Mais, pour celles qui ont satisfait leur besoin de maternité –ou intégré qu’elles ne désiraient pas d’enfants- l’intérêt se recentre naturellement vers la dimension sexuelle. « Puisque la préoccupation de la maternité est mise de côté, un espace se libère, le désir reprend sa place », écrit Alain Héril.

Un rapport au corps déterminant
La quadragénaire, dont le corps a changé, s’interroge sur sa désirabilité. Face aux diktats sociétaux, elle a 2 possibilités : chercher vainement à s’y conformer ou s’accepter telle qu’elle est. La seconde option est bien sûr la plus souhaitable. Si la femme parvient à s’assumer, à porter un « regard bienveillant » sur elle-même, s’ouvre alors à elle un espace de « tranquillité » et d’ « affirmation narcissique forte », qui lui permettra de lâcher prise et de jouir sans entrave.

Un sentiment nostalgique à dépasser
Suite aux éventuelles conséquences de la pré-ménopause (sécheresse vaginale, baisse de la libido, angoisses&hellip, la femme s’interroge : n’a-t-elle pas raté le coche ? Est-il trop tard pour profiter de sa sexualité ? Une tendance à se réfugier dans des projets matériels, par exemple, peut alors s’installer. Pourtant, « le meilleur peut encore être devant soi ».


De 47 à 50 ans : le questionnement

Une étape pour faire le point
A l’approche de la cinquantaine, beaucoup de femmes font le point sur leurs expériences amoureuses et sexuelles. Elles se livrent à une introspection honnête, pour en dégager les réussites et les échecs. Un travail sur soi-même qui aboutit parfois à un sentiment de grande nostalgie –certaines femmes recontactant même leur premier amour, dans l’espoir de ressentir de nouveau « les émois de celle qu’elles furent ».

Un questionnement sur le sens du couple
Les femmes qui consultent un sexothérapeute à cet âge s’interrogent souvent sur le sens du couple dans la vie d’une femme. Elles apprennent alors à différencier sexe et amour et à ne plus faire de la sexualité « le seul baromètre de la relation ». Elles comprennent qu’un couple peut s’aimer, tout en n’ayant pas envie de faire l’amour tous les jours.

Une alternance entre exaltation et dépression
Faire le point sur le passé pour accepter un nouvel avenir donne des ailes. Mais se sentir changer, vieillir, peut déprimer. Voilà pourquoi nombre de pré quinquagénaires oscillent entre phases d’exaltation où la libido est débordante et moments de dépression, où le besoin de sexualité est minimisé, voire nié. Pour autant, si le passé a été digéré et un travail sur soi correctement réalisé, une phase de « jaillissement » s’installe : « un besoin de vivre sexuellement surgit » et tous les sens entrent en éveil.

De 50 à 60 ans : le jaillissement

Un combat contre la ménopause
Les symptômes courants de la ménopause (sécheresse vaginale, bouffés d’angoisse, sentiment dépressif&hellip font croire à beaucoup de femmes que leur vie sexuelle est terminée, que le désir s’en est allé, certaines s’enracinant dans une nostalgie profonde. Pourtant, d’autres parviennent à livrer un « combat interne » entre leurs hormones et leur ressenti émotionnel qui tend, lui, vers un désir de jouissance et de plaisir des sens. Un combat duquel les femmes « ressortent toujours victorieuses », écrit Alain Héril.

Un désir d’expérimentation sexuelle
A cet âge, les femmes souhaitent redécouvrir leur sexualité. Certaines partent à la recherche de leur point G, d’autres s’ouvrent à la multi-orgasmie…Pour autant, elles ne cherchent pas à tout tenter, comme pourrait le faire une adolescente de façon plus anarchique. Elles connaissent leurs envies, leurs limites et n’ont plus rien à prouver, à elles-mêmes comme à leur partenaire.

Une sérénité nécessaire à la plénitude
Si la femme est parvenue à faire le deuil de son passé, elle parvient à accepter son corps tel qu’il est. Un regard sur elle-même apaisé, qui permet une plénitude des sensations, véritable « éclosion » selon l’auteur.

60 ans et plus : la sexygénaire

Une tendance à la dépression
Beaucoup de femmes de 60 ans et plus portent en-elles un lourd sentiment de nostalgie. Elles estiment que la sexualité leur est désormais interdite et que les plaisirs n’appartiennent, désormais, plus qu’au passé. Certaines se surinvestissent alors dans leur rôle de grand-mère, « remplaçant ainsi une possibilité de plaisir par une fonction maternante », d’autres se sentant désespérément seules, même en présence de l’entourage.

Un plaisir (re)découvert
Pour autant, malgré les complications que pose leur corps, d’autres femmes ont un désir intact. Leur sagesse leur permet d’accorder mental, physique et esprit, certaines découvrant même l’orgasme post-ménopause, alors qu’elles n’avaient jamais joui auparavant. La femme devient une « sexygénaire » hédoniste.

Une sexualité dénuée d’obligations
Parce que la sexualité partagée avec quelqu’un que l’on aime profondément n’est plus un « enjeu relationnel », faire l’amour n’est plus une obligation. Le sexe ne sert plus à prouver quelque chose, à soi-même ou au partenaire. Alors, on se libère et certaines femmes connaissent, grâce à cela, des sensations extasiques.





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