Vers un traité d'amitié entre la France et l'Algérie

La question est "croyez-vous que la prochaine visite de Jacques Chirac en Algérie pourrait déboucher sur la signature d'un protocole d'amitié comme celui qui lie la France à l'Allemagne ?" 69% des échantillons représentatifs de la société française interrogés ont répondu oui.

Ceci démontre une nette évolution dans la perception de l'Algérie par une large majorité des Français qui ne voient plus en l'Algérien le bougnoule, souffre douleur d'un patron raciste et acariâtre.

A droite comme à gauche on n'est plus frileux à l'idée de promouvoir les relations entre l'Algérie et la France vers un palier supérieur qui ne serait plus prisonnier des contingences de l'histoire ou les humeurs de la scène politique tant côté français qu'algérien.

Les jeunes français (âgés entre 18 et 25 ans) se sont montrés favorables à cette idée. Ceci démontre dans une large mesure que les Français de la nouvelle génération, au contact de jeunes beurs ont cassé les barrières d'incompréhension qui se dressaient entre les deux sociétés.

Plusieurs chefs d'Entreprises françaises interrogés ont déclaré vouer du respect pour la communauté algérienne, travailleuse et respectueuse des traditions d'accueil et d'hospitalité du peuple français. Mieux encore, 77% des demandeurs d'emploi français ont qualifié la communauté algérienne, installée en métropole, de positive et de travailleuse. Même les courants politiques, à l'exception de l'extrême droite, se sont montrés favorables à l'intégration de la communauté algérienne installée en France et à des relations plus accrues avec l'Algérie.

Coté français comme algérien, on a beaucoup à gagner en donnant un nouveau souffle et une nouvelle orientation aux relations entre les deux pays et la prochaine visite du président Jacques Chirac en Algérie pourrait constituer un tournant positif qui traduirait la volonté des deux capitales de tourner la page et de s'engager dans une nouvelle phase de coopération ou les intérêts des uns et des autres seront garantis.