Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
Brigade spéciale d'intervention : L'ONU a-t-elle prit la place de l'OTAN ? |
La République Démocratique du Congo, le pays au monde avec le plus grand nombre des groupes rebelles actifs, est depuis le 28 Mars en ébullition après l'annonce de l'ONU de l'envoie d'une brigade spéciale d'intervention pour anéantir les rebelles. Les rebelles s'attaquent à l'ONU et promettent une Apocalypse. Est-ce l'ONU prêt a encaisser un bilan humain du côté des casques bleus ? |
Suite à l'individualisme qui règne au sein du groupe M23 et les défections successives, le mouvement a peut-être perdu toutes ses chances d'obtenir une résolution pacifique de la part du gouvernement Congolais et se voit bien sur la ligne de mire. Pour réaction aux annonces du M23, le ministre Congolais à charge des affaires étrangères, Raymond Tshibanga à appeler le mouvement M23 a cessé d'exister entant que mouvement Politico-Militaire. "Le M23 peut s'agiter autant qu'il veut. Nous étions disposés à arriver à un accord politique avec eux. Il n'est plus question de recycler les spécialistes de la rébellion dans les rangs des Forces armées. Le seul avenir pour le M23 c'est de cesser d'exister comme mouvement politico-militaire. Si tel n'est pas le cas, la brigade [d'intervention de la Monusco] s'occupera à mettre fin à son existence", a affirmé Raymond Tshibanda. La décision de l'ONU d'intervenir militairement dans les conflits en RDC marque un pat dans l'histoire de la RDC déchirée depuis 1994 par des conflits armés et des atrocités, surtout dans la partie Est du pays. L'Est de la RDC c'est aussi le cœur de l'économie du pays, riche en ressources minières rares, cette partie est victimes des attaques au quotidien. La venue de la brigade internationale c'est aussi une réponse à l'image d'une armée congolaise fragilisée et au fait pas au terme des conflits et de la défense du pays. L'armée congolaise souffre du manque de leadership et de la cohésion en son sein, mais c'est aussi l'une des armées la plus mal rémunéré au monde avec un salaire moyen de trente dollars Américain par militaire. L'armée Congolaise est aussi sous équipée, et reste minée par le fanatisme politique donc pas une armée républicaine du tout. Le Congo devra profiter durant la couverture de la brigade internationale pour reformer ses troupes, renforcer les capacités de son armé, la ressourcer et nettoyer les officiers corrompus, ainsi que ceux qui sans cesse trahissent l'armée et la fragilise face à ses adversaires. Le Congo pense donc tourner la page cette fois, et se mettre sur les rails du redressement. Quoi qu'il en soit, pour le peuple Congolais qui a tant souffert, la résolution de l'ONU d'intervenir dans les conflits armés est la bienvenue et représente pour eux un nouvel air et un espoir nouveau. C'est aussi le début d'une époque nouvelle, d'un style de vie à renaitre pour ce peuple qui est aujourd'hui aperçu comme étant le plus meurtri de la planète. C'est grâce à l'aide de la France au conseil de sécurité que la RDC a gagnée son pari. La résolution ne faisait pas pourtant sont unanimité au conseil de sécurité de l'Onu, surtout du côté des grands contributeurs du conseil de sécurité comme le Guatemala et le Pakistan. L'ambassadeur Français à l'Onu Gérard Araud a souligné qu'il s'agissait d'une "innovation" répondant à une "demande expresse" des Africains. La brigade sera intégrer dans la mission de maintien de la paix en RDC de l'ONU la Monusco, et la brigade aura aussi le monopole d'opérer des attaques cibler sans pour autant consulter l'armée congolaise les FARDC. La brigade spéciale d'intervention comptera 2700 commandos, venus d'Afrique du Sud, de Tanzanie et du Malawi, et sera opérationnelle d'ici juillet. L'inquiétude régnait dans le cas des grands contributeurs du conseil de sécurité car cette nouvelle mission pourrait modifier le statut des missions de maintien de la paix de l'ONU à travers le monde. Cette nouvelle initiative de l'ONU qui va consister à affronter directement les groupes rebelles peut aussi résulter à des grosses pertes d'hommes. Jusque-là l'ONU n'avait pas le droit d'intervenir dans les conflits internes des nations, poussée par la nécessité de stopper les atrocités en RDC, cette résolution a était adoptée. L'ONU a prit un chemin de non retour, des bilans humains sont à encaisser, des dommages à enregistrer, mais aussi des pertes en vies humaines de la part de la République Démocratique du Congo. Cette nouvelle mission de l'ONU qui parait bénéfique dans le court terme présente néanmoins des dangers dans le long terme. Pour la part des grands pays contributeurs du conseil de sécurité comme le Pakistan, le Guatemala et l'Inde, s'inquiétaient de l'avenir du conseil, car cette première mission d'intervention contre les groupes armées pourra bien passer pour la demande d'autres nations à la longue qui pourront faire face a des situations similaires que la RDC. Ce risque conduirait l'ONU peut-être à modifier sa charte et à trouver sa place dans les conflits internes des nations. L'ONU deviendrait alors un organe à parti-pris, et cela présente un risque d'inflammation des conflits armés dans le monde plutôt que leurs résolutions pacifique. Je pense pourtant à mon avais que l'option de la guerre devra rester le dernier mot en politique, l'ONU devra privilégier la résolution pacifique des conflits plutôt que la guerre. Le cas de la RDC est néanmoins exceptionnel car ce paradis terrestre souffre comme nous l'avions dit depuis 1994 des conflits armées à répétition qui l'empêche d'avancer. On comprend par là la détermination de l'ONU à en finir une fois pour toute et à stabiliser cette partie riche du monde. L'ONU devra aussi abrogée le plus vite que possible cette résolution favorisant la RDC une fois que le travail sera fait et que la RDC serait balayée de tous ces mutins qui tourmentent sa stabilité et son développement. L'ONU pourra du moins garder un œil sur le pays et travailler en commun avec le gouvernement Congolais pour doter à la RDC d'une armée républicaine et équipée. On s'interroge cependant sur l'avenir de l'OTAN qui l'organe militaire à défaut si l'ONU arriver à modifier sa charte et à prendre part dans les conflits armées internes des nations. Quel rôle jouera l'OTAN dans le futur si un tel avenir arriver a se réalisé ? Dans ce cas, une intégration de l'OTAN dans le conseil de sécurité de l'ONU est envisageable pour renforcer les capacités d'interventions de l'ONU. |
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