Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
Ma nouvelle vie |
Après mettre enfin sortie de l'ombre et je vois la lumière. Voilà comment je me sens maintenant. |
J'ai écrit un article qui remonte à 2 ans je crois. La-dedans, j'explique mon mal-être, ma peur et ma mutilation. Mais les 2 ans écoulés, j'étais totalement détruit puis j'ai relevée la tête. Je vois le bout du tunnel. Je fais vous raconter comment je m'en suis sortie. Comment je me suis totalement détruit C'est vrai je me mutilait avant, j'ai encore les cicatrices qui le prouvent. Mais c'est une étape importante avant de se reconstruire. "Ma jumelle" a vraiment abusée de moi et se moquait de moi, "mon frère de cœur" je ne les plus vu depuis sa rupture. Le seule point positif est qu'avec mon ancienne classe. On s'amusait plus ensemble. Mais les moqueries ne fessais douter de moi et de ma place. Le plus dure, c'était quand je voyais mon psychologue et que ma mémoire est revenue. Eh oui, j'ai mal vécue mon enfance. Je voulais tout oublier car j'avais trop mal. Je dois me souvenir de 10 ans de ma vie. Le lendemain soir de mes 1 ans de consultation, un mal de crâne horrible me prend. Là, je sens que 2 ans me reviennent. La moitié de la nuit j'en pleure, supplie et implore que tout s'arrête. A l'école, j'ai une mine affreuse et une migraine en prime. Ce jour-là, j'avais atelier (j'étais encore en menuiserie). Le cauchemar commence ici, manipulation, faiblesse, abandon et j'en passe. Je suis tombée dans les ténèbres. Cela dure 1 ans avant que ma mère le découvre. Comment je m'en suis sortie A ce moment, sa m'a tilte dans ma tête. Il fallait que je réagisse pour éviter de décevoir d'autre personne. J'ai décidée de changer de filière, couper les ponts avec des personnes et surtout penser plus à ce qu'il y a autour de moi. Je suis dans un nouveau lycée avec des filles. Moi qui suis avec des garçons, qui était un garçon manqué. Je me retrouve avec des filles ou je suis pas habituée à cette mentalité. Mais je me sens quand même bien et j'ai trouvée ma voie pour plus tard. J'ai repris contact avec ma meilleur amie, mes relations avec mes parents est mieux et je me remet à travailler. Il m'a fallu du temps, de la réflexion et de la prise de confiance en moi. Je ne suis pas la fille la plus heureuse du monde mais le mode de vie que j'ai actuellement me convient. Seul le poids de mes cicatrices me rappelle ce que j'ai fais. Je peux trouver une personne maintenant que je suis stable dans ma tête et j'ai plus de temps pour moi. A toute les personnes qui ont du mal à s'en sortir, je vous dis qu'il suffit que quelqu'un vous fasse réagir. Et vous verrez la vie et ce qui vous entour autrement. |
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