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Il n'avait pas le droit |
23 décembre. Les médecins ne l'avoueront pas mais ma vie ne dureras plus très longtemps. Je dois lui dire à quelle point je l'aime. Quand je finit par oser, j'apprends qu'il a voulut mourir. Première partie de la deuxième version d'un roman publié ici il y a longtemps. |
Les professeurs ayant été informé de ce qui m'arrivait, ils avaient en quelque sorte pitié de moi, et ce fut avec facilité que je réussis à sortir de mon cour pour aller demander un service à la secrétaire. Je voulais qu'elle remette à Maxime une enveloppe, avec une lettre que je lui avais écrit. Je ne savais pas trop ce qu'il allait en penser, mais c'était important pour moi de savoir que j'aurais fait un geste envers lui. La secrétaire ne semblait pas aussi souriante qu'à l'habitude, et quand je lui confia sa mission, elle retenu ses larmes en murmurant que c'était leur faute à eux. Elle finit par m'avouer qu'elle venait de recevoir un appel des parents de celui-ci après que Maxime fut retrouvé les poignets ouverts, avec une lettre expliquant la souffrance qu'avait causé le harcèlement de certains élèves. Je sentit les larmes montés à mes joues et j'articulai avec difficulté "Ont-ils réussis à le sauver ? " Elle m'apprit qu'il reposait encore dans un état critique. Je me sentais si mal soudainement. Je ne pourrais exprimer les questions qui fusaient de partout dans ma tête à ce moment-la. Je savais que je devais me diriger vers l'hôpital, et je sortit du bureau et traversa l'école. Pour la première fois, elle me parut si longue à traverser. Un garçon m'arrêta, il avait l'habitude de crier des noms à Maxime, il commença à me parler, et je le repoussai violemment contre les cases. En cet instant, c'était lui que je tenais pour responsable de cette boule dans mon estomac, qui grossissait depuis que j'avais apprit la nouvelle. J'avais l'impression que je ne pourrais jamais vraiment accepter tout ce qui se passait tant que je ne l'aurais pas vu. C'était comme un sentiment que ma vie venait de perdre sa chance d'être complètement accomplis. J'avais toujours ressentit ce besoin de lui, et si il n'y étais plus, jamais il ne pourrais être comblé. Alors... Si vous voulez la suite dites-le : P |
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